Sur le site Maurras.net ( http://maurras.net/ ), les administrateurs du site et l’Association des Amis de la Maison du Chemin de Paradis présentent leurs « meilleurs vœux de joie, de santé, de réussite et d’espérance pour l’année 2009 ». Qu’ils en soient remerciés, et qu’ils reçoivent en retour les nôtres.
En dehors de l’amitié d’esprit qui nous réunit avec ce site, deux choses ont retenu notre attention dans ce message de vœux.
« J’écris au flanc d’une colline couronnée d’un moulin qui a cessé de moudre et qu’on prendrait de loin pour un vieux château ruiné, comme on en voit le long du Rhône. Cinq ou six pins retiennent le sol friable de cette terre inconstante, et l’on y trouve aussi quelques oliviers lumineux… » (Charles Maurras, début d’un texte de 1895, repris plus tard en exergue de L’Étang de Berre.)
(Illustration et citation tirées du site).
D’abord, nous avons noté avec intérêt l’information selon laquelle la mairie de Martigues , qui a dû entreprendre de lourds travaux dans la maison de Maurras (1), attend avec impatience l’ « achèvement de ces travaux, la réhabilitation du jardin et leur réouverture au public, ainsi que celle de la bibliothèque dont les ouvrages, mis à l’abri des termites, attendent depuis des années au fond de dizaines de caisses le jour où un lecteur viendra enfin leur rendre hommage, dans une Bastide refaite à neuf ! »
« Il en est de même, nous dit le message, des services municipaux de la Culture, de Madame la conservatrice du Musée Ziem et de toute son équipe ». On ne peut que s’en réjouir, et formuler le même voeu que le site Maurras.net : « Souhaitons que l’année qui s’ouvre voie enfin l’achèvement des travaux…. »
La deuxième chose qui nous a fait plaisir, disons-le simplement, c’est la lecture des paragraphes suivants :
» …Quant à nous, nous poursuivrons sans faiblir en 2009 le développement du site Maurras, votre site, afin qu’il soit toujours plus complet et plus attractif. Trente mois après sa création, nous restons sur la même ligne, celle d’une qualité sans faille et d’une documentation aussi complète que possible des textes que nous mettons en ligne. C’est un travail de longue haleine, parfois fastidieux, mais qui ne doit laisser aucune place aux erreurs, aux imprécisions ou aux omissions.
L’édifice se construit donc lentement, mais de façon cumulative ; contrairement au livre, l’édition électronique n’est jamais épuisée, jamais introuvable ; elle reste disponible, en permanence, sur les cinq continents, gratuitement et immédiatement. Avec le temps, la richesse et la diversité de votre site préféré deviennent appréciables ; rien que pour la bibliothèque des œuvres maurrassiennes, nous comptons en ce début 2009 pas moins de 76 entrées.
La fréquentation progresse en rapport ; nous avons régulièrement plus de 200 visiteurs uniques par jour, presque 3000 par mois ; le nombre de téléchargements est en constante augmentation. Jamais sans doute le rayonnement de l’œuvre maurrassienne n’aura connu en si peu de temps un telle accélération.
Il y a deux ans, on trouvait en ligne divers textes de Maurras, numérisés à la va-vite par des bonnes volontés mais souvent emplis de coquilles, peu ou pas du tout documentés, et souvent aussi placés en mauvaise compagnie sur des sites amateurs. Ils existent toujours, mais on ne les voit plus ; désormais, ce sont vers nos versions, fiables et annotées, que les moteurs de recherche orientent les internautes. Et la rançon de notre succès, c’est que nous sommes maintenant pillés sans vergogne… mais c’est la loi du genre, l’hommage du vice à la vertu. Nous ne nous en plaignons pas trop. »
Là est l’explication de l’expression que nous avons choisi d’employer dans notre titre. Il ne s’agit pas de flatter qui que ce soit, ni de tomber dans une dythirambe facile. Nous faisons partie de ceux qui savent et comprennent que la tâche à laquelle s’est attelé le site Maurras.net est ardue et immense, souvent difficile, parfois ingrate. Mais que c’est une Oeuvre, et que ceux qui la réalisent sont des Ouvriers, au sens plein et fort de ce mot si beau.
Nous apprécions le travail de l’équipe qui s’attelle à cette Oeuvre de longue haleine, nous le consultons régulièrement, nous nous en faisons tout aussi régulièrement l’écho. Il est donc juste d’exprimer de temps à autre de légitimes encouragements à ceux qui les méritent.
Et comme nous souhaitons un développement toujours plus important au site, de le dire, en toute simplicité, en toute amitié….
(1) : non seulement pour préserver la Maison des termites, mais pour stabiliser les murs porteurs qui commençaient de se désolidariser suite à un affaissement du terrain,
Au nom de l’AAMCP et de tous les ouvriers petits ou grands de Maurras.net, merci de ces bons vœux croisés !