Maréchal de France Marie-Pierre Koenig, vainqueur de Bir Hakeim face à l’Africa Korps de Rommel, dix fois plus nombreuse.
Peu de choses se trouvent dites dans notre éphéméride du jour, sur cette grande bataille de Bir Hakeim. Ce manque sera en partie compensé par le film d’archives joint.
S’agissant de la résistance à l’ennemi, il faudra bien constater un jour, du point de vue de l’Histoire et du réel ultérieur, qu’il y a eu, dans cette période terrible, ceux qui ont vraiment combattu l’ennemi en actes, sur le terrain, au péril de leur vie, et ceux qui préparaient – dans l’ombre, les réunions et les palabres politiciennes inchangées – le retour du régime d’Assemblée, du régime des partis tel qu’on le verra réapparaître sous la IVe République et qui organisaient la main mise du pays réel, notamment de son industrie, ses ports, sa jeunesse, sa culture, par les diverses organisations d’obédience étrangère, soviétique, voire étatsunienne qui affaibliront la France sur une longue période non encore achevée.
Ainsi, s’il est bon de faire ressortir la présence de nombreux royalistes et autres vrais patriotes dans la Résistance toute naturelle à l’occupant, il ne faut pas laisser ignorer le rôle éminemment négatif pour le pays de toute une frange de la Résistance qui devint largement dominante à la Libération, et où le patriotisme vrai se mêlait largement, parfois chez les mêmes, à des visées révolutionnaires et internationalistes fortement déployées à travers la France.
Et qui d’ailleurs, chassèrent De Gaule du Pouvoir dès janvier 1946 comme elles l’en chasseront en avril 1969.
L’héroïsme et la combativité des soldats de la France au cours de ces années de guerre ayant suivi la défaite de 1940, sont un exemple précieux pour la France d’aujourd’hui. Les Français, pour la plupart, n’y ont connu ni les combats ni même, pour les jeunes-gens, aucune période même courte de discipline et de vie militaires. Les plus jeunes n’ont même pas tous bénéficié des souvenirs et des récits de leurs aïeux. La mémoire et l’exemple des soldats valeureux de la France contemporaine doivent être conservés et transmis. Ils pourront être utiles, lorsque, hélas !, se représentera un temps de semblables épreuves et d’un même héroïsme personnel et collectif retrouvés. ■