
Voir notre publication Pierre Lellouche : « Clash Trump-Zelensky, malheur aux vaincus et aux vassaux » À quoi ces réflexions sont dues.
De David Gattegno.
Il est généralement parlé dans les médias d’un Zelensky qui serait ceci ou cela de son propre chef… Ce me semble être l’erreur majeure commise par les commentateurs Erreur d’ignorants ou erreur bien ordonnée ? C’est du pareil au même, l’ignorance ne consistant en fait qu’en la vassalité consentie à des commandements sous lesquels les gogos sont réduits à devoir errer.
Ce que l’on appelle «l’argumentaire de Zelensky» n’est que la leçon dont on a pris soin de lui bourrer le crâne, afin qu’il la serine à tout venant.
La réalité tient à ceci que les «démocraties occidentales» vacillent, tant géostratégiquement qu’économiquement, et qu’il s’ensuit une débandade idéologique, trahissant non tant des doctrines déficientes que l’absence totale de doctrine autre que la serinette de l’indépassable conception d’un «progrès scientifique» résolutoire. Cette idée «progressiste» est désormais frappée au coin de la grossièreté facétieuse. Il y aura encore un moment avant que tout un chacun en acquière la conviction, mais celle-ci creuse son sillon…
D’autre part, ainsi tremblantes sur leur base, les «démocraties occidentales» tâchent de trouver quelque moyen restabilisateur ; elles n’en ont jamais connu d’autre que celui de la guerre, selon une maxime retournée dans les termes selon laquelle, au fond, si l’on veut la guerre, il faut aménager des conditions à la paix. On sait bien que toutes les guerres modernes ont généré des sursauts économiques, aussi, nos modernistes stratèges politiques se mettent à envisager que, désormais, au point du «sens de l’Histoire» où nous en sommes, la guerre leur permettra un sursaut politique… Cela fut déjà expérimenté, grandeur nature, avec la «guerre contre le Covid » ; et puis, l’Ukraine s’est présentée comme un champ d’expérience plus large, dont l’ampleur manipulatoire aurait dû anesthésier tous les objecteurs, ainsi que cela a semblé se dérouler effectivement durant trois ans ; avec la couche supplémentaire de la Bande de Gaza, à grands renforts d’un État d’Israël qui serait le dernier rempart de l’Occident contre… (on ne dit pas trop quoi, finalement).
Seulement, voilà, dans ce grand concert à la con des nations mal embouchées dans leur potage, un cheveu est venu se coller dans les gosiers tonitruants : Donald Trump ! Facile de le réduire à un personnage «vulgaire» quand la «diplomatie» des fréquentables «partis de gouvernements» fait dans la dentelle de l’abrutissement généralisé et la sciure de langue de bois ; mais il faudrait prendre la peine de se rappeler les propos tenus à jets continus par tous ces misérables, depuis les «sans dents», les «ceux qui ne sont rien», jusqu’aux revirements constants de la «parole politique» dans les mêmes bouches, converties, inverties, reconverties et aux doublures successivement couturées de toutes sortes d’aménagements plus confortables…
Je ne sais certes pas de science sûre ce que peut valoir humainement Donald Trump, mais je sais pertinemment ce que valent tous ceux qui se payent le luxe à bon marché de le taxer de toutes les infamies leur passant par la tête.
De deux choses l’une, ou bien Trump est suffisamment fort, ou bien non ; dans le premier cas, les goujats et les escrocs vont se mettre incessamment à plat ventre et ramper vicieusement devant leur maître, qu’ils vont pourlécher de manière odieuse ; dans le deuxième cas… je prie Dieu qu’il ne se présente pas un deuxième cas ! ■ DAVID GATTEGNO
Commentaire du 3 mars 2025.