L’élection de Max Gallo à l’Académie est bien méritée, « pour l’ensemble de son oeuvre » selon la formule consacrée.
Nous en sommes sincèrement heureux pour lui, car l’homme est sympathique; et aussi pour l’Académie, qui continue ainsi d’accueillir en son sein des gens de qualité, qui veulent réfléchir et penser, et qui savent aussi écrire: elle reste ainsi fidèle à son rôle…
Un autre élément, plus politique, se mêle à notre contentement après cette élection: Max Gallo est un esprit libre, qui a eu et qui a encore le courage des remises en questions. Tel un Furet ou un Camus, il a démarré fort loin de nous, au Parti Communiste, mais l’amour de la France prime tout chez lui. « Fier d’être français » n’est-il pas le titre d’un de ses derniers ouvrages ?
Cela nous promet encore, peut-être, certaines surprises, dans l’évolution intellectuelle de cette personnalité attachante, qui nous est de plus en plus proche….
Attention, Max Gallo ne se réfère pas à notre France, mais à celle de la république : »la France qui a su, à travers les siècles, influencer le monde vers l’idéal humaniste symbolisé par sa devise « Liberté, égalité, fraternité ». Voilà en substance le message que s’acharne à diffuser Max Gallo dans ce petit pamphlet. »Si Gallo a fait du chemin, il n’en a fait que la moitié.