Par Benoît Rayski.
Ce bref, billet, comme souvent ceux de Benoît Rayski, est paru dans Atlantico hier, 2 décembre. Il y traite de l’invraisemblable inconscience d’Anne Hidalgo mais il le fait avec sa façon coutumière, c’est à dire avec humour et uneapparente légèreté. Il fait sourire et ne relève d’aucun sectarisme. On le lit avec intérêt et aussi avec plaisir.
Elle le fait exprès ?
Kiev souffre sous les missiles russes. Des hommes, des femmes, des enfants meurent. Coupures d’électricité, les installations énergétiques étant détruites par les missiles russes.
La capitale ukrainienne enterre ses morts et résiste avec courage. C’est une tragédie qui appelle compassion et solidarité. Mais Anne Hidalgo voit plus loin, plus large. Elle pense à l’avenir.
Et c’est de cela qu’elle a parlé au frère du maire de Kiev. Elle s’est projetée vers la reconstruction de la capitale ukrainienne. Et elle a tenu à faire partager au frère du maire de Kiev ses lubies et son savoir-faire.
“A l’avenir”, lui a-t-elle dit, “prévoyez une ville ou il y aura moins de voitures et plus de vélos !”.
Elle a osé dire ça. Les bicyclettes seraient donc l’avenir de l’Ukraine. Nous regrettons qu’Anne Hidalgo n’ait pas parlé des trottinettes électriques. Place donc aux vélos qui permettront aux Ukrainiens de pédaler dans les décombres.
La bêtise d’Anne Hidalgo est infinie et dépasse toutes les limites connues. Sur sa lancée, elle a proposé au frère du maire de Kiev de : “partager avec lui son expérience”. Si “l’expérience” de la Maire de Paris est appliquée à Kiev, on y verra des rats. Des bandes de voyous s’affrontant à coups de battes de base-ball. Des camps de migrants verront le jour à chaque coin de rue.
Ainsi Kiev ressemblera à Paris devenue une ville dépotoire sous la gouverne d‘Anne Hidalgo. ■
Monomaniaque Hidalgo, même sous les bombardements à Kiev…
Historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books. Il est également l’auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L’affiche rouge (Denoël), ou encore de L’homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l’ « anti-sarkozysme primaire » ambiant. Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L’Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Merci à Pierre Builly de sa transmission.
Mais est ce que cette femme est normale ? Est elle sur Terre ? Comprend-elle l’actualité ?
Quand on voit la passivité de son interlocuteur, on comprend qu’il n’en revienne pas des propos de l’autre idiote …