1686 : Inauguration de la Place des Victoires, à Paris
Cette place circulaire, d’environ 80 mètres de diamètre, a été créée à l’initiative du maréchal de La Feuillade, vicomte d’Aubusson, et de la Ville de Paris, pour célébrer les victoires de Louis XIV, sur les plans de Jules Hardouin-Mansart.
En son centre, la statue originelle de Louis XIV en pied était l’œuvre de Martin Desjardins. Le socle comportait quatre personnages en bronze, des bas-reliefs et des inscriptions sur la gloire militaire du règne. Quatre fanaux y brûlaient en permanence. En 1792, la statue fut abattue par les révolutionnaires et la place renommée place des Victoires Nationales en 1793 (mais les éléments de décoration du socle ont été conservés et sont visibles au musée du Louvre).
La statue du général Desaix – représenté entièrement nu – fut érigée à sa place en 1810 : elle n’eut qu’une durée de vie assez courte, et son bronze fut refondu pour réaliser la statue équestre d’Henri IV, au Pont Neuf.
L’actuelle statue équestre de Louis XIV est de François Joseph Bosio, et fut érigée au centre de la place en 1828.
Malheureusement, l’harmonie primitive de la place n’a pas été respectée, et le percement de plusieurs rues a irrémédiablement défiguré l’ensemble : la Place des Victoires partage ainsi avec la Place Dauphine (voir l’éphéméride du 10 mars) le triste privilège d’avoir été largement dénaturée et mutilée, au point d’avoir perdu, sinon la totalité, du moins une très large part de sa splendeur d’antan.
Telles qu’elles nous apparaissent aujourd’hui, cependant, ces deux places conservent assez d’éléments de leur beauté passée pour que l’on puisse se faire une idée assez précise de ce que fut cette très grande beauté.
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1918 : Ferdinand Foch est nommé Généralissime des troupes alliées
La décision est prise suite à la dangereuse percée des Allemands sur l’Oise : elle se révélera très vite comme une mesure heureuse, et se traduira rapidement par des conséquences positives et, finalement, décisives sur la suite des opération.
Officier d’artillerie, Foch avait déjà contribué d’une façon décisive à la victoire de la Marne par sa contre attaque dans les marais de Saint Gond.
Il réussira à bloquer l’offensive allemande au mois de juillet, et présidera à la signature de l’armistice le 11 novembre.
S’exprimant presque comme Jacques Bainville, et prévoyant comme lui les effets funestes du mauvais traité de Versailles, il dira en 1920 :
« Ce n’est pas une paix, c’est un armistice de vingt ans ».
On appréciera aussi cette pensée de lui :
« Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. »
Dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir la photo « Foch, commandant unique des Armées Alliées ».
histoire-image – Foch
1973 : Création du Parc national des Ecrins
ecrins-parcnational
1980 : Création d’Arianespace
Il s’agit de la première société commerciale de transport spatial dans le monde.
CNES-CSG/arianespace
Et, dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir la photo « L’Europe a son port spatial en France, à Kourou »
2009 : Mikhail Gromov reçoit le Prix Abel
Le franco-russe Mikhaïl Leonidivich Gromov, professeur de l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques (IHES), reçoit le Prix Abel « pour ses contributions révolutionnaires à la géométrie ».
Le Prix Abel est une équivalence du Prix Nobel, qui n’existe pas pour les mathématiques.
futura-sciences/mathematiques-prix-abel-2009-recompense-geometrie-mikhail-gromov
2012 : Ouverture du Muséoparc d’Alésia
alesiaÉphéméride du 23 mars
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ephémeride du 26 mars: vous avez oublié le 26 mars 1962 (50 ans!); ce jour la , à Alger , l’armée française tirait sur des Francais faisant plusieurs dizaines de morts (on en connait pas le nombre exact); c’état la fin, tristement symbolique, de l’Algérie française.
Et le tribut payé par un père:
Le 9 septembre 1914, en contenant les Allemands dans les marais de Saint-Gond, il remporte la première bataille de la Marne.
Mais le 13 septembre, il apprend la mort de son fils et de son gendre, tués tous les deux le même jour, le 22 août.
L’aspirant Germain Foch, du 131e RI, est tombé à Ville-Houdlemont (54),
le Capitaine Paul BECOURT, du 26ème Bataillon de Chasseurs, fut tué à 20 kilomètres de là, à Joppécourt (54).