Par Gabriel Robin
On est heureux de retrouver ici la plume érudite et les réflexions ne manquant ni d’humour ni de bon sens, de Gabriel Robin [Boulevard Voltaire, 8.09]. L’on aimera cette chronique très actuelle, vivante et de beaucoup d’esprit. Avec notre accord sur le fond, bien-sûr. LFAR
Il est 20 h 30. Vous êtes toujours coincé dans les bouchons. Pour une fois, ça ne roule pas trop mal, à peine 35 minutes pour parcourir 1,5 kilomètre. Vite, votre famille vous attend dans le T2 de 55 mètres carrés que vous louez pour la modique somme de 1.600 euros par mois. En arrivant devant votre immeuble, vous constatez que les poubelles jonchent le bitume, certaines littéralement éventrées sur le trottoir, laissant s’échapper des seringues usagées. Quelques migrants errent dans la rue, vous proposant un petit remontant chimique. La nuit durant, vous devrez supporter les bruits de bagarre et les voitures sur le périphérique, tout en repensant au montant de la taxe d’habitation. Vivement les Jeux olympiques et la prochaine Gay Pride !
Car, vous l’ignorez peut-être, mais l’état de la capitale n’a aucun rapport avec l’action de l’édile socialiste. D’ailleurs, si vous remettez en question ses choix et son bilan, cela s’explique probablement par la nature torve de votre personnalité. Vous ne voulez pas du « plan vélo » ? Vous cherchez tout simplement à préserver les « petits intérêts » de vos « petits lobbies ». Paris vous semble mal administrée par l’actuelle majorité ? L’ombrageuse Anne Hidalgo a la réponse :
« Je suis une femme, donc ça, déjà, c’est un point très important. Pour la fachosphère, je revendique mon origine espagnole, j’ai la double nationalité. Blasphème ! Donc, je pense que ça les irrite au plus haut point. Je suis une femme de gauche, je l’assume, je le revendique. Je suis une femme qui porte l’écologie, un humanisme, et qui dirige la plus belle ville du monde, donc, voilà, je l’explique par ça. Mais toute ma vie, je me suis engagée contre les racistes, les xénophobes, les antisémites et les gros machos, et je vais continuer. »
Je préfère Penélope Cruz à Anne Hidalgo. Je n’en reste pas moins un misogyne hispanophobe. L’hispanophobie est un racisme autorisé, méconnu et dont la violence reste souvent sous-estimée. Comme chacun le sait, les Français ont encore le traité des Pyrénées en travers de la gorge. Pis : les « réacs » parvenus au pouvoir déclareraient la guerre à leurs voisins ibériques pour rattacher la Catalogne et l’Aragon au Roussillon. Heureusement que des humanistes convaincus, attachés aux valeurs les plus positives de notre République, veillent. Anne Hidalgo est de ceux-là.
Il est important que les champions du bien universel soient protégés contre les propagandistes les plus zélés de la haine, cet ignoble marigot de xénophobes et de réactionnaires. Faisons plus simple en interdisant toute critique visant l’action de la mairie de Paris. Elles n’ont qu’une explication possible : vous haïssez les femmes d’origine espagnole. •
elle fait l’inverse de ce qu’il faut faire:*
un voiture qui roule très lentement consomme le double ou le triple, donc le 30 Km/h est une ânerie,
le manque de places de stationnement oblige à en chercher , pendant ce temps, nous polluons.
Et lors de embouteillages, le » sur place » pollue encore davantage. Un moteur qui tourne au ralenti brûle moins bien le carburant ou le combustible.
Conclusion : sa politique de la ville est un contre sens, dénué de tout bon sens !
elle fait l’inverse de ce qu’il faut faire:*
un voiture qui roule très lentement consomme le double ou le triple, donc le 30 Km/h est une ânerie,
le manque de places de stationnement oblige à en chercher , pendant ce temps, nous polluons.
Et lors de embouteillages, le » sur place » pollue encore davantage. Un moteur qui tourne au ralenti brûle moins bien le carburant ou le combustible.
Conclusion : sa politique de la ville est un contre sens, dénué de tout bon sens !
La réaction de la reine des bobos est aussi prévisible que la salivation d’un chien de Pavlov. Pour cette gôche persuadée d’incarner le Vrai, le Bien, il ne peut y avoir de critique à son encontre qui ne manifeste une pathologie ou les plus noirs préjugés (mon Dieu, voilà une expression que je trouve bien discriminatoire et qui me vaudra peut-être des poursuites judiciaires , alors modifions là en » incolores préjugés ») Vous interrogez la légitimité du mariage pour tous ? Vous être un facho ! Vous posez des questions sur l’immigration ? Vous faites revivre les jours les plus sombres de notre histoire ! Vous faites remarques que certains quartiers de Paris ressemblent de plus en plus à des bidonvilles ? Vous êtes un affreux pétainiste ! On sent que cette gôche politiquement correcte rêve d’instaurer la censure et le délit d’opinion. Dans le monde merveilleux de la reine des bobos, les seuls parisiens intéressants sont les bourgeois (de gôche bien entendu) qui flânent et vont courir les antiquaires et faire leurs courses dans les boutiques bio en vélo avant de se rendre à la dernière manifestation de soutien aux migrants. Il y a aussi des vraies personnes, vous savez, des gens qui travaillent, qui ont besoin de prendre leur voiture, Mais pour Mme Hidalgo ils sont quantité négligeable. Après tout, ils n’ont qu’à rester en banlieue afin qu’à Paris on se retrouve enfin entre soi.
Comment se fait-il que les Parisiens, aient pu voter pour cette « citoyenne » au sens révolutionnaire du terme. Pour ma part, risquant de ne pouvoir me garer je ne vais plus à Paris, il ne manque pas de villes qui acceptent ceux qui y viennent dépenser leur argent
Comment peut -on dire du mal de cette femme délicieuse qui fait tellement pour le bon peuple ?
Elle fait venir du sable et des palmiers à grand frais pour donner un décor exotique aux bords de Seine et changer l’été le quotidien des exclus de la côte d’Azur .. Elle offre un abri aux sans vêtements qui à Vincennes peuvent se croire dans un camp de nudiste . Elle fabrique un boulevard pour que les cyclistes s’épanouïssent et que les voitures en file indienne puissent à loisir les regarder doubler. Elle fait des décorations ravissantes et joyeuses au bleu de méthylène pour Les Champs Elysées à Noël sans oublier les rangées interminables de boutiques de pacotilles de bazar qui n’ont rien à y faire mais rappellent intélligement que Noël est commercial et non religieux.
On ne compte pas ses bienfaits son économie et ses sourires..
N’oublions pas aussi le côté folklorique avec les SDF et leurs bouteilles sur les bancs de l’Avenue Victor Hugo, les bonnes odeurs d’urine dans les rues entourant la Statue de la République le bruit la pollution et les rats qui circulent en plein jour dans les jardins des Tuileries.
Il est loin le Paris de Chirac ! Et le mien n’a plus rien à voir avec cet enfer.