Condamnation de Marine Le Pen ▬ Érik Tegner : « La gauche s’est radicalisée. Elle sait qu’elle est en train de perdre dans l’opinion. Elle fera tout pour empêcher l’arrivée d’un bloc national au pouvoir ».
Dans 100% Politique, sur CNEWS, Érik Tegner dénonce la condamnation politique de Marine Le Pen et en analyse les causes et les conséquences, avec lucidité et pertinence. Bonne écoute. Environ 17 minutes. Cette vidéo a été vue plus de 15 000 fois dans les dernières heures.
10 commentaires pour “Condamnation de Marine Le Pen ▬ Érik Tegner : « La gauche s’est radicalisée. Elle sait qu’elle est en train de perdre dans l’opinion. Elle fera tout pour empêcher l’arrivée d’un bloc national au pouvoir ».”
La fausse opposition tombe à l’eau. Qui a permis que Macron reste à l’Elysée en refusant de poursuivre sa destitution art 68. La Marine! Qui a permis que le Premier ministre ne chute pas. La Marine! Qui a permis l’élection du Richard au Conseil constitutionnel. La Marine qui a ainsi permis à ses adversaires de se renforcer, au lieu d’affaiblir ceux-ci. Qui n’est plus ami avec l’ancien banquier Russe, mais avec Zelenski, le RN!
Et qu’est-ce que c’est que la « vraie opposition », Joset ? Expliquez-moi !
Une vraie opposition mais qui subit un ostracisme c’est déjà Asselineau, aussi Philippot, dans une moindre mesure Dupont Aignan, voir F. Poisson. J’arrête ici la liste. Ce n’est certainement pas Le Pen!
Le plus sérieux de la liste ci-dessus me paraît être François Asselineau. Malheureusement il ne compte pas et pas davantage les autres cités. Je ne critique pas François Asselineau de ne pas compter. Il a de très grandes qualités mais comment pourrait-il compter un jour ? Dans ce cas il peut être en compétition intellectuelle avec Marine Le Pen et sa supériorité sera évidente. Son opposition et d’une grande qualité, mais aller platonique et préparer avoir toutes les chances de le rester.
La vrai opposition est, indirectement mais très clairement définie dans le jugement contre MLP et ses co-accusés :
« L’atteinte aux intérêts de l’UE…. dans la mesure où elle est portée, non sans un certain cynisme mais avec détermination par un parti politique qui revendique son oppositions aux institutions européennes. »
Il est interdit de toucher à l’UE, à von der Leyen, à la guerre larvée à la Russie etc. Cela coûte l’inéligibilité à MLP qui avait mis beaucoup d’eau dans son vin. Aux opposants plus déterminés l’interdiction médiatique, la dérision, le dédain méprisant, voire l’occultation, comme s’ils n’existaient pas. Un tabou règne sur ce sujet comme un tabou a régné quarante ans sur la critique de l’immigration immaîtrisée.
En politique, on ne peut juger de la réelle efficacité qu’aux résultats. Total, aussi sympathiques que fussent les Dupont-Aignant, Asselineau (qui ne l’est pas tant que cela, du reste), Philippot et, surtout, le bien plus intéressant Jean-Frédéric Poisson – je néglige délibérément les inutiles et superflus «candidats de témoignage» –, on ne peut nullement les considérer comme pouvant avoir la moindre importance. Marine Le Pen a fait la démonstration que sa «tactique» était la bonne, sauf que, dans «ce camp-là», la plus grand efficacité peut équivaloir au plus grand danger pour l’adversaire ; total, équation pour ainsi dire insoluble…
Marine Le Pen ne peut pas tout faire toute seule ; il lui faut quelques courageux susceptibles de traîner encore, mais il ne semble pas trop se bousculer au portillon du courage ; il lui faut un peu plus de populo capable d’accepter de se préserver des effluves nauséeux du droit de vote – cela m’a coûté bien des écœurements d’accepter de déposer dans l’urne…
Aujourd’hui, c’est Marine Le Pen et nul autre qui fait la preuve de son importance politique. Alors, tous les discours sur la «vraie opposition» ne paraissent plus que billevesées repues et, au fond, assez traîtresses, si l’on veut bien y réfléchir franchement.
Parfaitement d’accord avec David Gattegno. Ceux qui estiment qu’il faut laver plus blanc que blanc peuvent être sympathiques, mais n’ont aucune espèce d’importance, sinon d’entretenir rancoeurs et illusions.
