BILLET – La nouvelle coalition qui aurait dû être au pouvoir en Italie, entre les deux partis qualifiés de populistes (la Ligue et le M5), a effrayé les capitales européennes et les milieux économiques. [RTL 22.05]. Au point que le président de la république italienne a décidé en quelque sorte d’interrompre le processus démocratique et tente de constituer un gouvernement de techniciens de ligne politique opposée à celle des vainqueurs des dernières élections législatives. Crise italienne et européenne inédite dont il est pour l’instant impossible de prévoir les suites. Zemmour commente ici la situation de l’Italie face aux institutions européennes mondialisées. LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour
Salvini connait le sens des mots et des symboles politiques. Un serf, ce n’est pas tout à fait un esclave, mais ce n’est surement pas un citoyen. Un serf, au Moyen-Àge, a contracté des liens d’allégeance avec son seigneur qui lui permettent de vivre, mais font qu’il n’est pas un homme libre. Ce régime s’appelle la féodalité. •
incroyable quand même ! matarella a passé outre des aspirations des électeurs Italiens ……
ou est la démocratie . C’est donc bien les caciques de Bruxelles qui imposent leurs loi ……….aux
peuples d’Europe
Le Financial Times ne peut être une référence de confiance, que lorsque l’on sait à qui on a à faire avec ce journal.Disons, pour faire court, que dans le grand monde d’information, britannique,c’est un quotidien de centre gauche, imbu de la supériorité insulaire britannique dans tous les domaines.
Son objectivité est quasi nulle en matière politique, ou religieuse.
Incroyable, dites-vous ? Souvenons-nous du referendum du 29 mai 2005 … les électeurs ont été bafoués par Nicolas Sarkozy et la mafia bruxelloise avec le traité de Lisbonne, ce n’était pas mieux, hélas !
Il y a pourtant des mesures institutionnelles simples pour éviter la crise italienne : nomination des chefs d’État par la Commission européenne (après consulation des experts du FMI, de la Banque mondiale, de l’OMC et de la banque Goldman-Sachs), la nomination des ministres devant être avalisée par Jean Claude Juncker. Rétablissement du suffrage censitaire et de la distiinction citoyen actif/citoyen passif. Pour être citoyen actif et donc être titulaire du droit de suffrage, il faudra être urbain, diplômé et avoir un revenu annuel de plus de 500 000 euros, les pauvres, les sans-dents, les incultes étant par définition inaptes à reconnaître les beautés du libre-échange et de la mondialisation heureuse. Le rôle des parlements sera purement consultatif, leur tâche essentielle étant de traduire en lois les directives européennes établies par des experts financiers. Plus quelques mesures de type juridique : toute question à propos de l’immigration sera assimilée à un crime contre l’humanité et poursuivi comme tel par la Cour européenne des droits de l’homme. La critique publique du libre-échange sera passible de poursuites judiciaires.