Dans une chronique donnée au Figaro le 26.05, Eric Zemmour démontre comment le harcèlement de rue dans le quartier Chapelle-Pajol, à Paris, est « un moyen efficace pour occuper l’espace public, le conquérir, l’islamiser, le purifier de sa mécréance ».
Nous nous contenterons de reprendre ici les quatre courts extraits significatifs suivants :
« C’est sans doute le hasard. Mais après la présidentielle. Cette histoire de femmes chassées des rues dans le quartier Chapelle-Pajol, à Paris, dans le XVIIIe arrondissement, a attendu sagement son tour. Pendant la campagne présidentielle, les femmes étaient les bienvenues ; depuis, elles sont maltraitées. C’est beau, le hasard. »
« La campagne est terminée. Le réel est de nouveau autorisé à montrer son vilain visage. Mais strictement encadré par la sémantique appropriée. »
« Si vous rappelez qu’une des grandes différences entre les patriarcats islamique et chrétien, c’est justement l’enfermement des femmes, vous êtes islamophobe. »
« Ne comptez pas sur la droite pour en parler. Elle tient un bien meilleur thème de campagne : la hausse de la CSG. Il paraît que les chefs de la droite sont gaullistes : ils ont, comme le Général, une certaine idée de la France… Ne comptez pas sur le nouveau pouvoir non plus : Macron a été élu par ceux qui ont les moyens d’ignorer ce genre de désagréments. Leurs femmes et leurs enfants ne se rendent jamais Porte de la Chapelle. Et les ministres, de Philippe à Collomb, ont une conception « bienveillante » de la laïcité. C’est-à-dire qu’ils y ont renoncé. » •
Éric Zemmour : « Ce quartier de la Porte de la Chapelle où les femmes n’ont plus droit de cité…» (Pour les abonnés au Figaro Premium)
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