Le camp dit « national » est bourré, bouffi, saturé de ces réactions vertueuses qui ne font que susciter des rancunes et des scissions. Sans parler des fondus du « légitimisme », du « sédévacantisme », du « survivalisme », voyons bien qu’au sein de l’AF, depuis la scission de la NAF en 1971, le paysage n’a pas été complétement réparé ; on voit bien encore aujourd’hui que, malgré une unité de façade il y a les tendances CRAF et RN. Pourquoi existe-t-il « Le Bien commun » et « Politique magazine », par exemple ? Aurions-nous trop d’argent, trop de rédacteurs, trop d’acheteurs…? Quelle blague !
Pour une fois, avec Marine et Jordan Bardella, les patriotes ont une chance réelle de faire (un peu) exploser le système… J’imagine avec volupté la place de la Bastille le soir de l’élection de Marine… La rage des antifascistes et des blacksblocs et l’obligation qu’aura la police de…
Arrêtons donc de faire les chochottes. La politique, c’est toujours « Ici et maintenant » ; et ceux qui ne comprennent pas cela peuvent partir à la recherche d’une colombe qui apportera l’huile sainte pour l’onction sacrée de Reims.
Et le Roi guérira les écrouelles.
À vous lire et à voir l’état du pays après 50 ans d’existence du lepénisme, je me demande si vous n’êtes pas en train de faire une substitution d’illusion.
Nous verrons. Ce n’est pas moi qui nuirai au rassemblement national. Peut-être lui-même !
Quant à l’Action française-organisation, je ne dirai rien – ou presque – sur la toile où tout le monde vient. Heureusement, comme il avait été dit autrefois : « les idées restent ». Pour le reste, à quelques très rares exceptions près la médiocrité domine et un haut niveau d’incompétence.
Alors, bon, on garde les espérances que l’on peut..
Voilà qui ramène à Rutebeuf et à sa complainte : « L’espérance de lendemain, ce sont mes fêtes. »
Chère Anne, ce n’est pas du Villon mais du Rutebeuf : «Le Mariage Rutebeuf», au terme de quelle complainte, il déclare que son plus grand déconfort tient à ne pas même oser passer le pas de sa porte les mains vides et pose la question de savoir comment se peut alors envisager son avenir ; à quoi il répond par les deux vers cités…
Aussi, peut-on se demander ensuite : de quel «mariage national» serait-ce donc l’infortune ? Qu’avons-nous encore en main pour oser passer le pas sans honte ? etc., etc., etc.
Cher David Gattegno, vous avez raison, les deux vers sont de Rutebeuf. J’ai demandé au blog mestre de corriger. Honte à moi !
La fausse opposition tombe à l’eau. Qui a permis que Macron reste à l’Elysée en refusant de poursuivre sa destitution art 68. La Marine! Qui a permis que le Premier ministre ne chute pas. La Marine! Qui a permis l’élection du Richard au Conseil constitutionnel. La Marine qui a ainsi permis à ses adversaires de se renforcer, au lieu d’affaiblir ceux-ci. Qui n’est plus ami avec l’ancien banquier Russe, mais avec Zelenski, le RN!
Et qu’est-ce que c’est que la « vraie opposition », Joset ? Expliquez-moi !
Une vraie opposition mais qui subit un ostracisme c’est déjà Asselineau, aussi Philippot, dans une moindre mesure Dupont Aignan, voir F. Poisson. J’arrête ici la liste. Ce n’est certainement pas Le Pen!
Le plus sérieux de la liste ci-dessus me paraît être François Asselineau. Malheureusement il ne compte pas et pas davantage les autres cités. Je ne critique pas François Asselineau de ne pas compter. Il a de très grandes qualités mais comment pourrait-il compter un jour ? Dans ce cas il peut être en compétition intellectuelle avec Marine Le Pen et sa supériorité sera évidente. Son opposition et d’une grande qualité, mais aller platonique et préparer avoir toutes les chances de le rester.
La vrai opposition est, indirectement mais très clairement définie dans le jugement contre MLP et ses co-accusés :
« L’atteinte aux intérêts de l’UE…. dans la mesure où elle est portée, non sans un certain cynisme mais avec détermination par un parti politique qui revendique son oppositions aux institutions européennes. »
Il est interdit de toucher à l’UE, à von der Leyen, à la guerre larvée à la Russie etc. Cela coûte l’inéligibilité à MLP qui avait mis beaucoup d’eau dans son vin. Aux opposants plus déterminés l’interdiction médiatique, la dérision, le dédain méprisant, voire l’occultation, comme s’ils n’existaient pas. Un tabou règne sur ce sujet comme un tabou a régné quarante ans sur la critique de l’immigration immaîtrisée.
