Une conférence d’une qualité exceptionnelle organisée par l’excellent Institut Thomas More où nous comptons nombre d’amis. À noter qu’invité de Mathieu Bock-Côté, Jean Gugliotta assistait à cette rencontre. ■
Le quotidien royaliste sur la toile
Une conférence d’une qualité exceptionnelle organisée par l’excellent Institut Thomas More où nous comptons nombre d’amis. À noter qu’invité de Mathieu Bock-Côté, Jean Gugliotta assistait à cette rencontre. ■
Il y a tout de même une faille dans le raisonnement de ce cher Mathieu Bock-Côté, c’est l’absence apparente de hiérarchie des idées générales, au delà de son éloquence et de son enthousiasme. En effet, pourquoi ce retournement incroyable de la pensée « de Gauche », qui passe inexplicablement d’un universaliste indifférent aux différences et campé sur « l’arrachement » aux héritages reçus à une vision du monde où chacun est assigné à un rôle déterminé par cet héritage non choisi, un rôle de coupable ou de victime, mais un rôle indépassable tout de même? La réponse est évidente: c’est l’échec du projet antiraciste qui n’a pas réussi à abolir les effets des différences entre les hommes, même s’il est parvenu à imposer un aveuglement volontaire – et sanctionné par des lois de plus en plus contraignantes – à l’égard de ces différences. Entre la conservation de l’universalisme des Lumières et le projet d’une Humanité maîtresse des Devoirs, et la réalisation, par l’autodestruction impitoyable des cultures qui l’avaient créé, d’une indifférenciation totale de cette Humanité, les Woke ont choisi. Il y aurait de nombreuses voies pour démontrer l’inanité de ces deus idéologies. On peut espérer que M. Bock-Côté s’intéressera à cette question.
Oui Pierre de Meuse, ce serait absurde que, pour combattre les folies du wokisme, nous rejoignons le faux universalisme des Lumières. Sans doctrine cohérente, l’extrême-droite reprend mécaniquement les thèmes des adversaires d’hier : laïcisme, individualisme, égalitarisme, anticommunauarisme, jacobinisme, etc.
Dans l’action il peut y avoir des alliances de circonstances, mais elles seront d’autant plus faciles que nos bases doctrinales seront inébranlables.
Dans la lutte contre le Régime, des alliances avec certain wokistes seront possibles (surtout s’ils ne sont pas individualistes et attachés à de vraies communautés) ; lorsque nous tiendront le pouvoir, il sera possible de nous appuyer (modérément) sur les passionnés de la discipline jacobine.
Je crains que notre pratique ait été trop souvent inverse.