86 Avant Jésus-Christ : Mort du Consul Caius Marius
En 102 Avant Jésus-Christ, en Provence, il avait écrasé les Cimbres et les Teutons, sauvant Rome et la Civilisation.
Faisons mémoire de ce grandiose événement : on verra qu’il renferme bien des leçons pour le temps présent, et que dans nos angoisses d’aujourd’hui concernant la survie et la continuation de notre Civilisation, de notre Culture, de notre Être profond, nous pourrons trouver une splendide leçon de courage et d’espérance chez ce grand et noble romain qui, avec ses légions, est venu dans le pays qui est aujourd’hui « chez nous » pro salute non pro gloria certari (combattre non pour la gloire mais pour son salut, nous dit Salluste) écrivant ainsi l’une des pages les plus extraordinaires non seulement de notre propre histoire mais de toute l’Histoire universelle.
Ci-contre, « Les Antiques », à Glanum, élevés en commémoration de l’évènement
arbre celtique/encyclopedie/cimbres et teutons
En 113 avant Jésus-Christ, des catastrophes naturelles s’abattent sur une vaste région de l’Europe du nord : Jutland, Danemark, Baltique sont frappées par des raz de marée et des inondations, qui rendent insupportable la vie dans ces contrée, où elle est déjà très difficile en temps ordinaire.
Des peuples entiers quittent sans espoir de retour ces zones inhospitalières : les Cimbres, les Teutons, les Ambrons, les Turingiens…
Les historiens de l’Antiquité avancent des chiffres terrifiants pour l’époque : 1.200.000 personnes, dont 360.000 combattants se ruent vers le sud, en quête de cieux plus cléments, et de villes à piller.
Rien ne résiste devant leur poussée : ils détruisent 4 armées romaines (la dernière, le 6 octobre 105, à Orange : voir l’éphéméride du 6 octobre), ravagent tout sur leur passage, ne laissant que ruines et désolation après eux. Leur prochain objectif c’est la riche Massalia, puis Rome.
Avant même que de naître vraiment, la puissance et la grandeur romaine va-t-elle être étouffée dans l’oeuf, et tout ce qu’elle porte en elle comme promesse de civilisation ?
Rien ni personne ne semble plus devoir arrêter le déferlement destructeur. Seul reste un général d’envergure, mais il est occupé en Afrique, contre Jugurtha : c’est Caius Marius, oncle par alliance du futur Jules César, dont il a épousé la tante, Julie… Marius saisit l’occasion et ne veut pas laisser passer sa chance. Il réformera à ce point l’armée romaine, à cette occasion, qu’il n’est pas exagéré de voir en lui le véritable créateur des Légions romaines, du moins telles que nous les connaissons.
Il faut dire que, si Marius croit à ce point en sa chance, pour accepter une tâche que tous s’accordent à juger impossible, c’est parce qu’il ne fait rien sans consulter les oracles. Or, la prophétesse Marthe, une Syrienne, lui a prédit la victoire, et qu’il réussirait là où tous avaient échoués avant lui : qu’il écraserait les Cimbres et les Teutons, et qu’il sauverait Rome.
Nous sommes maintenant en 105 avant Jésus-Christ. La migration des barbares vers le sud, et les désolations qui l’accompagnent, durent depuis huit ans. Mais Marius, vainqueur de Jugurtha et maître des Légions romaines qu’il vient d’organiser, est enfin libre de se dresser face à eux. Il va imaginer un plan redoutable, qu’il appliquera avec constance et méthode pendant trois ans, et qui lui assurera une victoire totale et un triomphe à la hauteur des peurs et de la démoralisation de l’opinion.
Exactement comme le lui avait prédit et promis la prophétesse Marthe, en qui il avait placé toute sa confiance.
Il lui faut juste du temps, pour que ses réformes militaires portent leur fruit, et pour tendre aux barbares le piège diabolique dans lequel ils tomberont. C’est pourquoi ses espions – déguisés en marchands… – iront conseiller aux barbares de partir piller l’Espagne où ils trouveront, leur assurent-ils, d’énormes quantités de richesses de toutes sortes. Les barbares tombent dans le piège, et vont perdre de longs mois en Espagne, où ils ne trouveront rien d’autre qu’une résistance acharnée des Celtibères, qui finiront par les expulser. Furieux de s’être ainsi laissés berner, ils reprennent la route de Rome et reviennent vers la Provence et Massalia, bien décidés à se venger.