En politique, on ne peut juger de la réelle efficacité qu’aux résultats. Total, aussi sympathiques que fussent les Dupont-Aignant, Asselineau (qui ne l’est pas tant que cela, du reste), Philippot et, surtout, le bien plus intéressant Jean-Frédéric Poisson – je néglige délibérément les inutiles et superflus «candidats de témoignage» –, on ne peut nullement les considérer comme pouvant avoir la moindre importance. Marine Le Pen a fait la démonstration que sa «tactique» était la bonne, sauf que, dans «ce camp-là», la plus grand efficacité peut équivaloir au plus grand danger pour l’adversaire ; total, équation pour ainsi dire insoluble…
Marine Le Pen ne peut pas tout faire toute seule ; il lui faut quelques courageux susceptibles de traîner encore, mais il ne semble pas trop se bousculer au portillon du courage ; il lui faut un peu plus de populo capable d’accepter de se préserver des effluves nauséeux du droit de vote – cela m’a coûté bien des écœurements d’accepter de déposer dans l’urne…
Aujourd’hui, c’est Marine Le Pen et nul autre qui fait la preuve de son importance politique. Alors, tous les discours sur la «vraie opposition» ne paraissent plus que billevesées repues et, au fond, assez traîtresses, si l’on veut bien y réfléchir franchement.
Parfaitement d’accord avec David Gattegno. Ceux qui estiment qu’il faut laver plus blanc que blanc peuvent être sympathiques, mais n’ont aucune espèce d’importance, sinon d’entretenir rancoeurs et illusions.
Le camp dit « national » est bourré, bouffi, saturé de ces réactions vertueuses qui ne font que susciter des rancunes et des scissions. Sans parler des fondus du « légitimisme », du « sédévacantisme », du « survivalisme », voyons bien qu’au sein de l’AF, depuis la scission de la NAF en 1971, le paysage n’a pas été complétement réparé ; on voit bien encore aujourd’hui que, malgré une unité de façade il y a les tendances CRAF et RN. Pourquoi existe-t-il « Le Bien commun » et « Politique magazine », par exemple ? Aurions-nous trop d’argent, trop de rédacteurs, trop d’acheteurs…? Quelle blague !
Pour une fois, avec Marine et Jordan Bardella, les patriotes ont une chance réelle de faire (un peu) exploser le système… J’imagine avec volupté la place de la Bastille le soir de l’élection de Marine… La rage des antifascistes et des blacksblocs et l’obligation qu’aura la police de…
Arrêtons donc de faire les chochottes. La politique, c’est toujours « Ici et maintenant » ; et ceux qui ne comprennent pas cela peuvent partir à la recherche d’une colombe qui apportera l’huile sainte pour l’onction sacrée de Reims.
Et le Roi guérira les écrouelles.
À vous lire et à voir l’état du pays après 50 ans d’existence du lepénisme, je me demande si vous n’êtes pas en train de faire une substitution d’illusion.
Nous verrons. Ce n’est pas moi qui nuirai au rassemblement national. Peut-être lui-même !
Quant à l’Action française-organisation, je ne dirai rien – ou presque – sur la toile où tout le monde vient. Heureusement, comme il avait été dit autrefois : « les idées restent ». Pour le reste, à quelques très rares exceptions près la médiocrité domine et un haut niveau d’incompétence.
Alors, bon, on garde les espérances que l’on peut..
Voilà qui ramène à Rutebeuf et à sa complainte : « L’espérance de lendemain, ce sont mes fêtes. »
Chère Anne, ce n’est pas du Villon mais du Rutebeuf : «Le Mariage Rutebeuf», au terme de quelle complainte, il déclare que son plus grand déconfort tient à ne pas même oser passer le pas de sa porte les mains vides et pose la question de savoir comment se peut alors envisager son avenir ; à quoi il répond par les deux vers cités…
Aussi, peut-on se demander ensuite : de quel «mariage national» serait-ce donc l’infortune ? Qu’avons-nous encore en main pour oser passer le pas sans honte ? etc., etc., etc.
Cher David Gattegno, vous avez raison, les deux vers sont de Rutebeuf. J’ai demandé au blog mestre de corriger. Honte à moi !