Par Guilhem de Tarlé
Red sparrow, un film d’espionnage américain de Francis Lawrence, avec Jennifer Lawrence (Dominika), Matthias Schoenaerts (l’oncle), Charlotte Rampling (Matron), Joel Edgerton (Nake Nash) et Mary-Louise Parker (Stéphanie Boucher).
J’évoquais la Môme Moineau à propos de Lady Bird… nous y voilà presque aujourd’hui avec ce moineau rouge, Red sparrow, adapté du premier roman d’un ancien agent secret, Jason Matthews.
J’ai toujours peur de m’ennuyer, et même de m’empoisonner, en allant voir des films d’espionnage auxquels souvent je ne comprends rien, mais – May, comme dirait Theresa – celui-ci n’est-il pas d’actualité en pleine affaire Skripal quand, faute de savoir gouverner leurs pays respectifs, les dirigeants politiques occidentaux s’efforcent de « réinventer » la guerre froide… et peut-être pire. Est-ce un hasard, d’ailleurs, si le méchant oncle de l’héroïne a un faux air de Wladimir Poutine ?
J’avoue aussi qu’Arthur de Watrigant, de la revue L’incorrect et TV Liberté, avaient retenu mon attention en comparant le décolleté des moineaux à des ceintures d’explosif…
« Mais faut dir’ qu’je m’étais crevé les yeux
En regardant de trop près son corsage… »
(Georges Brassens)
Un thriller violent et érotique mais de bonne facture, dont les rebondissements retiennent l’intérêt pendant deux heures vingt au cours desquelles on ne cesse de se demander qui trahit qui ?… Et il n’est pas sûr que l’on puisse y apporter une réponse. •
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.