Métro de Londres, après l’attentat
Publié le 25 août 2017 – Réactualisé le 16 septembre 2017
Ainsi de Barcelone à Rotterdam, en passant par Paris, de l’Espagne aux Pays-Bas, axe historique s’il en est, de Londres à Berlin, de Nice à Birmingham ou à Turku, sur la Baltique, dans la lointaine Finlande, se dessine aujourd’hui toute une cartographie de la nouvelle offensive de l’Islam contre l’Europe, sans plus laisser beaucoup d’espaces, de peuples, d’Etats, à l’écart de la menace, à l’abri des objectifs et des coups islamistes ; sans plus laisser passer beaucoup de temps, non plus, d’un attentat à l’autre : ainsi l’Angleterre vit, en ce moment, au rythme d’un attentat par mois.
C’est aujourd’hui le continent européen qui est globalement visé. L’Europe doit s’y résigner, l’admettre, en prendre conscience : une guerre lui a été déclarée, lui est menée, sans-doute d’un type nouveau à l’ère contemporaine, mais une guerre tout de même, dont le front n’est pas une ligne discernable, dont les combattants ne portent pas l’uniforme d’une armée régulière, sont dissimulés, mobiles, imprévisibles, et peuvent frapper n’importe où, n’importe qui.
Cette guerre, on le sait, peut durer longtemps, elle oppose des adversaires inégaux, les islamistes étant plus déterminés à nous agresser, nous vaincre et nous soumettre, que nous à les mettre hors d’état de nuire, plus sûrs de leur cause que nous de la nôtre.
Dans ce combat, malgré la disproportion des forces en présence – qui est bien-sûr en notre faveur : les terroristes ressortent rarement vivants de leurs entreprises, les forces de l’ordre les tuent presque à tout coup – notre faiblesse pour l’essentiel est de deux ordres :
1. L’extrême fragilité de notre « civilisation » de type postmoderne, déracinée, décervelée, déculturée, atomisée et au sens profond démoralisée, sans fierté, sans convictions, petites ou grandes. Et la liste n’est pas close.
2. L’extrême débilité de nos institutions politiques et des hommes qui les incarnent. (Ce qui inclut les femmes).
A de rares exceptions près, toutes à l’Est, cette constatation vaut pour l’ensemble de l’Europe, à commencer par le semble-couple franco-allemand. La chancelière Merkel – à qui l’on a attribué, y compris parmi nous, bien plus de qualités politiques qu’elle n’en a vraiment – l’a amplement démontré lorsqu’elle a appelé plus d’un million de migrants à entrer en Europe. A la vérité, la médiocrité des dirigeants européens fait presque pitié.
Ainsi, nous ne comprendrons rien à la lutte antiterroriste, nous ne la mènerons pas efficacement, tant que nous ne nous rendrons pas compte que le mal est plus en nous qu’en nos assaillants ; tant que nous continuerons à vociférer stupidement en priorité contre l’islam sans nous apercevoir que le mal principal est d’abord en nous-mêmes.
Cette nécessaire autocritique, nous devons l’accomplir non pas comme une repentance vulgaire, au sens de la doxa, mais au contraire pour retrouver, revivifier, notre fond vrai. Celui qui nous vient de la lointaine Histoire française et européenne, car au delà de la hideuse caricature bruxelloise, l’Europe, aujourd’hui, se retrouve d’une certaine manière unie contre un danger commun, comme il lui est déjà arrivé de l’être, en d’autres temps, sinon pareils, du moins semblables.
Ce n’est pas une équation simple, mais elle est vraie : sans un retournement politique et social profond, qui remette en cause jusqu’à nos démocraties sous leur forme européenne actuelle et nos sociétés version postmoderne, nos chances de sortir, rapidement ou pas, vainqueurs des islamistes sont bien faibles et sans portée. •
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Ce que nous vivons aujourd’hui est un mal qui ronge la France et l’Europe depuis les « lumières » et la révolution dite française. L’islam profite de cette faiblesse pour s’infiltrer. Pour notre plus grand malheur, l’idéologie jacobino-marxiste règne toujours en maître en Europe. L’internationalisme cher à Robespierre et Lénine n’est pas mort. C’est d’abord là qu’il faut frapper, en commençant pas les médias. A quand le Nuremberg du communisme ?
