Samedi (18.02), les militants de toute la Provence et d’Occitanie étaient rassemblés à Montpellier afin de soutenir la ruralité et les traditions taurines.
15 000 personnes étaient présentes pour contester l’écologie punitive allant a l’encontre des vrais porteurs de nos traditions.
Si toi aussi tu veux conserver ton identité rejoins-nous !
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7 commentaires pour “Échos d’un grand rassemblement de soutien à la ruralité et aux traditions taurines samedi dernier à Montpellier. Une réaction de type Pays Réel !”
Sauf que nos traditions ne sont pas dans la corrida et qu’il s’agit plutôt de l’Espagne.
Au nom des « traditions » on ne peut pas tout faire , mais au nom du commerce et du profit c’est possible.
Eh ben si : tradition de la Septimanie… Quant à ce qu’«on peut faire» et au nom de quoi, ma foi, le nom des traditions est bien plus ample et bien plus beau, en effet, que celui «du commerce et de du profit»… Toutefois, il y a lieu de se rappeler que «commerce» n’est pas synonyme de «profit»… À l’origine, «commerce» est ce qui lie les personnes entre elles, les villages entre eux, ce qui lie les régions et ce qui lie les nations. Il n’est pas sans signification que les marchands eussent été rattachés à Hermès (Mercure), le «messager des dieux», sans compter le reste de ce que ces pieds ailés gouvernaient…
Comme quoi, il faudrait songer à retrouver la «valeur» (comme on dit) authentique du commerce, dont le seul «profit» revient à tous et à chacun.
La corrida bouleverse, parce que tel est son rôle «extérieur» ; intérieurement c’est plus bouleversant encore : viva toro !
Olé ! Vive Dieu !
Cincinatus a en même temps tort et raison.
Raison parce que si les jeux du taureau sont de tradition immémoriale dans tous les peuples d’oc, La corrida à proprement parler, c’est à dire selon les règles forgées à Ronda au XVIIIe siècle, nous est venue d’Espagne au siècle suivant. C’est ce que remarquait Mistral lui-même pour justifier sa propre distance à l’égard de la course à l’espagnole. Il l’acceptait pourtant car, disait-il, il ne pouvait qu’aimer ce qui plaisait tant à ses compatriotes provençaux.
C’est que la vraie tradition est vivante et que le Midi s’était appropriée celle-là avec un grand engouement.
Désolé d’être pragmatiquement revenu au sujet tandis que David Gattegno allait nous entraîner vers le mont Olympe et pourquoi pas jusqu’au Gange de Bénarès.
Si les «sujets» n’apparaissent que sous leur aspect «sociétal», alors, il n’y a plus de pensée et, surtout, plus d’esprit ; total, il pourrait bien s’en trouver quelques-uns qui, dépités, appellent à la rescousse le mont Olympe et, «pourquoi pas», le Gange de Bénarès…
Il faut choisir : ou bien le débat social, limité à sa seule sphère, paradoxalement réduite à deux dimensions et, par conséquent, sans principes qui sachent donner le moindre relief à quoi que ce soit – débat désespérant et, souvent, plus pragmatiquement parlant, assez plat et ennuyeux ; sans saveur, sans odeur – ; ou bien la réflexion analogique (jusques et y compris la technique de l’empirisme organisateur, qui n’est pas autre chose qu’une application historique de celle-ci), réflexion analogique qui nous permet de COMPRENDRE…
Le grand médiéviste Albert Pauphilet, tout pragmatique docteur universitaire qu’il fût gradé, n’en était pas moins capable d’écrire – et dans sa thèse universitaire, s’il vous plaît ! – : «Contempler et comprendre, voilà donc le plus haut but de la vie chrétienne, la béatitude suprême réservée aux âmes parfaites. IL est à peine besoin de souligne le bel intellectualisme d’une pareille conception : il ennoblit singulièrement le pragmatisme parfois un peu puéril et un peu pharisien de la morale de la “Queste”.» («La Transcription manuscrite et l’établissement du texte de la “Queste del saint Graal” attribuée à Gautier Map», Champion, 1921 – rééd. Champion, 1980, p. 51.)
