Par Radu Portocala.
Ces brèves réflexions sont parues sur la page Facebook de leur auteur le 16 juin. Un auteur roumain d’origine, qui sait de quoi il parle.
Le particulièrement médiocre* président de la Roumanie, Klaus Johannis (« Cher Klaus », comme l’a cajolé Macron), heureux d’être admis à la table de Zelensky, parmi les grands, était tout sourire.
Il n’y a pas plus de six mois, tous les Roumains qui connaissent encore un peu d’histoire auraient dit que l’Ukraine est un sale pays qui occupe des territoires roumains (héritage du pacte Hitler-Staline du 23 août 1939, qui lui est fort agréable et utile) et que la minorité roumaine d’Ukraine – comme toutes les autres, d’ailleurs – est systématiquement persécutée, entre autres par l’interdiction de pratiquer sa langue.
Mais le « cher Klaus » – très bonne illustration de la formule roumaine « solennel comme l’idiot dans une cathédrale » – n’allait pas casser l’ambiance et gêner ce « cher Volodymyr » en évoquant ces sujets pénibles. Et personne en Roumanie ne lui en demandera de comptes. ■