Mais Marius a mis à profit tout ce temps pour préparer son dispositif et tendre son piège.
Nous sommes maintenant en 102, les barbares sont de nouveau là, et cette fois ils ne partiront plus. Le choc décisif est maintenant inéluctable et imminent. A partir de là, mais ils ne le savent pas, tout est joué d’avance; les barbares sont perdus et la victoire de Marius est certaine. Encore faut-il la concrétiser, car dans les esprits le défaitisme fait des ravages; et si Marius et Marthe ne doutent pas une seconde du succès final, ils sont bien les seuls. Depuis onze ans les populations du sud de l’Europe vivent dans l’angoisse et la terreur; dans la certitude que tout est perdu et que les barbares vont ravager les dernières terres qu’ils n’ont pas encore réduites en cendres. C’est avec cette armée démoralisée que Marius (et Marthe…) vont remporter la bataille décisive, et ce faisant sauver Rome, et la Civilisation.
Le combat aura lieu en Provence, dans cette Provincia avant-poste de Rome, où fleurissait alors la Massalie. Les Grecs étaient depuis toujours alliés aux Romains, et encore plus face aux Cimbres et aux Teutons. Sauver Rome c’était sauver Marseille et son empire, et réciproquement. C’est la raison pour laquelle toute la population, grecs et romains confondus, seconda le Consul Caïus Marius; et c’est dans ce soutien unanime qu’il faut voir l’une des clés de sa réussite.
Suivons maintenant, sur le terrain, le plan de Marius et le piège dans lequel il a attiré les barbares. Et nous verrons comment la toponymie des lieux a bien gardé, deux mille ans après, le souvenir de ce gigantesque affrontement qui a eu lieu « chez nous ».
Aux Baux-de-Provence – « camp ultime » de Marius – sculptés dans le roc, les Tremaïe dominent une minuscule chapelle : ce sont les « tres marii imagenes », les trois images de Marius, Marthe la prophétesse et Julie, son épouse (tante de Jules César) Les Tremaïe (détail) : Marthe est au centre car, d’une certaine façon, elle est le personnage principal de cette Geste.
Pendant leur présence en Espagne, Marius a minutieusement repéré le terrain, et choisi l’endroit où il veut leur livrer bataille : ce sera près d’Aix, car Marius, s’il croit en la prophétie, sait bien malgré tout qu’il n’a qu’une poignée d’hommes en face de la marée humaine des barbares, et qu’il lui faudra donc agir par surprise, et très rapidement, sans quoi il est perdu : or, près d’Aix, il y a un petit bois, où il pourra cacher ses 3.000 cavaliers, « armée » dérisoire mais qui doit par surprise asséner le coup qui démoralisera l’adversaire…
Encore faut-il empêcher les barbares de suivre la littoral, le chemin le plus court. Marius va donc les forcer à remonter le long du Rhône. A hauteur de Fos, dans cette zone marécageuse facilement franchissable où divaguait le fleuve, il crée un canal pour « amener le Rhône jusqu’à la mer », comme le dit Plutarque : ce seront les Fosses Mariennes (Fossae Marianae), dont le nom de Fos est directement issu. Tout comme, juste à côté, l’étang de Berre est le Marthicum, l’étang de Marthe, donnant son nom à Martigues.
Les barbares, ne se doutant de rien, remontent donc cet obstacle liquide : barbares à gauche du Rhône, Romains à droite; les adversaires s’observent, s’épient. A hauteur d’Ernaginum (près de Saint Rémy), le général fait attaquer une petite partie de l’arrière garde barbare, qui s’était égarée; ses soldats, pour la première fois depuis des années, mettent en pièce des barbares : résultat dérisoire d’un strict point de vue militaire, mais incalculable pour le moral: les légionnaires viennent d’apprendre que les barbares ne sont pas invincibles, qu’on peut les dominer, et que leur général peut les mener à la victoire ! Ils rentrent dans leur campement en hurlant Morti sunt ! Morti sunt ! en parlant des barbares qu’ils ont tués : c’est l’origine du nom de l’actuel quartier des Mortissons, à Saint Rémy.
