Audiar … À relire sans modération ! Malgré l’avalanche de paroles grossières, supportables en raison des vérités qu’elles expriment et du rire que, malgré tout, elles suscitent …
– « On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis. »
– « Si on mettait un point rouge sur la tête de tous les cons, le monde ressemblerait à un champ de coquelicots ! »
> – « Moi, les dingues, j’les soigne, j’m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins d’Paris qu’on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle… Moi, quand on m’en fait trop, j’correctionne plus, j’dynamite, j’disperse, j’ventile. »
– « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. » (Les tontons flingueurs)
– « Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d’urgence on épouse. » (Les barbouzes)
– « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent. » (100 000 dollars au soleil)
– « La tête dure et la fesse molle, le contraire de ce que j’aime. » (Comment réussir quand on est con et pleurnichard)
– « Un pigeon, c’est plus con qu’un dauphin, d’accord, mais ça vole. » (Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages)
– « Mais pourquoi j’m’énerverais ? Monsieur joue les lointains ! D’ailleurs je peux très bien lui claquer la gueule sans m’énerver ! » (Le cave se rebiffe)
– « Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner. » (Le Pacha)
– « La justice c’est comme la Sainte Vierge. Si on la voit pas de temps en temps, le doute s’installe. » (Pile ou face)
– « Si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. » (Un singe en hiver)
– « Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche. » (Un taxi pour Tobrouk)
– « Vous savez quelle différence il y’a entre un con et un voleur ? Un voleur de temps en temps ça se repose. » (Le guignolo)
– « Dans la vie, il faut toujours être gentil avec les femmes même avec la sienne. » (Série Noire)
– « Je suis pas contre les excuses, je suis même prêt à en recevoir. » (Les grandes familles)
– « Il vaut mieux s’en aller la tête basse que les pieds devant. » (Archimède le clochard)
– « Quand on a pas de bonne pour garder ses chiards, eh bien on n’en fait pas. » (Mélodie en sous-sol)
– « Plus t’as de pognon, moins t’as de principes. L’oseille c’est la gangrène de l’âme. » (Des pissenlits par la racine)
– « Deux milliards d’impôts ? J’appelle plus ça du budget, j’appelle ça de l’attaque à main armée. » (La chasse à l’homme)
– « Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C’est dire si, dans ma vie, j’en ai entendu, des conneries. » (Un idiot à Paris)
– « Le flinguer, comme ça, de sang froid, sans être tout à fait de l’assassinat, y’aurait quand même comme un cousinage. » (Ne nous fâchons pas)
– « A travers les innombrables vicissitudes de la France, le pourcentage d’emmerdeurs est le seul qui n’ait jamais baissé. » (Une veuve en or)
Signé : Michel Audiard
lis et retient
Les citations de Michel AUDIARD n’ont pas pris un ride, toujours d’actualité
Désolé, mais je ne suis pas fan d’Audiard et de ses saillies souvent limites comme par exemple: celle ci : Quand on n’a pas de bonne pour garder ses chiards, eh bien on n’en fait pas »! Son cinéma ou celui qu’il a inspiré ne vaut pas celui de Pagnol à la gouaille bien provençale, mais qu’on revoit avec émotion chaque fois, car derrière ses histoires marseillaises, on s’élève bien au niveau de la tragédie antique, revue par par tout un art de vivre, toute une civilisation qui nous appartient ( appartenait! ) Audiard enferme ses héros dans un monde artificiel, , une fausse gouaille, , mais est-ce le meilleur,?,?Pagnol , les élève et nous avec. D’ailleurs le cinéma français ne ‘est jamais relevé de l’éradication de notre histoire nationale ( de notre vrai roman national )par régime que nous subissons; sauf pendant la seconde guerre mondiale, où il a du réinventer une histoire ( Carné et d’autres…) Et finalement peu de grands réalisateurs, à part Renoir,, Rohmer , ,Pialat quelques autres sans oublier de jeunes pousses comme Cheyenne Caron., qui tous nous ont un peu débarrassé .de ce type d e cinéma, qui fuit l’histoire,la nôtre! .
Oui,, on se le demande!