Ces rubriques de JSF (Dans la presse et Sur la toile) sont destinées à ne pas nous satisfaire de l’entre-soi. A être familiers des analyses et de la pensée de ceux qui nous entourent, parfois très proches, parfois adversaires. Et qui exercent une influence forte sur l’opinion et l’intelligence françaises. A condition d’exercer notre réflexion propre, nous nous y enrichissons et souvent nous créons par là des contacts qui portent leurs fruits. Car nos idées, nos articles, aussi séduisent, bien au-delà de nos cercles. Ainsi, d’ailleurs de Zemmour lui-même, à l’évidence. Parfois plus – ou mieux – Action Française que nous ! (Mais pas tout à fait tout de même). Nous ne reprenons pas ces analyses venues d’ailleurs en les multipliant pour faire nombre. Nous les choisissons pour leur intérêt politique et leur utilité pour l’expansion de nos idées. Nous les discutons… En bref, nous ne faisons pas du vrac.
L’immense travail de réinformation de l’opinion française et même de formation politique tout court, qu’Eric Zemmour accomplit chaque jour en défense de la nation définie par son Histoire, son héritage, nous en apprécions l’importance, la qualité, la pertinence. Et nous savons que cela porte. Loin. Il y a pourtant quelques points – dont certains importants – sur lesquels nous nous trouvons en désaccord avec lui. Nous les dirons lorsque se présentera l’occasion de le faire en toute amitié d’esprit. Ici, Zemmour est tout occupé de stratégie politique. Comme l’était Maurras : tout envisager pour inverser la mécanique de nos malheurs. Au service de quoi ? De cette France que définit la phrase plus capétienne encore que gaullienne que nous avons choisi de mettre en exergue de son article. [Éric Zemmour, Figaro, 5 juin].
La France n’est pas seulement une République mais aussi, mais surtout, un « peuple de race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-romaine »
Ils ont sorti les orgues de Staline. La gauche institutionnelle a sonné le tocsin. Les éditorialistes ont lancé les premières salves. Les politiques sont tapis derrière, attendant leur heure. Leur cible privilégiée du jour a pour nom Michel Onfray et la création par ses soins d’une revue intitulée Front populaire. Il a droit à tous les qualificatifs éculés : fasciste, collabo, vichyste, etc. Leur cible est d’autant plus détestée qu’elle vient de chez eux, de leur camp, de cette gauche matérialiste et hédoniste, proudhonienne et libertaire, qui les ravissait naguère par son anticatholicisme féroce.
Mais le gaillard n’est pas du genre à tendre l’autre joue et rend coup pour coup. Il a compris, lui, que les temps avaient changé et qu’à l’heure de l’islam conquérant, «mettre une claque à sa grand-mère» n’était plus opportun. La gauche en veut d’autant plus à Onfray qu’elle a bien compris l’enjeu idéologique et politique: il s’agit de rassembler les deux pans de droite et de gauche du souverainisme. Cette initiative a déjà été tentée il y a vingt ans par Charles Pasqua, Jean-Pierre Chevènement et Philippe de Villiers. Mais les républicains des deux rives ne sont jamais parvenus à construire ce pont qui scellerait leur alliance. Entre-temps, ils ont été pris de vitesse par Emmanuel Macron qui a réussi, lui, l’union des bourgeoisies des deux rives: les libéraux de droite et les libéraux de gauche. Comme si Macron avait rassemblé le camp du oui à Maastricht, tandis que le camp du non restait obstinément divisé.
De nombreuses voix de la droite souverainiste, intellectuels et journalistes, ont rejoint l’entreprise d’Onfray. D’autres clubs, chapelles, individualités rament dans le même sens. Des pétitions sont signées en commun. Le souverainisme a repris des couleurs depuis que cette épidémie de Covid-19 a montré les conséquences de la mondialisation et de la désindustrialisation, qui nous ont rendus à la fois démunis et dépendants. Emmanuel Macron parle désormais de souveraineté nationale, même s’il ajoute aussitôt, dans un «en même temps» qui détruit la cohérence de son propos, la «souveraineté européenne».
Deux rives
C’est le danger pour le souverainisme que d’être repris par tous, y compris par ses ennemis les plus farouches. Si les républicains des deux rives s’agitent sur le plan intellectuel, les partis politiques restent de marbre. La France insoumise combat «l’islamophobie» et soutient les émeutiers noirs de Minneapolis, comme si elle était devenue une annexe partisane du mouvement décolonial. Marine Le Pen, elle, fait l’éloge du général de Gaulle et rêve d’une alliance avec LFI qui révulse les militants mélenchonistes.