On peut voir qu’il n’y a pas nécessairement besoin de recourir à l’Olympe ou d’aller touristiquer des pieds dans le Gange, pour envisager de se faire une plus haute idée des choses, plus haute idée que les mignardises débattues à tout-bout-d’champ sur le ton des “Associated press”.
Si l’on veut maintenir les traditions et que l’on se plaît à déclarer heureusement «la vraie tradition est vivante», il faut alors savoir, premièrement, depuis quand elle vit et, ensuite, comment elle vit… Or, la manière de vivre traditionnelle tient à ce que les «adaptations» aux temps nouveaux, resserrent, pour ainsi dire, la rigueur conceptuelle des choses, en raccourcissent les ritualités, les «vulgarisent» un tant soit peu, fatalement, mais ce, pour tâcher de les maintenir. Pour ce qui est des arts taurins, sous nos latitudes géographiques, l’origine n’est tout simplement pas même ibérique : sa codification actuelle remontât-elle à une période assignée, son origine est nécessairement et évidemment plus lointaine (et ne remonte d’ailleurs pas non plus au culte de Mithra, d’ailleurs «tardif», si l’on peut dire, comme d’aucuns pourraient parfois le supposer), son origine la plus sûre est minoenne (quelque chose comme 3000 avant notre Seigneur Jésus Christ), c’est-à-dire qu’elle nous vient de Minos, antédiluvien législateur du monde, et – «pratiquement», si j’ose dire – nous vient de celle que l’on appelle Pasiphaé… Sans doute, aujourd’hui, dans le paso doble, «l’homme est torero et la femme muleta», selon la formule dix-huitièmesièclement «traditionnelle», mais, en réalité, et cela devrait un peu tourmenter les abrutis réfléchissant pragmatiquement aux «trans» comme des «dégenrés», le matador est Pasiphaé ; c’est-à-dire qu’il «devient femme (!!!)», et que ce à quoi l’on assiste sont des «amours» antédiluviennes dans lesquelles – attention bien ! – ce que l’on croit être le «masculin» en l’homme est NON-AGISSANT, restituant rituellement l’activité à la part «féminine», d’où le quasi «travestissement» du matador et, surtout, ses exercices de déplacement dont les allures furieusement «efféminées» ne devraient que sauter aux yeux et savoir donner à réfléchir et, en tel cas, au plus profondément «du monde».
C’est pour cela qu’il faut maintenir la corrida : parce que, pour autant que nul ne sache pragmatiquement, chacun peut pratiquement pressentir à ce spectacle qu’il assiste à une représentation cosmologique et que l’assistance (au sens d’assemblée) peut alors s’y inclure tout entière.
Je ne sais pas trop s’il est de bon aloi de s’en aller ainsi sur une île de la Méditerranée, plus lointaine en temps et en espace que le Mont Olympe, si lointaine que ce nous entraîne quasiment «jusqu’au Gange de Bénarès», en effet et, pourquoi pas, jusque sur le mont du Golgotha, qui est encore plus loin peut-être…
Je ne sais pas trop s’il est de bon aloi d’en dire autant que je fais là, mais je crois que si l’on ne disait pas, quelquefois, fatalement, plus aucune oreille n’aurait rien à entendre et ferait monter son détenteur dans l’hôtel promettant du pragmatisme à tous les étages avec «pute-borgne» au compteur.
A noter, cher David Gattegno, que mon commentaire ne visait qu’à répondre à celui de Cincinatus et non au vôtre.
Ma remarque in fine à votre propos n’avait rien de péjoratif. Elle était plutôt celle de quelqu’un qui vous lit régulièrement.
En revanche, je crois qu’il ne faut pas trop abaisser les choses que vous dites « sociales » ou « politiques » ou les qualifier trop légèrement de nécessairement ennuyeuses. Je crains, au contraire, que dans les temps qui s’annoncent, elles ne nous réservent qu’une très faible dose d’ennui et, a contrario, des mouvements browniens ou autres, auxquels nous ne pourrons qu’être au minimum attentifs. Peut-être davantage.
Cher Barlatier, ce n’est pas «trop abaisser les choses sociales» que de refuser de se LIMITER à leur seul aspect – c’est ce que je dis au début de mon commentaire.