Non loin de là, la petite ville de Maillane renferme également la racine Marius, mais sous sa désinence grecque Caïe Maïe (car on est dans la Massalie, grecque), et l’on appelle toujours aujourd’hui Caïou ces chemins ouverts par le consul pour l’acheminement des vivres et des munitions (ci dessous).
Et sur les rochers des Baux de Provence se dressait le camps ultime du consul, l’endroit où – en cas de défaite – il se serait retiré avec les débris de son armée vaincue : on appelle toujours aujourd’hui Costa Pera cette Costa per alta, ce haut plateau qui fait face au rocher du village et du château des Baux.
Et l’on voir toujours, taillés dans le roc, les Tremaïe (ci dessus) et les Gaïe :
• l’effigie sculptée des Gaïe (ci contre) représente, dans une niche, deux personnages à mi-corps, vêtus de la toge avec une inscription dans la partie basse en partie lisible.
• alors qu’à 250 mètres, au Nord, les Tremaïe (plus haut) représentent les Tres Marii Imagines, c’est-à-dire les Trois images de Marius, mais toujours avec la désinence grecque Maïe au lieu de la désinence latine Marii) : le consul, à gauche; Marthe, la prophétesse syrienne qui l’a galvanisé, lui et son armée, au centre; sa femme, Julie, la tante de Jules César, à droite.
Marius fit ouvrir des dizaines de chemins comme celui-ci, toujours appelés « caiou », c’est-à-dire « chemins de Caius », pour acheminer vers son camp armes, ustensiles et nourriture de tous les coins de la Massalie.
Les barbares sont maintenant arrivés du côté des Milles (pour les Ambrons) et de Pourrières (pour les Cimbres). Une première bataille a lieu contre les Ambrons, sur la rivière Lar, dans laquelle les Ambrons sont rejetés, après qu’ils aient attaqué des romains allant chercher de l’eau, précisément à la rivière.
Profitant de l’exaltation de ses troupes après ce premier succès, Marius attaque les Teutons le surlendemain. Il a caché sa cavalerie, 3.000 hommes aux ordres de Marcellus, dans les bois de cette région qu’il connaît par coeur, depuis trois ans qu’il y prépare son piège; et dans laquelle il a attiré les barbares pour les tailler en pièce là où il l’a décidé. Marcellus a ordre de ne rien faire d’abord, et de laisser s’engager la bataille; puis, au plus fort de celle-ci, il doit fondre sur le camp des Teutons, et détruire leurs arrières : chariots, femmes et enfants.
Ce plan se déroule à la minute près, dans ses moindres détails. Une fois la bataille acceptée par les Teutons, ceux-ci entendent, sur leurs arrières, les hurlements de leurs femmes et de leurs enfants, sur qui viennent de fondre les 3.000 cavaliers de Marcellus. Le désordre et la panique s’installent, indescriptibles, chez les barbares. Les romains n’ont plus qu’a exterminer cette masse totalement désorganisée, désemparée et découragée qui, hier encore, semait l’effroi et l’épouvante dans tout le monde civilisé.
Le carnage fut total, et le nom de Pourrières en conserve encore la mémoire. En moins d’une journée, dans un combat à l’arme blanche, près de 200.000 personnes ont trouvé la mort. Ce qui fait de cette bataille la plus courte et la plus sanguinaire livrée sur le sol de ce qui n’était pas encore la France, mais allait le devenir.
« Les massaliens fermèrent leurs vignes de haies faites d’os de morts et les corps étant pourris et consumés dessus leurs champs par les grandes pluyes qui tombèrent dessus l’hiver ensuivant, les terres en devinrent si grasses, et en pénétra la gresse si profond en dedans, que l’esté ensuivant elles rapportèrent une quantité incroyable de toutes sortes de fruits. » (Plutarque, traduction d’Amyot).
Marius fit brûler toutes les dépouilles qu’il ne réservait pas à son futur Triomphe, à Rome, et ordonna un immense sacrifice aux Dieux. Sur la montagne voisine, que l’on appela immédiatement Montagne de la Victoire (ci dessus), il y a deux gouffres, impressionnants : les Garagaï. Marthe, celle par qui finalement tout avait été rendu possible, et qui jouissait d’une aura extraordinaire après la victoire de celui à qui elle l’avait prédit; Marthe, donc, ordonna un holocauste de 400 barbares, qu’elle fit précipiter dans le Garagaï, au cours d’une cérémonie qui dût être assez hallucinante.
