Pour un Français, peu de noms émergent de la longue liste des souverains Habsbourg et, leur poserait-on la question, sans doute serait-ce celui de Marie-Thérèse qui leur viendrait d’abord à l’esprit. Peut-être parce que l’impératrice, épouse d’un duc de Lorraine, fut la mère de Marie-Antoinette et qu’elle exerça sur sa fille, comme sur tous ses enfants, -elle en eut seize- une influence fâcheuse. Montée sur le trône en 1740, la jeune femme n’avait pas été préparée à régner par son père, Charles VI, qui espérait la naissance d’un fils et négligea l’éducation politique d’une princesse prête à hériter d’un empire amputé de l’Espagne, revenue aux Bourbons, et d’une partie de ses territoires italiens et balkaniques. Si la France demeurait hostile, le vrai péril venait désormais de la Prusse de Frédéric II. Les premiers mois du règne furent désastreux, au point que tout sembla perdu. Mais Marie-Thérèse fit face, avec une détermination étonnante. Lorsqu’elle s’éteignit, en 1780, elle avait préservé ses possessions et, au prix de retournements d’alliances spectaculaires dont elle fut l’unique bénéficiaire, repris sur la scène internationale une place prépondérante. Pour y parvenir, elle avait froidement sacrifié sa progéniture, fidèle à la devise ancestrale : « les autres font la guerre ; toi, heureuse Autriche, marie-toi ! »
Jean-Paul Bled donne de la vie et de l’œuvre de l’impératrice une analyse remarquable, qui éclaire toute l’histoire du XVIIIe siècle. Travail d’autant plus nécessaire qu’il n’existe pratiquement aucune biographie française de ce personnage crucial. •
Marie-Thérèse d’Autriche, de Jean-Paul Bled, Perrin Tempus.
notre martyre a eu le lien maternel peut être difficile mais cela ne sert à rien de jeter l’opprobre sur sa maman c’est la folie sanguinaire et la mauvaise FOI qui lui a coûté la vie
que celui qui est parfait lui jette la première pierre il faut du temps pour se transformer en maman et reine parfaite il n’y en a qu’une qui a été en mesure de le faire !!!
Ne pas négliger la biographie d’ Elizabeth Badinter qui est toute à la gloire de cette grande reine qui a été non seulement un chef d’Etat respecté et éfficace mais en même temps une reine féconde et une mère attentive selon son époque et autant qu’il lui était possible. Elle a été parfaitement consciente des dangers qui planaient sur le destin de sa fille et a tenté par ses conseils d’orienter sa conduite dans la mesure où toute ingérence de sa part pouvait être possible, , il nous reste leur correspondance.
En tant que reine, épouse et mère Elizabeth Badinter oriente son livre dans le sens d’une ode à la femme.
Chaque historien apporte sa pierre à un êdifice et nous permet de cerner autant que se peut un caractère toujours complexe quand il s’agit d’un être d’exception.
et d’une époque très éloignée de la nôtre dans tous les domaines.