Par ailleurs, si j’ai pu prendre un peu «directement» votre allusion à l’Olympe et au Gange, c’est parce que, bien souvent, je peux avoir droit à ce genre de répliques un peu piquantes – j’y ai donc quelque sensibilité… Quant à nos commentaires respectifs, je n’ai fait que «me servir» des vôtres pour aborder la corrida dans des termes plus brutalement liés à sa «folle» tradition, à sa «scandaleuse» tradition, pour reprendre les adjectifs de saint Paul ; ce que je n’avais pas osé entreprendre dans mon (ou mes) commentaire(s) d’un précédent article publié dans les appréciées colonnes de JSF…
Soyez assuré que j’ai parfaite conscience de ce que les «choses sociales ou politiques» comptent pour ce qu’elles valent – saint Augustin indique quelque part que ces considérations relèvent de la vertu de Charité et René Guénon les rattache semblablement à ce qu’il appelle, quant à lui, la Miséricorde, complémentaire de la Justice, aux yeux de la doctrine. Seulement, j’assure que les questions spirituelles INCLUENT tout le reste, alors que les parties du «reste» excluent, chacune, ce qui ne relève pas de la «spécialité» dont elles entendent sélectivement faire leur seul pain quotidien. Il faut en référer à cet adage scolastique disant (à peu près) du supérieur qu’il ne peut sortir de l’inférieur.
Lorsque vous parlez d’«une très faible dose d’ennui» en réserve, je comprends bien ce que vous voulez dire et je partage votre point de vue, cependant, je le formulerai «a contrario» : les temps qui s’annoncent nous réservent la plus monumentale dose d’ennui jamais compressée aussi explosivement. En, tout état de cause, je suis bien assuré que nous nous retrouverons ensemble, solidaires dans l’attention à laquelle la Providence appellera que nous répondions.
Pour finir, je vous assure que si je ne me suis amusé de votre dernière phrase, ce fut sans intention d’ironie à l’adresse de quiconque, cependant, je dois vous exprimer mes excuses pour m’être laissé aller au manque d’élégance de me «servir» de ce que vous avez écrit… Au passage, j’en profite pour vous remercier pour la confidence selon laquelle vous êtes «quelqu’un qui [me] lit régulièrement», je suis touché par votre attention.
J’aime ces débats qui corrigent les difficultés d’interprétations entre personnes intelligentes et de bonne foi…
Effectivement, les analogies sur les archétypes mythiques et les raisonnements les plus rigoureusement fondés ne s’excluent pas et le plus souvent, ils se confortent…
Sauf que nos traditions ne sont pas dans la corrida et qu’il s’agit plutôt de l’Espagne.
Au nom des « traditions » on ne peut pas tout faire , mais au nom du commerce et du profit c’est possible.
Eh ben si : tradition de la Septimanie… Quant à ce qu’«on peut faire» et au nom de quoi, ma foi, le nom des traditions est bien plus ample et bien plus beau, en effet, que celui «du commerce et de du profit»… Toutefois, il y a lieu de se rappeler que «commerce» n’est pas synonyme de «profit»… À l’origine, «commerce» est ce qui lie les personnes entre elles, les villages entre eux, ce qui lie les régions et ce qui lie les nations. Il n’est pas sans signification que les marchands eussent été rattachés à Hermès (Mercure), le «messager des dieux», sans compter le reste de ce que ces pieds ailés gouvernaient…
Comme quoi, il faudrait songer à retrouver la «valeur» (comme on dit) authentique du commerce, dont le seul «profit» revient à tous et à chacun.
La corrida bouleverse, parce que tel est son rôle «extérieur» ; intérieurement c’est plus bouleversant encore : viva toro !
Olé ! Vive Dieu !
Cincinatus a en même temps tort et raison.
Raison parce que si les jeux du taureau sont de tradition immémoriale dans tous les peuples d’oc, La corrida à proprement parler, c’est à dire selon les règles forgées à Ronda au XVIIIe siècle, nous est venue d’Espagne au siècle suivant. C’est ce que remarquait Mistral lui-même pour justifier sa propre distance à l’égard de la course à l’espagnole. Il l’acceptait pourtant car, disait-il, il ne pouvait qu’aimer ce qui plaisait tant à ses compatriotes provençaux.
C’est que la vraie tradition est vivante et que le Midi s’était appropriée celle-là avec un grand engouement.
