Les généraux de Lattre et de Monsabert
Par Hilaire de Crémiers
Ce livre est un plaidoyer pour la France et les Français.
À l’encontre des propos mensongers et des images grossières qui sont déversés à longueur de temps et d’antennes et qui font de la France un pays minable qui s’est toujours mal comporté, en particulier pendant les années 40, avec des Français lâches, égoïstes, ignobles, collaborateurs nés, antisémites patentés, xénophobes… Discours officiels, historiographie officielle, instruction et éducation officielles !
Tout ça pour permettre aux politiciens de jouer les grandes consciences en accusant leurs anciens et en battant la coulpe de la France. Jacques Chirac a donné le « la ».
En fait, ce sont les États-Unis et les Anglo-saxons qui ont inventé cette légende. Le faux historien Paxton en est l’illustration. Leur politique a toujours été d’humilier la France pour mieux la dominer et servir ainsi leurs intérêts et ceux de leurs vrais alliés, Israël en particulier. L’opinion occidentale, et française singulièrement, matraquée sans cesse, en vient à penser que tout est de la faute de la France, même le nazisme. L’Allemagne est déchargée de toute culpabilité ! Hitler n’est rien par rapport à Pétain. C’est énorme ! Et c’est répété à longueur de temps.
Alors l’auteur en quelques chapitres rappelle les fait : les combats de la Résistance, les hauts faits de l’armée française avec les Juin, les de Lattre, les Leclerc, le comportement exemplaire de l’immense majorité des Français, la protection des Juifs, tout un effort qui tendait vers la libération, de tous les côtés, aussi bien des maquis que de l’administration….
Sur tel ou tel point, il est permis d’élever quelques réserves ; car il y eut, malheureusement, des exactions, des règlements de compte, une épuration indigne qui aurait dû être évitée.
Il n’en reste pas moins que la France ni les Français ne méritent des jugements aussi indignes : en s’y prêtant les Français ne font que le jeu d’ennemis retors qui savent en profiter. Non, la France n’est pas coupable. ■
C’est bien ce que m’avait dit le fils d’un haut militaire américain arrivant à Si Joseph de Poitiers en 1957: dominer la France. Faut il rappeler qu’il y avait un Père de Monsabert curé de Croutelle à coté de Poitiers et que le Ml de Lattre est aussi un ancien de « St JO ». Notre école formait des grands hommes; aujourd’hui, hélas, elle n’existe plus, c’est le futur « Palais de Justice? »
Bravo de rétablir la vérité !
Mon père, mobilisé au Maroc puis en Algérie en 1942, a participé aux campagnes de Tunisie, d´Italie, de France et d´Allemagne (Stuttgart). Il a servi comme officier à la 3 DIA commandé par le général Goislard de Montsabert.(et plus tard legénéral Guillaume). Il m´en a beaucoup parlé, et entre autres de la libération de Marseille – il y a là de quoi revoir sérieusement la version officielle!
La victoire de Constantine et les trois croissants bleu blanc rouge rappellent que, pieds-noirs ou francais musulmans ils venaient de « là-bas ». J´en porte aujourd´hui l´insigne avec ferveur.
Mais qui se soucie aujourd´hui des centaines de milliers d´hommes qui furrent l´honneur de la France et qui permirent un présence francaise lors de la capitulation de l´Allemagne? Ceux-là mettaient leur peau au service de la France. Comme ils le firent plus tard au service de l´Algérie francaise.
Celui que l´on appelait le roi Jean est la haute figure de cette épopée. Comme le général Salan le fut en son heure.
Ass.prof. em.dr. Gérard Lehmann, Syddansk Universitet