Les Lundis.
Par Louis-Joseph Delanglade*.
M. Macron se félicite de l’accord qu’il vient de passer ce vendredi avec M. Sunak sur le problème des migrants. Certes, il vaut mieux que la Grande-Bretagne s’implique davantage, d’abord sur le plan financier, ensuite dans la surveillance et le contrôle effectif de ces clandestins indésirables outre-Manche et dont la présence induit des nuisances particulièrement désagréables pour nous. Cependant, et contrairement à M. Macron, M. Sunak n’avait rien à perdre et tout à gagner : grâce à cet accord, une grande partie de la pression migratoire sur le Royaume-Uni se trouvera allégée tandis que la France gardera le mistigri, c’est-à-dire des milliers d’indésirables sur les côtes de la Manche.
Au moins pourrions-nous nous inspirer de certaines mesures envisagées par le gouvernement britannique pour décourager l’immigration illégale : aucun droit (pas même le droit d’asile) ni aide sociale pour des clandestins réputés hors la loi et expulsion rapide vers un pays tiers (par exemple le Ruanda déjà sollicité par le Danemark pour réceptionner et gérer lesdits illégaux). De cela il n’est pour l’instant pas question dans une France si généreuse qu’il y « existe une multitude d’aides pour les immigrés » (page « immigrés » du site aide-sociale.fr). Concernant ceux (et celles) qui sont entrés et/ou vivent de façon illégale sur notre territoire, ce qui n’est plus un délit pénal depuis la loi Valls (31 décembre 2012), l’État subvient à leurs « besoins fondamentaux » : Aide Médicale d’État, hébergement d’urgence, aide au retour volontaire – sans compter les aides locales plus ou moins importantes selon les étiquettes politiques. Double peine pour les Français : ils payent et cette générosité imposée mais affichée constitue forcément un encouragement pour les migrants potentiels.
A défaut d’imiter les Britanniques, prenons au moins exemple sur l’Italie de Mme Meloni. On se rappelle que le 26 février, le naufrage d’une embarcation de migrants proche des côtes de Calabre avait fait 73 victimes et que le 5 mars le pape François lui-même avait condamné fort justement les passeurs, ces « trafiquants d’êtres humains », demandant qu’on les arrête pour « qu’ils ne puissent plus disposer de la vie de tant d’innocents. » Amen ! Mme Meloni a donc réuni ses ministres à Cutro (Calabre) et annoncé la décision de privilégier la lutte contre les passeurs : ce sera trente ans de prison ; c’est modéré mais ce sera(it) un bon début, d’autant que Mme Meloni envisage aussi des mesures de rétorsion contre certains pays de départ complices passifs ou actifs des passeurs (à comparer avec la pusillanimité française dans le domaine des expulsions).
Il est prévu de parler d’immigration dans un prochain et printanier débat parlementaire. Le Canard Enchaîné a même affirmé (22 février) que M. Darmanin avait déjà concocté un plan quasi-militaire d’éradication et d’expulsion des clandestins qui pourrissent la vie du département de Mayotte. Information fondée, simple rumeur ou infox destinée à déstabiliser par avance un projet gouvernemental ? De toute façon, Mayotte, même débarrassée de ses indésirables (ce qu’on lui souhaite), ne saurait servir de caution à la continuité de la politique migratoire métropolitaine actuellement caractérisée par la faiblesse et le renoncement.
M. Macron peut encore décider de s’inscrire dans la ligne dure illustrée ces derniers jours par la Grande-Bretagne et l’Italie, et avant elles par le Danemark et d’autres pays européens. Il peut même prendre l’initiative de remettre en cause le financement de ces O.N.G. que leurs activités (« sauvetage » en mer facilité par une complicité scandaleuse avec les passeurs, aide au franchissement illégal des frontières, pression médiatique sur les gouvernements et les opinions publiques) désignent elles aussi comme des complices très actifs du trafic d’êtres humains dénoncé par le pape. Cela suppose évidemment de ne plus les subventionner directement ou indirectement mais surtout de hausser le ton avec ceux qui les soutiennent financièrement : l’Allemagne, grosse contributrice, et une certaine finance internationale. ■
* Agrégé de Lettres Modernes.
© JSF – Peut être repris à condition de citer la source.
Au fait la TUNISIE , qui n’est pas un pays raciste Blanc, a procédé à de nombreuses expulsions, parfois avec une certaine violence, de clandestins sub saharien, ce qui a entrainé la fureur des ramassis de « Kollabos » Occidentaux
Pour la France c’est vraiment dément, les autorités les laissent entrer et ne les laissent pas sortir
Par contre sur CALAIS, les clandestins appelés par leurs complices :réfugiés, exilés, voyez la nuance, se font très discrets, groupe de 2 , voire 3, et pas de femmes , donc pas de burquas
Dans la mesure où le gouvernement Macron/Borne est fondé sur la tchatche, le blabla, la communication, etc…, les Patriotes de France exigent que la fraction des députés qui défend leurs intérêts à l’assemblée nationale (= quelques dizaines de RN, quelques dizaines de LR, quelques centristes, quelques non-inscrits) collent aux basques des membres de ce gouvernement, ne les lâchent pas d’une semelle et exigent qu’ils fassent ce qu’ils disent qu’ils vont faire PROMPTEMENT.
Et tout particulièrement en matière de freinage brutal de l’immigration en provenance des pays à majorité islamiste/musulmane et en matière d’interruption immédiate du Grand Remplacement qui se déroule sous nos yeux « ébahis et incrédules » depuis un demi-siècle (avec la connivence de la majorité des organisations patronales, l’honnêteté nous oblige à le préciser).