par Gérard Leclerc
Le Président de la République est intervenu (mardi dernier), d’une façon forte, aux Assises de l’école maternelle à Paris.
Dans les circonstances actuelles, marquées notamment par la radicalisation de certains jeunes, il s’est déclaré partisan de s’attaquer à la cause profonde d’un tel phénomène plutôt que de ne traiter que ses symptômes. Et c’est l’école qu’il a désigné comme le lieu décisif, susceptible de remédier aux carences de notre société : « C’est en construisant cette école de la bienveillance et de l’épanouissement qu’on construira une génération qui trouve sa place dans la société, qui n’aura plus à céder aux pulsions de mort qui finissent par fasciner quelques uns parce qu’ils n’y ont pas construit leur propre avenir. » Il a, il est vrai, modéré cet optimisme éducatif en ajoutant : « Je ne veux pas dire que l’école doit porter et corriger à elle seule tout ce que la société a embarqué d’injustices, de traumatismes ou de dérives, mais elle a beaucoup à faire dans cette entreprise. »
Je ne vois pas, personnellement, des raisons sérieuses pour contredire une telle affirmation. Oui, il est vrai que la formation scolaire est très importante dans la construction de la personnalité et qu’elle peut apporter des moyens de défense contre certaines dérives, ne serait-ce que par le développement du jugement et aussi grâce à l’initiation à une culture générale qui constitue un trésor de sagesse et d’expérience. J’observerai toutefois que l’éducation est aussi soutenue par une philosophie qui ne saurait se définir par une sorte de neutralité devant les grands enjeux de l’existence. En ce sens, l’éducation ne vaut que par les orientations éthiques qu’elle propose à l’enfant et à l’adolescent.
On s’est battu autrefois autour d’une citation attribuée – faussement semble-t-il – à Victor Hugo : « Ouvrir une école, c’est fermer une prison. » Nous savons bien que ce n’est pas vrai et qu’il existe des nations fortement scolarisées qui ont un taux record de délinquants emprisonnés. Une des grandes questions est de déterminer le contenu de l’éducation en référence à notre héritage fondé comme le dit très bien François-Xavier Bellamy sur « des siècles de civilité, de littérature, de philosophie, de science et de foi… » J’ajouterai qu’il doit y avoir une symbiose entre l’école et ce qu’apporte la famille. Une famille qui est la première cellule fondamentale de la transmission et de l’éthique sociale. •
So what? C’est pour débiter de pareils lieux communs que Leclerc prend la parole? Cela fait deux siècles que l’on nous répète que l’école contient tout ce qu’il faut pour transformer la société injuste en un ensemble harmonieux où l’obscurantisme, et aujourd’hui le racisme, puis le sexisme seront abolis. L’éducation nationale française est le plus grand employeur du monde. Oui vous avez bien lu, du monde. Et pour arriver à quoi? Pardonnez ma mauvaise humeur, mais je suis profondément agacé par le fait que LFAR mette en exergue de telles niaiseries.
La mission de l’école c’est la transmission du savoir . La méthode simple et efficace : le rabâchage . Concernant les résultats , cela dépend de la capacité et /où de l’intérêt de l’élève . ( on suppose que les enseignants sont compétents ; la patience et le sens de l’autorité adaptée aux élèves , aux classes font aussi partie de la tâche )
Pour rejoindre Antiquus , l ‘ éducation nationale n’est pas là pour constituer un bassin d’emplois .