Comme la France, comme toute l’Europe, l’Italie connaît le phénomène migratoire et les tensions qui vont avec. Des tensions qui, en Italie comme ailleurs, ne cessent de monter…
Pourtant, la façon d’appréhender le problème, et certaines réponses qu’on essaye de lui apporter, diffèrent assez sensiblement de ce qui se passe ici. Essayons de proposer une explication…
Pourquoi ce qui se passe en Italie ne risque-t-il pas –du moins dans l’immédiat- de se passer en France ? Parce que, contrairement au vieil adage Qui paye, commande, nous, qui pourtant payons, ne commandons pas. Ce qui n’est pas normal. En Italie –signe de ce que la tension, les tensions montent, comme nous ne cessons de le noter dans ce blog- les citoyens organisent des rondes, avec l’accord du gouvernement, pour sécuriser leurs villes (1), face aux délinquants (liés souvent, comme ici, comme partout, à l’immigration incontrôlée).
On peut voir ainsi, couramment et habituellement, des patrouilles de volontaires pour endiguer la délinquance (ci dessous, à Padoue)…..
Une troupe de patrouilleurs volontaires, identifiables à leurs gilets fluorescents, dans un marché de Padoue.
En France, on est peut-être en république, mais certainement pas en démocratie. Et encore s’agit-il d’une république idéologique, qui n’a rien à voir avec le système suisse ou allemand, par exemple. Là on a une république du type système de gestion, technique de gouvernement, qui nous conviendrait tout à fait. Ici, en France, on a une république idéologique, une république de type religion, que nous ne pouvons accepter (voir le débat avec Denis).
Et dans cette république idéologique, il n’est pas possible que, nous, citoyens français, nous ayons des votations, comme les suisses, qui même après avoir délégué le pouvoir à des représentants (on y est bien obligés…) peuvent à tout moment désavouer les dits représentants, et gardent ainsi la main, si l’on peut dire. Ou que des groupes de citoyens, comme par exemple en Italie, puissent demander- et obtenir !- du gouvernement d’être intéressés et intégrés pour ainsi dire à la gestion des choses.
En France, dans notre république idéologique, on a comme institutionnalisé une forme d’arnaque. Dès qu’on a voté pour quelqu’un, et sitôt lui –ou elle- élu, il ou elle fait ce qu’il veut. Et nous -le peuple pourtant réputé souverain– n’avons aucun moyen de faire quoi que ce soit, sitôt les élections passées. Avant les prochaines elections, mais après lesquelles tout recommencera comme avant…
Est-ce un si beau et un si bon système ? Pour une République qui passe une bonne partie de son temps à donner des leçons sur tout à la terre entière……..
corcelles sur Quand, il y a 155 ans,…
“Je comprends mal la fureur de Barbey car si Flaubert – qui se prenait pour Mme…”