
Le 14 juin 2025 aura lieu en Provence la 3e édition du Midi Blanc, journée de rencontre des royalistes et patriotes de nos régions.
Parce qu’il est grand temps de prendre la mesure des graves dangers que fait courir aujourd’hui à la France le Régime politique dans lequel nous évoluons et grand temps, aussi, d’envisager ce qu’il devrait être ou redevenir pour assurer l’avenir du Pays, joignez-vous à nous pour enquêter avec nous et les personnalités présentes, le 14 juin.
Ceci n’est qu’un 1er avis que JSF relaye pour vous permettre de prendre date et qui sera suivi ultérieurement et régulièrement de plusieurs autres points d’information avec tout le détail voulu : horaire et programme, personnalités présentes, contact pour renseignements et inscriptions. Etc.
À suivre, donc ! Prenez date ! ■
Le Midi Blanc restera annoncé en permanence en page d’accueil de JSF. (Colonne de gauche).
Certes, « il est grand temps… »! Ces rencontres royalistes à venir ne pourraient-elles pas inviter des participants clairement démocrates, s’ouvrir à des « politistes » et politiciens qui n’adhèrent pas à l’Action Française. Ce serait pratiquer un « oecuménisme » politique bien nécessaire…mais je n’imagine pas que les responsables de l’Action Française le désirent…
Ce serait bel et bon. Les royalistes peuvent et doivent dialoguer avec ceux qui ne le sont pas. Et les royalistes entre eux doivent parler entre eux ; après tout, ne sont-ils pas d’accord sur l’essentiel ?
Inviter des démocrates pour qu’ils changent d’orientation, oui, mais pas au prix d’une déformation de la pensée d’AF pour les attirer ! On ne va pas faire du Marine Le Pen 😏
Pourquoi cette crainte de devoir édulcorer nos propres pensées si nous discutons avec certains qui pensent différemment ?
1. Cette crainte peut s’interpréter comme un signe de faiblesse, de doute sur notre difficulté à tenir nos positions.
2. Dans ses meilleurs moments,L’AF passait son temps à discuter avec tout le monde, et généralement, elle avait le dessus. Elle jouissait d’un ascendant intellectuel qui la mettait à l’abri de cette crainte !
3. Le risque. « endogamique. » guette l’AF d aujourd’hui si elle ne fait pas l’effort de travailler dur pour être sérieuse et pouvoir discuter avec tout le monde sans crainte d’être infidèle à sa propre tradition.
Dans mon petit coin, je crains quant à moi qu’elle ne fasse pas vraiment cet effort, se sclérose et se ratatine.
Non à la sclérose et au sectarisme ! Et, au contraire, au travail, à l’étude, à la créativité , moins de formules toutes faites, pas de caporalisme, haut les cœurs !
Nous nous en sortirons que si nous nous unissons d’abord. Une fois reinstalles il sera temps d’accomoder notre façon de voir les choses de façon à déterminer la bonne politique à suivre
Croire que le parti auquel j’adhère -ici: l’A.F.- est le seul à avoir raison, dialoguer avec « des démocrates pour qu’ils changent d’orientation », refuser à l’avance d’évoluer dans mon idéal politique « au prix d’une déformation de la pensée d’AF pour les attirer »: cette attitude empêche tout dialogue avec ceux qui ne pensent pas comme moi et interdit la possibilité du retour du Roi qui est l’objectif principal, sauf erreur, de l’AF.
Exaspérante assiduité au lupanar de la «tolérance» !
Discuter c’est disPuter, c’est opposer argument contre argument, c’est combattre, un point c’est tout. On peut donc bien inviter qui on veut à débattre, pour peu que l’on se montre capable de bataille.
Quant aux «démocrates», le moindre royaliste un tant soit peu digne de ce nom sait d’expérience que, aux jours d’aujourd’hui, ceux-là ne songent qu’à interdire de «débat» l’essentiel de ce qui ne souscrit pas à l’«esprit démocratique».
