Marée de jeunes Algériens agglutinés devant les services consulaires français pour décrocher le visa-sésame ! © Copyright : DR
Par M’Hamed Hamrouch
Une analyse documentée publiée par notre confrère le journal marocain en ligne Le360 [28.05], analyse qui ne fait que confirmer la gravité de la situation algérienne et nos inquiétudes pour la France, souvent exprimées dans ces colonnes. LFAR
L’Algérie compte le deuxième plus grand nombre de ressortissants en situation irrégulière en France et plus de dix mille Algériens sont interpellés chaque année par les services hexagonaux, alerte le directeur central de la Police aux frontières française, devant le Sénat français. Les raisons.
Les chiffres sont aussi alarmants qu’édifiants sur le haut degré de désespoir qui tenaille une jeunesse algérienne livrée en pâture au chômage (12,3%), à la faveur d’apparatchiks octogénaires toujours aux commandes d’un pays pourtant très riche en hydrocarbures (98% des exportations et 60% des recettes de l’Etat).
« L’Algérie compte le deuxième plus grand nombre de ressortissants en situation irrégulière» en France et «plus de dix mille Algériens sont interpellés chaque année», s’alarme le patron de la Police aux frontières française (PAF), exhortant les autorités consulaires françaises à «durcir les modalités de délivrance des visas pour les (jeunes) Algériens ».
Pour précision, le haut sécuritaire français répondait à la question d’une sénatrice d’origine algérienne, dénommée Samia Ghali, qui relevait «la difficulté de certains Algériens à se faire délivrer le visa».
« Beaucoup d’Algériens entrent légalement en France, mais ne quittent plus le territoire français », a rétorqué le patron de la PAF, expliquant que le directeur général des étrangers en France « suit ce dossier en personne ».
« Un grand nombre d’Algériens qui se rendent en France par voie maritime n’ont pas le visa», assène-t-il encore, appelant les autorités françaises concernées à «être extrêmement vigilantes quant à la délivrance des visas aux Algériens». «Nous avons proposé aux services consulaires français des formations car des demandeurs de visa peuvent l’obtenir en fournissant des documents falsifiés», a-t-il encore affirmé, estimant qu’«il existe en Algérie des opérations de trafic et de falsification évidentes ».
Aux origines du désespoir (algérien)
« Le taux de chômage a augmenté de près de 1,5 point de pourcentage, en raison de la croissance léthargique du secteur hors hydrocarbures. Il était de 11,7 % en septembre 2017, soit un niveau plus élevé que celui de 10,5 % enregistré en septembre 2016 », a constaté amèrement la Banque mondiale dans son dernier rapport publié le 16 avril dernier concernant le suivi de la situation économique des pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
« Le chômage est particulièrement important parmi les personnes instruites, les jeunes et les femmes et, dans certains cas, tient au désir d’attendre de trouver un emploi dans le secteur formel », a relevé encore ce rapport qui démontre l’échec retentissant des dernières mesures prises par le gouvernement d’Ahmed Ouyahia.
Des bulles sonores sans aucun réel impact sur la société puisque rien n’arrête pour le moment la spirale du chômage, épargnant toutefois les enfants de l’oligarchie au pouvoir, notamment les fils de hauts galonnés accumulant des fortunes colossales sur les ruines d’une Algérie sans réelles perspectives en dehors de l’économie de rente, les passe-droits, le favoritisme et une corruption quasi institutionnalisée. Les fils de Gaid Salah (chef d’état-major de l’ANP), de Khaled Nezzar (ancien ministre de la Défense), du général « Tewfik », ex-patron du DRS (renseignement)… font partie de ces nouveaux parvenus de l’ère Bouteflika, au détriment de l’écrasante majorité des « fils du pauvre », pour paraphraser un titre du romancier Mouloud Feraoun.
Les images de milliers de jeunes Algériens souhaitant étudier en France et attroupés en novembre dernier devant l’Institut français d’Alger illustrent parfaitement le malaise de cette jeunesse abandonnée à son triste sort par un régime vorace, en rupture de ban et très peu soucieux de son peuple. •
L’Algérie est une bombe à retardement pour la France.
D’une façon générale la démographie entraine l’invasion des pays européens incapables d’y faire face par volonté politique de la classe dirigeante se fichant des populations indigènes comme d’une guigne, mais quand le régime actuel algérien explosera l’invasion sera violente car vitale pour eux. La France devient déjà un pays du tiers monde (pour faire simple regardez le Paris à la Hidalgo et vous comprendrez!) elle continuera à glisser devant les yeux satisfaits de sa soi-disante élite.
L’Algérie a été le plus ratage politique des deux parties. Aujourd’hui le chômage est plus important qu’annoncé et il n’y a pas de solution car le Front islamique s’en sert et sera au pouvoir à la mort officielle de Bouteflika.
Seule solution faire une confédération Europe-Maghreb et un plan de redressement de l’Algérie-Tunisie sur plusieurs années. Mais c’est déjà presque trop tard. Les immigrés sont malheureux et coûtent plus chers que si nous les aidions à vivre dans leur pays.
Le problème de l’immigration-algérienne en particulier-est très grave et très menaçant pour la France !
Non seulement Macron-Jupiter n’a pas abordé d’un pouce son hypothétique solution, mais il a déjà donné quelques signes-certes peu courageux, non plus qu’encourageant-d’une position personnelle à l’encontre des intérêts de la France et des Français,et même à l’encontre de la solution décidée naguère par le seul De Gaule,sans avoir recours à l’aval des Français.
Ces silences risquent de nous condamner à une catastrophe historique, détruisant notre identité même,accrue par la déliquescence d’un pouvoir algérien inexistant et corrompu.
Si l’on peut comprendre la tentation française de la jeunesse algérienne-à laquelle l’Histoire n’a jamais donné conscience d’une véritable nation algérienne,(pour la bonne raison qu’elle n’a jamais existé),elle résulte d’une énorme et dangereuse bévue gaullienne, sur fond de dégagisme des pieds-noirs, qui pourtant avaient su mettre le pays en valeur, avec l’aide intelligente de la métropole.
Alors que faire de constructif maintenant ?
Certainement d’essayer de former une élite algérienne capable de diriger et faire prospérer ce pays riche, et sûrement pas d’accueillir bêtement ses ressortissants, qui viennent chez nous en raison précisément de leur inculture.Et en notant au passage que leur vieille, sectaire et intolérante religion les rend parfaitement inassimilables avec nos concitoyens du vingt-et-unième siècle.En ajoutant à notre réflexion la menace latente de la prolificité de ces pauvres gens !
Mais peut-on faire confiance à une république dont les mobiles sont nécessairement à court terme, et fonction de données électorales, et soit-disant démocratiquement partisanes, et changeantes par définition ?