Désolé d’être pragmatiquement revenu au sujet tandis que David Gattegno allait nous entraîner vers le mont Olympe et pourquoi pas jusqu’au Gange de Bénarès.
Si les «sujets» n’apparaissent que sous leur aspect «sociétal», alors, il n’y a plus de pensée et, surtout, plus d’esprit ; total, il pourrait bien s’en trouver quelques-uns qui, dépités, appellent à la rescousse le mont Olympe et, «pourquoi pas», le Gange de Bénarès…
Il faut choisir : ou bien le débat social, limité à sa seule sphère, paradoxalement réduite à deux dimensions et, par conséquent, sans principes qui sachent donner le moindre relief à quoi que ce soit – débat désespérant et, souvent, plus pragmatiquement parlant, assez plat et ennuyeux ; sans saveur, sans odeur – ; ou bien la réflexion analogique (jusques et y compris la technique de l’empirisme organisateur, qui n’est pas autre chose qu’une application historique de celle-ci), réflexion analogique qui nous permet de COMPRENDRE…
Le grand médiéviste Albert Pauphilet, tout pragmatique docteur universitaire qu’il fût gradé, n’en était pas moins capable d’écrire – et dans sa thèse universitaire, s’il vous plaît ! – : «Contempler et comprendre, voilà donc le plus haut but de la vie chrétienne, la béatitude suprême réservée aux âmes parfaites. IL est à peine besoin de souligne le bel intellectualisme d’une pareille conception : il ennoblit singulièrement le pragmatisme parfois un peu puéril et un peu pharisien de la morale de la “Queste”.» («La Transcription manuscrite et l’établissement du texte de la “Queste del saint Graal” attribuée à Gautier Map», Champion, 1921 – rééd. Champion, 1980, p. 51.)
On peut voir qu’il n’y a pas nécessairement besoin de recourir à l’Olympe ou d’aller touristiquer des pieds dans le Gange, pour envisager de se faire une plus haute idée des choses, plus haute idée que les mignardises débattues à tout-bout-d’champ sur le ton des “Associated press”.
Si l’on veut maintenir les traditions et que l’on se plaît à déclarer heureusement «la vraie tradition est vivante», il faut alors savoir, premièrement, depuis quand elle vit et, ensuite, comment elle vit… Or, la manière de vivre traditionnelle tient à ce que les «adaptations» aux temps nouveaux, resserrent, pour ainsi dire, la rigueur conceptuelle des choses, en raccourcissent les ritualités, les «vulgarisent» un tant soit peu, fatalement, mais ce, pour tâcher de les maintenir. Pour ce qui est des arts taurins, sous nos latitudes géographiques, l’origine n’est tout simplement pas même ibérique : sa codification actuelle remontât-elle à une période assignée, son origine est nécessairement et évidemment plus lointaine (et ne remonte d’ailleurs pas non plus au culte de Mithra, d’ailleurs «tardif», si l’on peut dire, comme d’aucuns pourraient parfois le supposer), son origine la plus sûre est minoenne (quelque chose comme 3000 avant notre Seigneur Jésus Christ), c’est-à-dire qu’elle nous vient de Minos, antédiluvien législateur du monde, et – «pratiquement», si j’ose dire – nous vient de celle que l’on appelle Pasiphaé… Sans doute, aujourd’hui, dans le paso doble, «l’homme est torero et la femme muleta», selon la formule dix-huitièmesièclement «traditionnelle», mais, en réalité, et cela devrait un peu tourmenter les abrutis réfléchissant pragmatiquement aux «trans» comme des «dégenrés», le matador est Pasiphaé ; c’est-à-dire qu’il «devient femme (!!!)», et que ce à quoi l’on assiste sont des «amours» antédiluviennes dans lesquelles – attention bien ! – ce que l’on croit être le «masculin» en l’homme est NON-AGISSANT, restituant rituellement l’activité à la part «féminine», d’où le quasi «travestissement» du matador et, surtout, ses exercices de déplacement dont les allures furieusement «efféminées» ne devraient que sauter aux yeux et savoir donner à réfléchir et, en tel cas, au plus profondément «du monde».
C’est pour cela qu’il faut maintenir la corrida : parce que, pour autant que nul ne sache pragmatiquement, chacun peut pratiquement pressentir à ce spectacle qu’il assiste à une représentation cosmologique et que l’assistance (au sens d’assemblée) peut alors s’y inclure tout entière.