Ce n’est pas un hasard. Le vrai clivage au sein du mouvement souverainiste est identitaire. La question de l’immigration, de l’islam, des frontières et de la préférence nationale, de la France qui n’est pas seulement une République mais aussi, mais surtout, un «peuple de race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-romaine», selon la célèbre formule du général de Gaulle, cette question est la mère de toutes les batailles. Pour l’avenir de la France et, donc, pour le rassemblement des souverainistes des deux rives. ■
Chers amis,
Tous ces groupes anti… quelque chose mais surtout pro-gauchiards et pro-chaos sont là sur le devant de la scène et s’affichent dans les médias pour instaurer le désordre social et politique!!
Ils bafouent l’autorité même de l’Etat en manifestant alors que c’est interdit, en n’obéissant à aucune règle sauf la leur. Le danger n’est pas à venir, il est déjà là. Ils contestent tout ce qui ne correspond pas à leur mouvement, à leur idéologie totalitaire. Ils ne souhaitent qu’une seule et unique chose, imposer par la force, leur pensée raciste au détriment de toute autre. Eux qui, soi-disant, sont de grands démocrates, ne sont au final que des terroristes de l’intérieur. Ils n’acceptent aucune contradiction. Onfray comme Zemmour sont des pragmatiques et leurs idées font tâche d’huile dans la société … et ça ils ne l’acceptent pas. En revanche, ils voudraient nous imposer leur dogme, leurs règles, leurs « valeurs ». Michel Onfray, penseur de gauche (ou de droite) est un libre-penseur… et la liberté (de penser différemment) est honnis par cette gauche.
Chers amis lecteurs, attention : nous assistons à un renversement total et médiatique des valeurs sociétales et politiques! Soyons prêts à y répondre…
C’est exact Monsieur de la girelle de Riou.
Mais j’y pense que veut dire gauche ou extrême gauche en ces temps ou l’esprit n’est plus. En voici un exemple, un détail qui montre l’idéologie ambiante imposée par les industriels mondiaux aidés par des élus et des médias aux ordres :
Monsieur Zemmour a fait remarquer, à la télé que dans les années soixante, les entreprises possédaient un chef du personnel. Et que ces entreprises faisaient la fête de Noël avec leurs employés. Depuis les années quatre vingt ces chefs du personnel se sont transformés en « directeur des ressources humaines », ce qui transforme définitivement l’homme en une » ressource ». Depuis nous sommes entrée dans le « monde de l’esclavage », discrètement certes, mais que vaut de nos jours un emploi, rien. L’employé est devenu une serpillière, une wasingue, on la presse et on la jette. Et là… ni la gauche de la gauche encore moins celle du caviar, ni la droite bien pensante ne se sont offusquées. (Avec la pandémie , on ne les entend plus….Il y a là une ouverture, pour retrouver la pensée souveraine…)
Depuis les publicités mensongères destinées à vendre des produits (pas cher) qui seront achetés par les dits employés , vanterons les ressources humaines , noires, café au lait ou blanche à la télé. Combien de temps accepterons nous encore, que ce monde des riches nous discrédite. Combien de temps allons nous encore accepter qu’un énergumène idiot, qui nous humilie dans ses supposées chansons , puisse aller palper les seins de le statut de Jeanne d’arc, en montant courageusement sur une échelle avec les caméras en aide.
Valeurs sociales valeurs politiques: évanouies. On va donner de l’argent à Renault , il va construire en Chine! Par force d’allocation, nous allons vivre combien de temps encore comme cela?
Oui les souverainistes cités sont les premiers à sortir de la rêverie trompeuse imposée discrètement mais surement sur toute une population Française, mais aussi d’ailleurs, la pandémie aura peut être servi à cela. Ce virus ou son frère nous attend.
Mais il est trés juste ce commentaire le Cosquer de Kerviler !
Les mots ont un sens :
– L’ apparition des D.R.H, au cours des années 80 , choquait ceux qui , dans l’ industrie avaient connu le mot » chef du personnel » . A la fin des années 80 , apparut aussi , dans de grandes entreprises la primauté des financiers sur la » production » ; c’était le ressenti de ceux qui finissaient leur carrière dans ces années et qui déploraient aussi le temps qu’on leur faisait perdre en réunions régulières et sans intérêt, ils disaient » c’est Santa Barbara » , en référence à un feuilleton TV de ces années .
– également , et dans un autre domaine : l ‘ l’Education Nationale , le S.E.G ( surveillant général ) est maintenant le conseiller principal d’éducation , les » pions » ( surveillants ) étant devenus conseillers d’éducation ( ça fait riche )
– pour le commerce , les vendeurs sont désormais des » collaborateurs » ; le chef de rayon est parfois un « pilote »
– à l ‘ hôpital , il n’y a plus de surveillante mais un cadre hospitalier .
et cetera
tout ce qui peut suggérer l’autorité est banni , tout ce qui favorise la vanité promu .