
La Belgique a décidé de permettre aux personnes se définissant comme « non-binaires » de faire disparaître la mention de leur sexe sur leur carte d’identité, devenant ainsi le premier pays à proposer deux sortes de document officiel. Mais cette mesure ne satisfait toujours pas les associations LGBT.
Cet article court mais terriblement significatif est paru dans le JDD le 2 avril. « Le progrès fait rage », selon la formule de Philippe Meyer, en Belgique plus qu’ailleurs. Voici qu’elle ne reconnaît plus les sexes, du moins sur les papiers d’identité du Royaume. L’Islam, qui, lui, connaît les sexes, y mettra bon ordre sitôt que sera établi Outre-Quiévrain le Califat qui s’y prépare activement. Relire « Soumission »… JSF
La Belgique tente de faire un pas ers la communauté LGBT… en vain. Auprès du journal flamand Het Nieuwsblad, le ministre belge de l’Intérieur, Bernard Quintin, a annoncé qu’une deuxième version de la carte d’identité nationale serait proposée aux personnes se définissant comme « non-binaires ».
Si le pays ne compte pas ajouter une troisième option de genre sur le document officiel, il va donc donner la possibilité de faire disparaître la mention du sexe sur les cartes d’identité des Belges qui le demandent. Le ministre précise qu’il faudra formuler une « demande expresse et formelle » pour ne pas le voir apparaître sur sa carte d’identité.
« Le choix reste limité »
La Belgique devient ainsi le premier pays du monde à mettre en place une telle mesure. Mais cela ne semble toujours pas satisfaire les associations LGBT, qui pointent un manque d’inclusivité. « Ce n’est absolument pas une solution. Le choix reste limité à « M » ou « F », rien ne change. La seule possibilité sera de masquer cette information sur la carte d’identité », dénonce dans la presse flamande l’association Çavaria, relayé par le média Virgule.
L’association Wel Jong craint de son côté des conséquences plus larges et estime qu’une troisième option officielle de la carte d’identité permettrait aux mineurs qui se qualifient « non-binaires » d’être soutenus à l’école : « Aujourd’hui, les directions d’écoles expliquent aux élèves qu’ils doivent obligatoirement s’identifier comme « M » ou « F », car aucune autre option n’est légale. Une troisième option officielle permettrait de soutenir les demandes des élèves non binaires dans les écoles, où ils sont actuellement contraints de choisir entre un symbole de garçon ou de fille sur Smartschool. »
En 2021, le gouvernement belge avait mis en place une réforme visant à supprimer cette mention. Il avait aussi pour projet d’introduire une troisième option dans les registres administratifs. L’opposition avait toutefois empêché cette mesure. « Le sexe reste un élément clé de l’identification des citoyens. Il est donc important qu’il figure par défaut sur les cartes d’identité », a enfin expliqué Bernard Quintin. ■ MARIANNE LECACH
Toc toc la tête 😂 pauvres Belges, pauvre Belgique, ayons une pensée émue pour son roi
Mais pourquoi ce pauvre Roi inutile d’une nation inutile n’abdique-t-il pas ? Il ne sert à rien, n’est rien et se ridiculise. Mais bon, la vie au Palais de Laeken ne doit pas être trop dure …
Nous n’avons pas besoin de ces marionnettes conçues pour »Gala » ou »Points de vue – Images du monde ». Qu’elles retrouvent à leurs médiocrités.
le brave Beaudouin – grâce à sa femme – avait un tout petit peu d’allure. Mais il n’avait pu, ni ne pouvait faire le moindre coup de force : il s’est fait porter pâle lors d’une loi controversée, puis est revenu tranquillement à vivre sa petite existence…
Cher Pierre, je comprends votre réaction, mais la trouve injuste. D’abord, vous l’avez dit vous-même, ces rois n’ont aucun pouvoir. Ensuite, une monarchie, même réduite à sa plus simple expression, même purement symbolique, reste un bien précieux pour le pays. Enfin et surtout, un trône qui tombe rend notre combat d’autant moins crédible. Maurras fut impardonnable sur ce point de s’être réjoui de la chute des Empires centraux, sans voir que cette chute fragiliserait les espoirs d’une restauration en France. Rappeler cela ne signifie pas qu’on soit fou des monarchies européennes et de leurs frasques ; c’est être lucide.
Je suis plutôt d’accord avec Grégoire Le Grand. Je me demande aussi si en dernière analyse le pouvoir du symbole n’est pas plus puissant, utile et essentiel que celui de gouvernement du court terme. Je le pense solitairement, je suppose. Et j’oserai dire à ma petite place, Si omnes, ego non ».
En tous cas, chère Anne, le symbole n’est pas à négliger. Toutefois, permettez-moi une précision : je ne souhaite pas le moins du monde que la monarchie française restaurée (que j’appelle de mes voeux) suive le modèle parlementaire des monarchies européennes où le roi n’est qu’un symbole et rien d’autre. En France, « le trône n’est pas un fauteuil vide », comme disait Guizot. Si nous voulons un roi, ce n’est pas seulement pour symboliser (même si ce rôle n’est pas négligeable, loin s’en faut), mais aussi pour gouverner.
Mon propos s’attaquait moins au roi des Belges qui, vous avez raison doit être au moins un aussi brave type que notre Prétendant, qu’à l’existence de la Belgique, faux État créé par le Royaume-Uni pour empêcher la France d’acquérir davantage de puissance dans la région…
Belgique atone qui ne se survit précisément que grâce à sa monarchie ; mais quel est l’intérêt qu’elle survive ?
La Wallonie que jadis nous aurions dû agréger à nous est maintenant un État presque islamiste, d’une pauvreté, d’une misère affligeante (voir les films de Lucas Belvaux, qui se passent à Charleroi ou à Liège). La Flandre n’a rien de commun avec qui que ce soi d’autre que les Pays-Bas, même si elle est catholique et non protestante…
Belgique ? Inutilité.
J’ai bien peur que vous ayez raison, cher Pierre (sauf pour la Flandre, les Flamands de Belgique ne se sentent pas particulièrement proches des Néerlandais, langue exceptée). Nous aurions du profiter de la révolution belge pour nous agréger toute cette belle province, Flandre comprise. L’Angleterre en eût fait une jaunisse, mais c’eût été tant mieux.