Disons tout de suite que nous en nous en réjouissons pas. La dégradation récente des chiffres de l’emploi, conséquence inévitable de la crise, n’a rien qui doive nous plaire, car nous ne souhaitons bien sûr pas jouer, pour des raisons partisanes, contre les intérêts du pays.
Il n’en demeure pas moins que cette explosion du chômage, qui repart très nettement à la hausse, n’est pas sans poser un certain nombre et un certain type de questions à quiconque s’intéresse de près à la chose publique. Mais aussi aux responsables politiques du Pays Légal, aux Syndicats et partis immigrationnistes etc..
Des questions assez dérangeantes, et assez inquiétantes.
Pas du simple point de vue économique, mais du point de vue social. A moins de faire preuve d’un optimisme béat, frisant l’inconscience, on est bien obligé d’admettre que, selon toute vraisemblance, on se dirige vers une raréfaction du travail. Que va-t-on faire de ces masses d’étrangers que l’on a fait venir au prétexte fumeux qu’ils faisaient les travaux que les français ne voulaient pas faire (1) ? Ne va-t-on pas assister à une radicalisation des travailleurs, et à des tensions (doux euphémisme !…) avec les étrangers, fussent-ils français de plastique ? Bref, le Pays Légal, par pure idéologie, n’a-t-il pas créé toutes les conditions d’une explosion sociale (pour commencer, en attendant qu’elle ne débouche peut-être sur autre chose…), en implantant chez nous cette bombe à retardement qu’est l’immigration de masse depuis 1975 ?
On voit bien que les tensions montent, partout en Europe, entre autochtones et nouveaux venus. Des tensions aiguisés jusqu’à l’exacerbation par la crise. Il serait surprenant que la France y echappât…
(1) : Si ces travaux étaient payés décemment, avec des conditions de travail, d’hygiène et de sécurité décentes, beaucoup de ces postes seraient occupés; ce serait le rôle des syndicats de se battre pôur cela. Certains, comme la CGT, ont préféré lâcher les intérêts des travailleurs français pour privilégier l’implantation en masse de travailleurs immigrés, sur lesquels ils pensent avoir plus de prise…
Les vraies causes du chômage sont en fait à rechercher, d’abord du côté d’une évolution générale de la société, qui
permet de produire toujours plus de biens et de services avec toujours moins d’hommes, ensuite du développement de l’économie financière au détriment de la production réelle, enfin de la croissance des revenus du capital et de l’inégale distribution des gains de productivité.