Je ne sais pas trop s’il est de bon aloi de s’en aller ainsi sur une île de la Méditerranée, plus lointaine en temps et en espace que le Mont Olympe, si lointaine que ce nous entraîne quasiment «jusqu’au Gange de Bénarès», en effet et, pourquoi pas, jusque sur le mont du Golgotha, qui est encore plus loin peut-être…
Je ne sais pas trop s’il est de bon aloi d’en dire autant que je fais là, mais je crois que si l’on ne disait pas, quelquefois, fatalement, plus aucune oreille n’aurait rien à entendre et ferait monter son détenteur dans l’hôtel promettant du pragmatisme à tous les étages avec «pute-borgne» au compteur.
A noter, cher David Gattegno, que mon commentaire ne visait qu’à répondre à celui de Cincinatus et non au vôtre.
Ma remarque in fine à votre propos n’avait rien de péjoratif. Elle était plutôt celle de quelqu’un qui vous lit régulièrement.
En revanche, je crois qu’il ne faut pas trop abaisser les choses que vous dites « sociales » ou « politiques » ou les qualifier trop légèrement de nécessairement ennuyeuses. Je crains, au contraire, que dans les temps qui s’annoncent, elles ne nous réservent qu’une très faible dose d’ennui et, a contrario, des mouvements browniens ou autres, auxquels nous ne pourrons qu’être au minimum attentifs. Peut-être davantage.
Cher Barlatier, ce n’est pas «trop abaisser les choses sociales» que de refuser de se LIMITER à leur seul aspect – c’est ce que je dis au début de mon commentaire.
Par ailleurs, si j’ai pu prendre un peu «directement» votre allusion à l’Olympe et au Gange, c’est parce que, bien souvent, je peux avoir droit à ce genre de répliques un peu piquantes – j’y ai donc quelque sensibilité… Quant à nos commentaires respectifs, je n’ai fait que «me servir» des vôtres pour aborder la corrida dans des termes plus brutalement liés à sa «folle» tradition, à sa «scandaleuse» tradition, pour reprendre les adjectifs de saint Paul ; ce que je n’avais pas osé entreprendre dans mon (ou mes) commentaire(s) d’un précédent article publié dans les appréciées colonnes de JSF…
Soyez assuré que j’ai parfaite conscience de ce que les «choses sociales ou politiques» comptent pour ce qu’elles valent – saint Augustin indique quelque part que ces considérations relèvent de la vertu de Charité et René Guénon les rattache semblablement à ce qu’il appelle, quant à lui, la Miséricorde, complémentaire de la Justice, aux yeux de la doctrine. Seulement, j’assure que les questions spirituelles INCLUENT tout le reste, alors que les parties du «reste» excluent, chacune, ce qui ne relève pas de la «spécialité» dont elles entendent sélectivement faire leur seul pain quotidien. Il faut en référer à cet adage scolastique disant (à peu près) du supérieur qu’il ne peut sortir de l’inférieur.
Lorsque vous parlez d’«une très faible dose d’ennui» en réserve, je comprends bien ce que vous voulez dire et je partage votre point de vue, cependant, je le formulerai «a contrario» : les temps qui s’annoncent nous réservent la plus monumentale dose d’ennui jamais compressée aussi explosivement. En, tout état de cause, je suis bien assuré que nous nous retrouverons ensemble, solidaires dans l’attention à laquelle la Providence appellera que nous répondions.
Pour finir, je vous assure que si je ne me suis amusé de votre dernière phrase, ce fut sans intention d’ironie à l’adresse de quiconque, cependant, je dois vous exprimer mes excuses pour m’être laissé aller au manque d’élégance de me «servir» de ce que vous avez écrit… Au passage, j’en profite pour vous remercier pour la confidence selon laquelle vous êtes «quelqu’un qui [me] lit régulièrement», je suis touché par votre attention.
J’aime ces débats qui corrigent les difficultés d’interprétations entre personnes intelligentes et de bonne foi…
Effectivement, les analogies sur les archétypes mythiques et les raisonnements les plus rigoureusement fondés ne s’excluent pas et le plus souvent, ils se confortent…