Ils vampirisent l’Afrique, et ils en sont tout fiers, les néo-colonialistes. Ils faisaient plaisir à voir, les journalistes et observateurs, ce mercredi 12 novembre 2008, en annonçant « la » nouvelle : ça y est ! enfin ! ouf ! c’est pas trop tôt ! (on en passe, et des meilleures…..)
Vous pensiez peut-être qu’il s’agissait de la découverte du vaccin contre le Sida ? Ou de la fin du chômage de masse ? Ou du dernier sans-abri ? Alors, là, vous n’y êtes pas du tout. Mais alors, pas du tout, du tout…..
Non, la nouvelle du siècle, qui les faisait tant jubiler ce soir là c’était la nomination… du premier Préfet noir (1) !
Ils vampirisent l’Afrique, disions-nous en première ligne. Mais si vous leur demandez s’ils sont pour le colonialisme, il vous jureront la main sur le cœur que non ; que c’était ignoble, le colonialisme, révoltant, honteux, répugnant ; qu’on a pillé l’Afrique (voyez les élucubrations de Jean Ziegler…) et tout le tremblement…..
Mais qu’est-ce qu’ils font, aujourd’hui ?
Voilà quelqu’un – le nouveau préfet – qui fait partie de l’élite du Cameroun, et qui de son propre aveu n’envisageait pas de s’installer en France. Il va donc manquer à son pays, à qui nous l’avons en quelque sorte volé. Or, et tout le monde le sait bien, la France se suffit en fonctionnaires : nous en avons le double de ce qu’il nous en faudrait, et notre sur-administration démentielle et insensée est l’une des causes majeures de nos problèmes économiques. Il est donc tout à fait inutile d’en importer d’autres pays, et surtout de pays d’Afrique noire, qui doivent se construire et à qui nous volons ainsi leurs cerveaux.
Car l’exemple du préfet se répercute à tous les niveaux. Le pillage des pays africains est généralisé : initié par le nouveau préfet noir, un Club de la diversité a pris son essor. A Marseille, un exemple parmi tant d’autres, il est dirigé par Patrice Moundoubou, avocat de 40 ans, inscrit au barreau de Marseille. Que l’on prenne le problème par le bout que l’on voudra, que l’on tourne et vire autant que l’on voudra, il s’agit là aussi d’un membre de l’élite qui manque à son pays ; et d’un organisme dont l’action, nous le disons tout net, consiste à légaliser le pillage des ressources humaines de l’Afrique, en lui donnant une apparence de respectabilité, pour tenter de le justifier (2).
N’est-ce pas stupéfiant ? Ce néo-colonialisme, en plus pratiqué en toute bonne conscience, n’est-il pas à proprement parler scandaleux ? Les néo-colonialistes d’aujourd’hui continuent le colonialisme d’hier, en y ajoutant en plus l’hypocrisie de la bonne conscience ! En prétendant, en plus, faire le bien ! Leur stupéfiante bonne conscience n’est en réalité que de l’inconscience…..
Au fait, demandez-leur s’ils sont pour des ministres blancs en Inde ou en Corée ; ou pour des préfets catholiques en Arabie saoudite. Là, pour le coup, vous les verrez, toujours avec la main sur le cœur, jurer que ce serait affreux, car il faut bien sûr respecter l’autre, le différent ; respecter les pays jaunes, les pays musulmans ; l’Indien en Inde, le Coréen en Corée, l’Arabe en Arabie…
Et le français en France ? Lui, non ! Lui, il faudrait qu’il disparaisse ! Lui, il devrait être géré par des préfets noirs ou musulmans : et ils voudraient nous faire avaler cela, en l’appellant diversité, différence, anti racisme : n’est-ce pas grandiose !….. (fin).
(1) : Pierre N’Gahane, 45 ans, camerounais d’origine, se définissant lui-même comme noir africain.
(2) : Nous n’avons bien sûr rien, personnellement, contre les deux personnes que nous citons ici : Pierre N’Gahane et Patrice Moundoubou.
Il s’agit de personnes aimant la France, rayonnant le français, probablement chrétiens si l’on en juge par leurs prénoms. On peinerait à trouver quelque chose qui nous déplairait, en soi, dans leurs actes ou leurs propos. C’est d’ailleurs la même chose avec Nacer Meddah, préfet de Seine-Saint-Denis, d’origine algérienne. Sa famille fut accueillie par la France dans les années 50 et, reconnaissant envers son pays d’accueil pour l’aide qu’il a reçue, il a choisi en retour de le remercier : « ….Une fois mes études terminées, servir l’Etat est vite apparu pour moi comme une évidence ».
Chaque fois que nous voyons notre pays aimé et respecté, nous sommes les premiers à nous réjouir. Et lorsque nous voyons des immigrés reconnaissants envers la générosité dont notre pays a fait preuve à leur égard – et il a bien fait – nous sommes les premiers à les accueillir : une France généreuse, qui rayonne à l’extérieur et qui se fait aimer par des populations étrangères, cela nous convient parfaitement. Pour faire court, ce que nous vomissons c’est Youssef Fofana, mais cela ne nous empêche bien sûr pas, au contraire, d’accueillir Léopold Senghor !
Ce qui est critiquable et condamnable dans la logique et le mécanisme qui se mettent en place aujourd’hui, ce ne sont bien sûr pas les personnes. C’est ce qu’il y a derrière, c’est ce mélange d’idéologie et de calcul politico-économique, cette alliance objective des trotskistes (pour casser la France) et de la fraction véreuse du patronat (pour augmenter ses profits). Les uns et les autres, avec un cynisme n’ayant d’égal que leur mauvaise foi, se fichant bien pas mal de l’intérêt national et du Bien Commun (pour ce qui est de la France); comme ils se fichent bien pas mal de l’intérêt personnel des immigrés et de l’intérêt général du continent noir (pour ce qui est de l’Afrique).
C’est cette alliance objective là, monstrueuse et contre nature en soi, mais surtout objectivement mortelle pour la France historique que nous dénonçons sans cesse. Et pas, évidemment, des personnes au demeurant sympathiques, auxquelles rien ne nous oppose, et qui sont elles-mêmes les jouets d’une manipulation qui les dépasse.
Nous disons juste que si nous sommes contre les délocalisations en économie, nous sommes contre toutes les délocalisations : y compris et surtout celles qui consistent à délocaliser les populations, à transplanter les Africains en Europe et en France. Ce n’est pas respecter les hommes et les femmes d’Afrique que de les considérer comme des pions interchangeables, pouvant vivre indifféremment dans leur milieu naturel ou parqués dans des habitations insalubres, et exploités par des patrons s’enrichissant sur leur dos, et les exploitant comme de la chair à profit.
C’est parce que, nous, nous aimons vraiment l’Afrique et les Africains que nous ne faisons pas comme les néo colonialistes qui prétendent – mais en paroles seulement – aimer l’Afrique; et que nous refusons ces délocalisations de
population, qui se traduisent au final par l’exploitation économique des immigrés, et la ruine par vampirisation de leurs pays d’origine.
Que de belles paroles sur ce blog, j’aimerai bien en voir autant chez les Républicains, mais a mon avis je peux toujours courir… Vive les Rois, les serviteurs des nations !