Par Jean de Maistre*.
Je comprends tout à fait les inquiétudes de cette universitaire et je les partage.
Prenant conscience de mieux en mieux à quel point la réalité peut être réactionnaire et même légèrement facho, comme on dit dans certains milieux, j’ai décidé de créer un nouveau mouvement politique, le P.A.R, Parti pour l’Abolition du Réel.
Je rêve d’un monde enfin débarrassé de toutes les formes de discrimination et des pesanteurs du passé (le pass, pouah !) où les chauves puissent se faire des dreadlocks, où les cul-de-jatte puissent enfin courir le 100 mètres haie, où les hommes, je veux dire les mâles de l’espèce puissent enfin couver les œufs auxquels ils ont donné naissance, où il soit possible de changer de sexe dix fois par jour afin de ne pas être figé dans une identité. D’ailleurs je remarque que les défenseurs des LBGTQIZTHFRZOI ne vont pas assez loin, en effet, iels (voyez comme je suis correct) ne font rien pour lutter contre la dendrophilophobie, la phobie de l’amour des arbres (attention aux aiguilles si ce sont des sapins) contre l’arachnophilophobie. Si on veut aimer une araignée, qui aura le front de vous l’interdire, je vous le demande !
Trêve de plaisanteries, nous sommes dans ce que le très regretté Philippe Muray appelait la cage aux phobes. Assister aux développements de cette pathologie mentale qu’on appelle le progressisme nous donne à peu près chaque jour de nouvelles occasions de nous dérider. ■
*Commentaire du 18.07.2022
Article à lire…
Dire qu’un homme ne peut être enceinte, est-ce transphobe ? Mais c’est que notre monde est tombé sur la tête !