Le 16 avril 2022 lors d’une manifestation contre l’extrême droite, ils avaient pris des mains le drapeau arc-en-ciel, emblème des militants homosexuels, des mains de deux étudiantes.
D’après le Courrier Picard, ils ont ensuite posé fièrement en train de le piétiner et d’uriner dessus.
Le 26 Avril ces militants ont vu la police débarquer à leur domicile pour une perquisition qui a permis de retrouver le drapeau LGBT.
Jugés en comparution immédiate, ils écopent de 4 à 6 mois de prison avec sursis pour homophobie et d’un stage de citoyenneté, dont on se demande en quoi il peut consister.
Visiblement il est beaucoup plus tolérable d’afficher ses préférences sexuelles à la vue de tous que ses convictions politiques !
Le drapeau tricolore na pas eu le droit au même respect puisque des policiers ont pu l’arracher des mains des manifestants antipass et le jeter par terre. Aucune sanction.
C’est là toute la doctrine maçonnique : mettre ce qui est en haut en bas et ce qui est en bas en haut.
Nous observons d’une part, le laxisme des juges pour des faits de violences graves, comme dans l’affaire du viol de la jeune Shaïna où les coupables n’ont été condamnés qu’à de la prison avec sursis.
D’autre part, nous assistons à la radicalisation d’un système judiciaire dont la priorité semble être de pourchasser et punir toute opinion divergente à l’idéologie obligatoire.
Ce n’est plus du deux poids deux mesures mais la mise au pas en règle des esprits droits et libres qu’on veut empêcher de s’exprimer.
Le Lgbtisme serait-il devenu religion d’Etat ? ■
L’appareil judiciaire a toujours été un outil politique au service du pouvoir. L’indépendance de la justice est un mythe et je recommande la lecture du journal 1939-1945 de l’avocat Maurice Garçon pour s’en convaincre. Aujourd’hui, l’appareil judiciaire est au service du politiquement correct et de ses délires idéologiques. Le prétendu délit d’homophobie est quelque chose que la loi, quand elle aura retrouvé la raison, devra abolir. Commettre une agression contre une personne au vu de ses préférences sexuelles est bien entendu condamnable, cela va de soi. Mais le délit d’homophobie ne vise pas seulement les actes mais aussi les opinions. Il est désormais interdit d’avoir une opinion négative à l’égard de l’homosexualité et nous sommes tenus de la célébrer. La loi et les médias visent désormais à promouvoir l’homosexualité et ce que Freud appelait sans état d’âme les perversions. Depuis la funeste loi Pleven, la liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin en France. La liberté d’opinion, c’est aussi la liberté de proférer des âneries, voire des choses moralement inacceptables, quitte ensuite à pouvoir les critiquer avec des arguments et non pas avec des poursuites judiciaires. Dès que l’on profère une opinion, elle risque de heurter certaines convictions et sensibilités et pour éviter cela, il n’y a plus qu’une solution, interdire la proclamation de toute opinion. De fait, les lois liberticides visent à interdire de débattre de certains problèmes, l’islam, l’immigration, la promotion des perversions. En France, il faut faire très attention à ce que l’on dit, la XVII° chambre correctionnelle veille. À ce titre, je préfère le premier amendement de la constitution américaine qui stipule qu’il interdit au Congrès des États-Unis d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression, la liberté de la presse ou le droit à « s’assembler pacifiquement ». La liberté d’expression est totale, ou elle n’est pas.
Très intéressante mise au point de Jean de Maistre. La France et ses insuffisantes protections des libertés n’est pas ou plus « le pays des libertés » contrairement à ce que certains clament un peu vite et en toute ignorance des réalités en espérant recueillir ces cocoricos mais ceci n’est pas vraiment une découverte.
Maistre a parfaitement raison. En fait les juges en question sont de bien faibles juristes. Ils confondent les injures et injustices à l’égard des personnes, injustices condamnées par la loi, et la critique des comportements de ces personnes protégées par la loi, ou même la critique de la loi elle-même, que le Droit ne peut condamner, à moins qu’elle ne soit le fait des hommes chargés de l’exécuter. Cette confusion n’est pas seulement une bourde juridique, elle rend impossible l’expression d’une pensée divergente, et à ce titre, détruit toute liberté à la racine.