En 1968, les gauchistes avaient mis au point un cycle assez efficace: provocation, répression, solidarité. Ca a le plus souvent très bien fonctionné…..
Aujourd’hui, les « jeunes » (vous savez, les « chances pour la France », les « enfants de la république » etc… etc…) ont accomodé cette tactique à leur sauce, si l’on peut dire. L’un d’entre eux commet un acte répréhensible (extorsion de fonds, braquage ou des choses de ce genre…), la police -qui est là malgré tout dans son rôle- l’arrête; et pour peu que les choses dégénèrent (pour parler clair, que survienne la mort du délinquant auteur des faits délictueux), les « jeunes » de sa cité, ou de la banlieue cassent tout. Mais, vraiment: centre commercial brûlé, voitures calcinées, écoles, crèches, bibliothèques, tout y passe. Ils appellent cela « avoir la rage » (variante « avoir la haine »).
Il faut dire qu’ils sont aidés et encouragés en cela par la compréhension de journalistes à l’esprit tordu, d’artistes ou d’intellos, d’avocats, de membres de Resf et tout ce que notre pays compte d’associations subventionnées pour supporter lesdits « jeunes ». On voit des parents porter plainte après la mort de leur fils, arrêté pour une extorsion, alors qu’il s’est pendu. Et les « jeunes » hurler à la bavure !…
Dominique Voynet, Maire (Verte) de Montreuil n’a-t-elle pas fait preuve d’une démagogie assez stupéfiante dans la défense d’une manifestation de protestation contre un squat, trouvant que la police y était allé un peu fort dans la dispersion de ladite manif. On lui souhaite d’avoir encore des policiers disposés à y aller, si d’aventure des heurts graves surviennent dans sa ville….
Et ces violences, bien loin de se tasser, se multiplient. La période estivale, et le 14 juillet, semblent fournir un environnement favorable: on en est à un affrontement par jour, bientôt un par demie journée. On ne pourra pas indéfiniment faire semblant de ne pas voir, ou refuser de poser le problème de fond. Ou attendre, en espérant que ça va s’arranger, alors que cela ne peut pas s’arranger. Cela ne peut, au contraire que s’aggraver et empirer. Jusqu’à ce qu’on finisse par bien trouver, sous la pression des évènements, une solution.
Pour nous, on le sait, sur ce sujet notre religion est faite. On s’en sortira, le jour où l’opinion le voudra et y sera prête, par une seule solution: la déchéance et l’expulsion.
1- Dans le même esprit mais PLUS grave par la qualité du personnage: le ministre de l’industrie vient de se féliciter que les TERRORISTES qui avaient piégé leur usine de bouteilles de gaz deviennent « responsables » après les avoir enlevées…
2-