« Ainsi finit ce grand drame – nous dit l’historien Isidore Gilles -. D’un revers de sa main Marius abattit ces hordes innombrables qui avaient fait trembler Rome, et leur défaite fut si complète, leur anéantissement comme nation si absolu que, de si grands peuples, l’Histoire n’a conservé que le souvenir de leur extermination ».
N’est-elle pas extra-ordinaire, et ne nous donne-t-elle pas une leçon extraordinaire aussi, cette victoire acquise contre toute espérance, au coeur de la nuit des sentiments et des volontés, au moment où plus personne n’avait foi en l’avenir et où la seule perspective crédible était celle de la disparition de tout ?
Des châteaux, on en voit partout dans le monde, et de forts beaux; et tous racontent, à leur façon, telle ou telle histoire, qui peut être aussi fort belle. Mais aucun ne contera jamais une histoire aussi belle, aussi extra-ordinaire, aussi enthousiasmante que noste viéi castelas des Baux, citadelle ultime et camp ultime du consul Marius au cas où il aurait perdu.
Mais il a vaincu ! Et par sa victoire, comment ne pas voir qu’il a illustré magnifiquement cette belle idée de Saint Exupéry : L’avenir, tu n’as pas à le prévoir, tu as à le permettre.
Chez nous, en Provence, en 102 avant Jésus-Christ, le consul Caïus Marius a permis Rome, son Empire, et la Civilisation
Après les proscriptions de Sylla, César – neveu de Marius – relève les statues de son oncle et, triomphant en Gaule, souhaite se rattacher à la tradition du parti populaire de Marius, en s’appuyant sur lui.
Dans la partie supérieure de l’édifice – autrefois surmonté d’une pomme de pin, seule chose qui lui manque aujourd’hui – se trouvent les deux Consuls, et non Marius seul; Marius regarde en direction du camp barbare, et préside ainsi encore à la bataille.
Le monument porte l’inscription: « SEX.L.M.IVLIEI C.F.PARENTIBVS SVEIS » pour laquelle Isidore Gilles – sur les travaux de qui nous nous sommes basés pour « raconter » cette Geste – propose la restitution suivante : « SEXTAE LEGIONIS MILITES JULIEI CONSULIBUS FECERUNT PARENTIBUS SUEIS ».
La Gaule ayant été l’ennemi le plus puissant de César, celui-ci souhaite l’assimiler ici aux Cimbres et aux Teutons détruits par son oncle. Victorieux des Gaulois, César devient l’égal de Marius, victorieux des Cimbres : il se grandit en s’affirmant dans sa lignée.
Les Basques puis les Celtes constituent les premiers peuplements connus de la Gaule, qui allait devenir la France. Sur ces deux populations premières vint se greffer l’influence décisive des Grecs et des Romains : voilà pourquoi nous évoquons largement, dans nos Ephémérides, les pages fondatrices de notre identité profonde que nous devons à l’Antiquité : voici le rappel des plus importantes d’entre elles, étant bien entendu qu’un grand nombre d’autres Ephémérides traitent d’autres personnalités, évènements, monuments etc… de toute première importance dans le lente construction du magnifique héritage que nous avons reçu des siècles, et qui s’appelle : la France.
