Nous n’avions pas eu immédiatement connaissance de cette nouvelle qui, pourtant, à que l’on nous dit, a fait mourir de rire certain(s), pendant trois jours. Sans manquer à la charité envers les malheureux intéressés, scientifiques de surcroit, quoique activistes, ne manquons pas de partager avec les lecteurs de JSF la le récit qu’en donne le média de l’écologie « Reporterre » ; ce média qui a fait un immense article sur les caleçonnades de Julien Bayou. Pourquoi JSF ne devrait-il pas s’en faire l’écho ? Il le fait.
« Ils ont refusé notre demande de nous fournir un bol pour uriner et déféquer de manière décente. » Le 19 octobre, une action de désobéissance civile a pris une tournure inédite, à Wolfsburg, en Allemagne. Neuf militants du collectif Scientist Rebellion ont décidé de coller leurs mains sur le sol du pavillon Porsche de l’Autostadt, un musée de l’automobile allemand, propriété du groupe Volkswagen. Leur revendication ? La décarbonisation du secteur, sept ans après les révélations du « dieselgate ». « Volkswagen a consacré 6,5 millions d’euros à faire du lobbying à Berlin, et plus de 3 millions d’euros à Bruxelles pour empêcher des mesures protégeant [le climat] telles que la limite à 100 kilomètres/heure et le ticket de transport à 9 euros », a détaillé un scientifique.
L’action s’inscrit dans la lignée de celle survenue le 21 octobre, au Mondial de l’auto à Paris, où plusieurs activistes s’étaient englués les mains sur des véhicules de la marque italienne Ferrari. Mais l’action allemande a mal fini : lorsque le responsable du pavillon Porsche s’est aperçu de la présence des militants, il les a tout simplement ignorés, avant de quitter les lieux en les laissant sans lumière ni chauffage.
Le quotidien suisse Blick rapporte que les employés de la concession n’ont pas accepté de leur laisser ne serait-ce qu’une « cuvette pour faire leurs besoins ». Les neufs écologistes sont restés accrochés au béton, seuls dans le noir, pendant quarante-deux heures, avant que la police les libère et les interpelle.
Sur Twitter, l’enseignant à l’Institut d’études sur l’économie mondiale de Kiel, Gianluca Grimalda, assure que sa santé a été mise en péril. Dépêchés sur place, des médecins ont dû « désengluer » les mains de l’universitaire, craignant que celui-ci ne développe des caillots sanguins potentiellement mortels. « J’ai accepté de quitter ce groupe merveilleux et j’ai été transporté à l’hôpital, poursuivant ma grève de la faim », a-t-il déclaré sur le réseau social. ■
Merci à P.B. de ssa transmission.
Si vous voulez vous amuser beaucoup, il faut lire, en utilisant « Google News » les bêlements perpétuels de « Reporterre »… Journal inénarrable de sottise écologiste…