Il y en a par-dessus la tête de devoir justifier que nous sommes à peu près présentables, et ce, par consentement accepté à la compromission avec l’atmosphère ambiante, laquelle ne fait que singer la «liberté de penser». Si nous consentons à ces singeries, nous risquons fort de remonter irrévocablement à ce diable de chaînon manquant darwinien, dont le démocratisme libéral voudrait tant que nous en arrivions à accepter de descendre nous aussi…
Pour commencer, il convient de rappeler à NOEL Hugues que l’A.F. n’est pas un «parti» ; il me semble que cela devrait se savoir, depuis le temps ! Or et justement, n’étant pas un parti, l’A.F. ne saurait nullement et jamais pouvoir singer une attitude «partisane» – question d’Honneur.
Il y a mille confusions, soigneusement et anarchiquement entretenues par certains esprits désorganisés, qui entendent interdire de substance ce qui est fait d’un autre bois que celui de l’aggloméré des préjugés : le plastique, et le seul plastique en toc, doit savoir démontrer l’excellence de sa ductilité aux évolutions législatives et, par conséquent, sociétalo-culturelles.
Par conséquent et ne leur en déplaise : pas de garde-à-vous !
¡ À bas la République ! – et toute la République basse
¡Vive la Royauté ! – haute Royauté
Je me souviens que le cher Michel Michel écrivait souvent ici que l’AF, c’était le parti des politiques. Nous sommes d’accord sur l’essentiel : le retour du roi. Le reste importe peu.
Un régionaliste a le droit de réclamer et glorifier les libertés de sa province ; un catholique peut affirmer que c’est sa foi qui motive son combat ; un positiviste (s’il en reste) que la préservation de la société passe avant tout ; un syndicaliste que l’Etat doit protéger la classe ouvrière ; un libéral que le roi garantir les libertés individuelles ; et j’en passe.
De même peut-on concevoir une monarchie parlementaire, à la mode britannique ; ou une monarchie « absolue » façon Louis XIII ou Louis XIV ; ou une monarchie « féodale » ; ou une monarchie fédérale, comme on la trouve au Canada ou en Australie.
De même encore peut-on être un maurrassien de stricte observance ; ou préférer à Maurras des sources plus anciennes, contre-révolutionnaires (Maistre, Bonald, Burke, Donoso Cortès), comme l’a magistralement fait Pierre de Meuse ; ou encore s’inscrire dans la tradition libérale d’un Montesquieu ou d’un Tocqueville (tous deux royalistes, faut-il le rappeler) ; ou demander un « retour aux anciens » (Platon, Aristote, Cicéron, voire saint Thomas d’Aquin), comme le firent des auteurs aussi différents que Leo Strauss, Hannah Arendt ou Michel Villey (et, dans une moindre mesure, Pierre Manent) ; ou même se rattacher à la grande tradition des légistes français, comme Claude de Seyssel ou Jean Bodin.
L’essentiel, c’est l’attachement au principe (la monarchie) et au prince (le comte de Paris). Le reste peut se discuter ; du moins le devrait-il.
Je reconnais devant David Cattegno que je ne suis même pas « le moindre royaliste digne de ce nom », que je fais preuve d’une « exaspérante assiduité au lupanar de la tolérance » (Oh, que ce mot de « lupanar » émoustille en moi de » basses » et charnelles émotions plus que le mot plus vulgaire, plus « peuple » sans doute, et que je n’ose écrire ici dans un JSF très cultivé) Mais Monsieur Cattegno a des lettres, je le reconnais bien volontiers…
Fort bien. Reste que l’AF est un groupuscule -« pas un « parti » – (Merci à Monsieur Cattegno de m’avoir apporté cette précision) de personnes convaincues de la justesse de leur idéologie, qui refusent tout « consentement accepté à la compromission avec l’atmosphère ambiante » par une fidélité sans avenir, sans ouverture vers d’autres idéaux politiques.