Il y aurait eu un » attentat » à Londres. Soit ! Mais il n’y a pas eu de morts et on peut se demander pourquoi une telle couverture médiatique d’un simple fait-divers. Non, ce qui m’inquiète moi, c’est la montée de l’islamophobie dans notre pays, prenant prétexte de n’importe quel incident pour se développer. Peut-on encore accepter que soit trop souvent accolés les mots d’islamisme et de terrorisme ? Cela ne risque-t-il pas de porter atteinte au vivre-ensemble à une époque où justement de nombreux historiens nous invitent à redécouvrir les racines musulmanes de notre histoire et de notre culture ? Que seraient Montaigne ou Descartes sans la richesse des écoles hanbalites ou mutazilites ? La cathédrale de Chartres aurait-elle été possible sans les leçons architecturales des mosquées de Cordoue ? Etc. Les questions méritent d’être posées. D’ailleurs qui nous dit que des musulmans soient réellement impliqués dans ces faits-divers trop médiatisés ? Nos amis espagnols de Podemos n’incriminent-ils pas l’État fasciste post-franquiste ? De la part de ce dernier en effet, toutes les provocations sont à craindre ! Il faudrait donc fouiller un peu mieux. mais peut-on attendre la vérité d’enquête de polices gangrénées par le racisme, la haine de l’Autre ? Quand on pense à ce que nous dit le sondage publié aujourd’hui par le Figaro, ce journal de la bourgeoisie la plus réactionnaire ! 53%des français estimeraient que le nombre des immigrés est trop élevé ! 64% pensent qu’il y aurait des terroristes cachés parmi les réfugiés ? Comment de tels préjugés nauséeux, dignes de jours les plus sombres de notre histoire peuvent-ils encore librement s’exprimer ? Nous avons pourtant dans notre pays des associations qui luttent contre l’expression de telles idées ! J’ai parfois honte d’être français, et d’appartenir à ce pays qui a produit Pétain, la rafle du Vel d’Hiv, la torture en Algérie. Il est vraiment temps qu’un sang moins impur vienne renouveler la France. Mais dans notre sombre époque, il y a cependant des raisons de se réjouir et la science comme toujours vient aider à combattre les préjugés. Des paléoanthropologues viennent de nous apprendre que les européens ne seraient en fait que des africains dépygmentés ! Voilà qui nous rassure et qui nous montre que lorsque des immigrés viennent chez nous, ils viennent en fait chez eux rejoindre leurs cousins dénaturés. Et comme le disait le regretté Alexandre Vialatte en terminant ses articles,, » C’est ainsi qu’Allah est Grand ».
Il s’énonce, ici ou là, qu’une volonté de monter les communautés religieuses les unes contre les autres serait à l’origine de telles informations mises en avant comme le signale, ci-dessus, Jean de Maistre. C’est possible. Le fait est que nombre de musulmans tiennent à se distinguer de courants wahhabites qui, eux, sont le plus souvent à l’origine d’actes terroristes. Dans le même sens, on ne peut pas non plus faire l’impasse sur les tensions qui existent entre Chiites et Sunnites, exploitées sans doute, elles aussi, pour monter les uns contre les autres et provoquer crises, voire pis encore.
Il est dommage que monsieur de Maistre ne fasse pas partie du fait divers de Londres. Cela nous aurait évité de lire de telles inépties
comme en l’occurence l’humour n’est pas de mise je pense qu’il faut complimenter l’auteur pour son talent de provocateur.
Il est dommage que monsieur de Maistre ne fasse pas partie du fait divers de Londres. Cela nous aurait évité de lire de telles inépties
comme en l’occurence l’humour n’est pas de mise je pense qu’il faut complimenter l’auteur pour son talent de provocateur.
Il s’agissait bien sûr d’une galéjade et je ne faisais qu’imiter les propos si typiques du politiquement correct qui est la doxa dominante dans notre pauvre France.
Je suis étonné que vous n’ayez pas compris que ces propos n’étaient pas les miens, mais un condensé des affirmations qui se tiennent dans certains milieux de la pensée dominante, présenté sous une forme que je souhaitais ironique, mais sans doute ai-je échoué puisque vous avez cru que c’étaient là mes convictions. Mais je précise que les gauchistes de Podemos ont réellement incriminé l’État espagnol et que des intellectuels politiquement corrects ( je pense aux auteurs de l’histoire mondiale de la France, si appréciée par le Boboland ) nous invitent à nous pencher sur nos racines sarrasines !
Bonne leçon pour moi qui me plaint sans cesse du manque d’humour ambiant .. Il faut dire que le sujet est épineux et ne donne pas vraiment envie de plaisanter .
Nous vivons un peu trop sur les nerfs et le politiquement correct jusqu’à l’absurde n’a plus de limite.
Ce qui m’avait pourtant étonné le plus c’ést que notre journal laisse passer votre post …
Vous auriez même pu ajouter qu’en France nous avons des « déséquilibrés » pas des terroristes .
(le Pardon de cette réaction trop rapide et épidermique)
Vous recherchez certainement des contradicteurs ! Voici une belle analyse politico médiatique
En effet j’aurais dû parler des » déséquilibrés dont les actes sont tout de même très surprenants parce que dans leur quartier, tout le monde les appréciait, ils étaient si gentils, serviables, aidaient les vieilles dames à traverser la rue. Non vraiment nous ne comprenons pas etc. etc. »
Nous sommes des fachos racistes sexistes homophobes xenophobes ringards et complëtement cons
Pour ce qui est de la dernière étiquette que j’utilise rarement je pense qu’elle est bien la seule qui convient , seulement ça n’a qu’un temps et quand il y a un « réveil de l’innocent » le mouton peut devenir enragé.