Elle est noire, et parée de toutes les vertus ; il est blanc, et affublé de tous les défauts.
Entre la noire parangon de qualité(s), de force(s), de sagesse etc… (n’en jetez plus !…) et l’ordure de blanc, véritable salaud intégral, on voit tout de suite de quel côté penche le cœur de l’intelligentsia bobo/gaucho/trotsko qui nous a concocté cette prochaine série télé, que l’on devrait voir sous peu sur nos écrans.
En guise de racisme primaire, on ne fait pas mieux. Racisme ordinaire de ces tartuffes qui n’ont que le mot d’anti-racisme à la bouche….
On sait donc déjà, et d’avance, qu’elle est la meilleure et –sans mauvais jeu de mot- qu’elle est « le » chevalier blancde la future série. Qu’on apprenne, dans les épisodes suivants, qu’elle est lesbienne, et elle va monter encore au firmament de la cinglerie idéologique des bobos/gauchos/trotskos précités.
Mais, poursuivons nos pronostics: qu’on nous apprenne, encore par la suite, qu’elle est en fait ttranssexuelle, née garçon mais, violé à cinq ans par son père (un salaud de blanc, lui aussi, c’est sa mère qui est noire…), et là, elle crève carrèment tous les plafonds de tout ce qu’on voudra….
La devise de Nicolas Fouquet était Quo non ascendam (Jusqu’où ne monterai-je pas?). Pour ce qui est de la cinglerie des bobos/gauchos/trotskos, ce serait plutôt Quo non descendam: jusqu’où ne dégringolerai-je pas !…..
Finkielkraut parle de l’illimitation des désirs. Là, on est en face de l’illimitation de la cinglerie idéologique. Comme le dit le bon sens populaire, les jours où les cinglés voleront, il y en a qui seront chefs d’escadrilles, et même Ministres de l’Air !
Variante : quand on mettra les cinglés sur orbite, à la téle, il y en a qui ne s’arrêteront pas de tourner !…..
Ce n’est pas seulement le contenu, c’est le projet même de biens des émissions de télévision aujourd’hui qui ne laisse pas
d’inquiéter : l’instruction d’un procès politique généralisé, à coups de jugements anachroniques, de rapprochements arbitraires, de manichéisme outrancier, les voilà, les retombées de Mai 68 dans le domaine intellectuel.
Les mêmes qui étaient communistes, trotskystes, maoïstes sont devenus aujourd’hui des défenseurs des “droits de l’homme” – l’on ne peut que s’en réjouir – mais ils ont conservé de leur passé ce qui en était l’aspect le plus sinistre : la pulsion idéologique, la passion de l’anathème. Ce mode de pensée imprègne très largement la vie intellectuelle des média aujourd’hui. Il s’agit toujours de discréditer, de diffamer, à défaut de pouvoir discuter et de savoir réfuter, celui qui est désigné comme l’ennemi.
Le référent politique a changé, mais le principe est identique.
Le stalinisme est un tempérament. C’est une structure mentale qui perdure chez certains individus à travers leurs multiples évolutions politiques.
A coups de nostalgisme incantatoire, d’élucubrations hallucinées, de fureur rétro, les nouveaux inquisiteurs dressent le mur de la « pensée unique ».
Un quarteron de furieux n’a pas de mal à ameuter Paris dès l’instant qu’il sait appuyer sur les bonnes touches de la dénonciation intellectuel et du conformisme vertueux. » Je ne crois pas beaucoup à la liberté d’esprit en France, dit Raoul Girardet. Ce qui caractérise à mes yeux ce qu’on appelle l’intellectuel français – c’est-à-dire l’individu classé comme membre de l’intelligentsia reconnue -, c’est qu’il a toujours fait appel aux flics pour dénoncer ses adversaires ».