Parmi la masse innombrable des scandales liés à l’immigration, l’affaire des 150 maîtres-chiens n’apporte guère d’éléments nouveaux; elle n’est qu’une illustration supplémentaire de ce que nous dénonçons régulièrement (alors que les immigrationistes y prêtent la main…) : les immigrés sont le plus souvent les premières victimes de cette aberration qu’est la déferlante migratoire que nous subissons tous, eux et nous.
Ils sont traités souvent comme des esclaves, osons le mot, comme du bétail. Comme de la chair à profit…
Aujourd’hui c’est Eric Besson qui semble s’en apercevoir. 150 maîtres chiens sans papiers (en bon français, clandestins, hors la loi, ndlr…) sont employés illégalement par un sous-traitant de la SNCF ? « Ils ont été exploités visiblement dans des conditions qui sont hallucinantes » ? Certes. Mais que propose-t-il ? « Il y en a deux ou trois qui pourraient correspondre à l’application de la circulaire que j’avais prise le 5 février en application de la directive sur la traite des êtres humains… ». En clair, on va les naturaliser. Et c’est tout ? C’est tout.
Pas un mot, pas d’annonce d’une politique sérieuse pour régler le problème au fond. Au fond, c’est-à-dire en le posant du point de vue des intérêts véritables de l’Afrique et de l’Europe, mais aussi -et en un sens, même, surtout- du point de vue de la personne humaine, de la dignité humaine. Les immigrés sont des êtres humains, qui doivent être traités comme tels, et non être les simples enjeux de sordides calculs, uniquement matériels. C’est d’abord chez eux qu’il faut les aider, en aidant leur pays à se développer, c’est-à-dire en promouvant une saine collaboration entre l’Europe et l’Afrique, profitable aux deux parties. Et non en faisant de millions d’immigrés des millions de déracinés dans des pays loin de chez eux, où ils contribueront -fût-ce à leur corps défendant- à perturber et détraquer la machine économique.
C’est pour des raisons positives que nous critiquons l’actuelle aberration que l’on affuble du mot immigration. Ce n’est bien sûr pas par hostilité personnelle à chaque immigré pris individuellement. C’est parce que l’actuelle situation n’est satisfaisante pour personne, et dans aucun domaine. Et qu’il y a beaucoup plus, et beaucoup mieux à faire. Il faut donc tout reprendre et tout repenser. Il est dommage que M. Besson, lorsqu’il découvre la partie immergée de l’iceberg, n’en tire pas plus de conséquences et n’aille pas plus loin – du moins, pour le moment ?… – dans sa réflexion…
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