En réalité, si la conquête de la Gaule était nécessaire à César pour sa prise du pouvoir à Rome, il faut bien admettre que « le divin Jules » avait été appelé à l’aide, en Gaule, par les Gaulois eux-mêmes, incapables de s’opposer au déplacement massif des Helvètes, quittant leurs montagnes – en 58 avant J.C – pour s’établir dans les riches plaines du sud ouest; César vainquit les Helvètes à Bibracte (voir l’Ephéméride du 28 mars); cinq mois plus tard, envahis par les Germains d’Arioviste, les Gaulois le rappelèrent une seconde fois : César vainquit et refoula les Germains au-delà du Rhin (voir l’Ephéméride du 5 août); et, cette fois-ci, auréolé de ses deux prestigieuses victoires, et gardant plus que jamais en tête son objectif premier (la conquête du pouvoir à Rome), César ne voulut plus se retirer de cette Gaule où on l’avait appelé, et dont la conquête serait le meilleur tremplin pour ses ambitions politiques à Rome… Il fallut six ans à Vercingétorix pour fédérer les divers peuples de Gaule contre le sauveur romain : le soulèvement général commença par le massacre des résidents romains à Cenabum (l’actuelle Orléans), en 52 (voir l’Ephéméride du 23 janvier); le 28 novembre de la même année, Vercingétorix remporta la victoire de Gergovie (voir l’Ephéméride du 28 novembre); mais, moins d’un an après, enfermé dans Alésia, Vercingétorix vécut l’échec de l’armée de secours venue à son aide de toute la Gaule (voir l’Ephéméride du 20 septembre) : il capitula une semaine après (voir l’Ephéméride du 27 septembre). Emmené captif à Rome, il fut mis à mort six ans plus tard, en 46 (voir l’Ephéméride du 26 septembre).
Cependant, dans sa conquête des Gaules, César n’eut pas seulement à lutter contre les tribus gauloises proprement dites : il s’opposa également à Massalia, puissance amie et alliée de Rome, mais qui ne voulut pas choisir entre César et Pompée lorsque la guerre civile éclata entre ceux-ci : César réduisit Massalia, mais avec difficulté (éphémérides des 19 avril, 27 juin et 31 juillet).
Enfin, pour être tout à fait complet avec le rappel de ce que l’on peut trouver dans nos éphémérides sur ces pages de notre Antiquité, mentionnons également les 3 éphémérides traitant de :
• 17 janvier : victoire sur les Cimbres et les Teutons, remportée par Caius Marius, oncle par alliance de Jules César en 86 (il avait épousé sa tante, Julie, et mourut en 86) ;
• 15 mars : assassinat de Jules César en 44 Avant J-C ;
• 11 avril : évocation de Massalia, sa puissance et son rôle à l’époque).
Cette éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :
La passion de l’hellénisme : «L’idée de la liberté nous vient de Grèce, où elle a été découverte et proclamée avec force, pour la première fois et de façon durable. » Des lignes qu’on ne se lasse pas de relire, écrites d’une main ferme et d’une pensée qui voit loin, qui font partie de notre patrimoine commun le plus vivant. Elle pourrait mériter le Panthéon. [ Jacqueline de Romilly «la Grèce antique à la découverte de la liberté» Editions de Fallois, 1989 ]
L’incapacité à comprendre que notre identité nationale est attachée à l’idée de liberté est le fait des nouveaux Stalinien [ et en pire car les stalinien fichaient la paix aux femmes ]… ces chantres du multiculturalisme se comporteront toujours en ennemi du juste combat que l’on doit conduire à l’encontre de la plus xénophobe ou raciste des têtes de l’hydre monothéiste
0 – 2011 – L’hellénisme
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/0-2011-l-hellenisme/
Merci pour cette page d’Histoire ! Je saluerai la Sainte-Victoire différemment lors de mon prochain passage à ses abords.
Cette bataille de Pourriéres ( le champ des Pourris) est une des plus gigantesques de l’histoire de l’Occident: un Verdun de l’Antiquité, et je suis surpris de constater en Provence, combien peu le savent. J’ajoute que Pourrières a vu le jour d’un très grand poète Germain Nouveau ,1851-1920, ami de Rimbaud , dont la fin mystique s’inspire de St Benoit Labre (1748-1783), le vagabond de Dieu ( le saint des Hippies avant la lettre), . Germain Nouveau est lui aussi peu connu des Provençaux , tout comme L-Martin Bidouré massacré à Aups en 1851 lors de l’étonnante révolte, partie de Toulon, via le Luc, contre le coup d’Etat de Napoléon III. G. Nouveau comme M. Bidouré, 2 noms inscrits dans chaque commune du Var dont la majeure partie des habitants ignore l’histoire.
Merci pour cet article passionnant !
Ces lieux,je les connais pour la plupart,ils
étaient pour moi déjà des lieux de mémoire,
mémoire provençale,avec votre article ils
deviennent désormais pour moi et pour tous des lieux de mémoire de
notre civilisation gréco-latine !