« Il nous manque un roi. la démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même. Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif: le roi n’est plus là! » J’arrête ma citation d’Emmanuel Macron qui n’est pas en odeur de sainteté dans JSF C’est en chemise et la corde au cou que j’en demande humblement pardon aux responsables.
Mais toute l’ardeur des militants de l’AF ne fera pas revenir le Roi!
Vous avez raison, cher Noel, les royalistes d’AF ne feront pas revenir le Roi à eux seuls. Ils doivent dialoguer et s’allier avec les autres (dont votre serviteur, qui n’est pas d’AF). Et aussi avec les autres. Un compromis royliste en somme.
La citation de Macron introduite par NOEL témoigne parfaitement du type des clients assidus de ce que j’ai appelé «lupanar de la tolérance»…
La question de savoir quand, comment, pourra revenir le roi et, surtout, pourquoi le roi reviendra, touche à des considérations dont, d’une part, nous n’avons raisonnablement pas l’ombre d’une idée – car et entre autres, ce que l’on évoque ici «a ses raisons que la raison ignore» – et, d’autre part, à des éléments de politique dont nous ne pouvons pas beaucoup mesurer les tenants et les aboutissants.
Il y a lieu de se rappeler que l’idée royale a été entretenue dans l’Espagne de Franco d’une manière telle qu’un roi est monté sur le trône, comme aboutissement de ce que l’on a appelé le «franquisme»…
Les vieux d’la vieille se rappellent encore que l’on a pu croire fermement à ce que le général de Gaulle aurait eu en tête quelque chose correspondant à ce que Franco avait entrepris – on se rappellera opportunément que la dernière visite «protocolaire» du Général – quoique il n’eût plus été chef d’État, c’est en tant que tel qu’il fut reçu – le porta auprès du «Caudillo»…
On a donc rapporté quelquefois que de Gaulle avait eu en tête d’imiter Franco pour rétablir le comte de Paris sur le trône de France.
J’ai souvenir d’un Pierre Boutang (au début des années 1970) allant jusqu’à s’exclamer – publiquement, avec délice et s’esclaffant –, à la télévision, qu’il serait succulent que le suffrage universel portât le Prétendant à la tête de l’État…
Pourrait-on alors envisager qu’un «politique» en vienne à briguer «la plus haute fonction» juste seulement pour rétablir le Royaume de France ?… Nous sommes en droit de l’espérer possible. Auquel cas stratégique, tous les moyens doivent nous sembler bons, dès lors qu’ils sont employés à une telle fin.
On est même allé raconter, du côté de la Nouvelle action française (NAF, puis NAR), que François Mitterand aurait eu quelque chose d’équivalent en tête – certains y ont parfaitement cru, quoique c’eût été évidemment cuit bien avant qu’on l’ait éventé (ou inventé).
Mais enfin, toutes ces tentatives (celle réelle de Franco comprise) ne sauraient probablement aboutir qu’au substitut de carpe et lapin d’une «monarchie constitutionnelle», telles celles dont l’Europe peut, ici ou là, donner une représentation théâtralisée pour le moins décevante…
Nous connaissons ceux d’entre nous qui se réclament du «providentialisme» et comptent donc sur l’effet des desseins de la Providence pour rétablir ce qui fut détrôné… Je les ai beaucoup entendu moqués par les politiquement raisonnables. Bon, admettons qu’il soit de bon ton de les moquer ainsi… Cependant, force est de constater que – à ç’t’heure – les «raisonnables» n’ont guère su faire la démonstration d’une plus grande efficacit, ici, que les «illuminés», là…
Sur quoi, on me permettra de ne pas prendre un billet d’entrée pour la maison close de la république péripatéticienne – par analogie sommaire, il me revient ici à la mémoire le titre du pseudo «don Juan» de Montherlant : «La mort qui fait le trottoir»…