La question fleurit un peu partout dans les journaux, qui sondent leurs lecteurs. En gros, et dans l’ensemble, c’est du 50/50.
Nous pensons pour notre part qu’il ne faut pas supprimer le Bac, et que cet examen est une bonne chose.
Ce qu’il faut supprimer, c’est ce qui a fait qu’il est devenu la caricature de pacotille de l’excellente chose qu’il fut, à savoir l’idéologie funeste du Ministère, héritée des plans fumeux élaborés par la gauche idéologique dès avant la deuxième guerre mondiale, et imposés par un communisme triomphant au lendemain de 1945.
Un Ministère arrivé à un tel point de verrouillage et d’irréformabilité qu’il est à supprimer lui-même….
Tout à fait d’accord. Un peu de pub : voyez mon site singevert.free, le N° 15, où mon estimable personne traite de cette question poil-à-gratter.
Il faut réhabiliter le Baccalauréat en tenant compte, à la correction, des fautes d’orthographe; en refaisant de vrais cours d’Histoire et de Géographie (en s’appuyant sur des lieux, des dates et surtout une vérité historique!). On verra alors un Baccalauréat reprendre toute sa valeur, loin des taux de réussite de l’ordre de 85%. Ce taux dont se félicitent nos politiques est une aberration! Si l’on n’est pas capable de faire cette réforme, il faut le supprimer pour laisser aux Universités le soin de sélectionner leurs futurs étudiants par concours.
Je fais partie des 50% qui pensent qu’il vaudrait mieux supprimer le baccalauréat en tant qu’examen, en laissant subsister le titre qui serait délivré à tout lycéen de terminale qui aurait fait preuve d’une suffisante assiduité.
En effet, avec près de 90% de reçus (et 90% des redoublants reçus l’année suivante) le baccalauréat est donné à tout élève normal (et rien ne prouve que les quelques malheureux qui ne seront jamais reçus soient plus incultes ou ignorants que ceux qui décrochent le parchemin).
En effet, dès qu’on interroge nos jeunes gens dans un « micro-trottoir » ou une émission de télévision, on constate que la grande majorté fait preuve d’une ignorance encyclopédique, on ne peut donc attribuer ce mirifique succès (et les 50 % de mentions, le nombre considérable de mentions « très bien ») à une montée du niveau.
Cessons donc l’hypocrisie : donnons un diplôme, que nous appellerons « baccalauréat » à tous les élèves de terminale qui se seront donné la peine d’assister aux cours : ce la entraînera de considérables économies d’argent, de temps, de stress.
Quant aux Universités, elles continueront (puisque telle est la doctrine) à accueillir tous les bacheliers et à en « recracher » près de la moitié sans diplôme et ayant perdu un ou deux ans de leur vie, faute d’avoir eu le niveau suffisant pour en suivre l’enseignement.
Bien à vous
Bonjour. Voici mon opinion sur le Bac., à la suite du quel, en tant que professeur des universités, je reçois les étudiants en première année de faculté.
Le baccalauréat était, à l’origine un examen d’entrée à l’université. (Les jurys sont présidés par un universitaire). L’erreur fondamentale (due à la démagogie consubstantielle à la démocratie) l’a transformé en examen de fin d’études secondaires. Puis la même démagogie à poussé à augmenter artificiellement le pourcentage de reçus.
Je peux attester du niveau moyen bas (très bas) de mes étudiants. Les programmes en sont en partie responsables. Pour le reste c’est « l’air du temps »: beaucoup de parents ne contrôlent plus le travail scolaire de leurs enfants! Les conséquences sont inéluctables.
Nombre d’étudiants ne maîtrisent pas le Français: les copies d’examens l’attestent.
A proposer: un examen de fin d’études secondaires ET un examen distinct d’entrée en faculté.
Bien cordialement.
Tout le monde le sait mais beaucoup se bouchent les yeux . De nombreux professeurs ne veulent pas le dire haut et fort et se contentent de quelques « petits moyens ». Or, voilà des décennies que le niveau général ne cesse de décroître, et le bac récompense des élèves qui n’ont malheureusement récolté que des fruits « gâtés » distribués par des enseignants, eux-mêmes, de plus en plus incultes. Résultat : arrivent dans l’enseignement supérieur des étudiants qui maîtrisent fort mal la langue française, ont une culture générale se limitant aux « people », mais qui, forts de leur bac -souvent avec mention- confondent raisonnement avec contestation et veulent vous faire la leçon. Et ceci, dans tous les domaines et à tous les niveaux. La question aujourd’hui ne se limite pas à l’élimination ou non du bac mais soulève le problème de la refonte totale de l’enseignement et de la formation des professeurs -lesquels ont largement contribué par ignorance ou par idéologie à la mise en place et à la réussite du « niveau zéro ».