Par Front Populaire, La Rédaction.
Cette attaque n’a pas (pas encore ?) produit dans la presse et et autres médias de bien fameuses réflexions. Comme si la banalisation de l’horreur s’était installée dans l’opinion et dans ce qu’on appelait jadis l’esprit public. Y en a-t-il seulement encore un, capable d’autre chose que d’émotion, effroi, sidération. L’horreur « inadmissible » mais finalement acceptée, en tout cas subie, laisse sans voix, sans voix autorisée. La vérité n’est guère exprimée : celle d’un pays décomposé à l’intérieur, depuis les familles, jusqu’aux élies intellectuelles et morales, jusqu’aux églises, jusqu’au sommet des Institutions politiques, et, symétriquement, ouvert à toutes les turbulences, toutes les migrations incontrôlées, toutes les violences qu’elles charrient venues de toutes parts, chez elles chez nous. Si la notion même d’un « chez nous » était encore dans les têtes et dans les cœurs. Cette réaction de la Rédaction de Front Populaire (8 juin), somme toute elle-même assez banale, vaut néanmoins beaucoup par la citation reprise in fine, d’une déclaration remplie de toutes les illusions mortifères possibles, du maire d’Annecy écrite peu avant le drame. Nous serions à la place de cet élu, nous aurions du mal à dormir la nuit. G.P.
ARTICLE. Après l’attaque au couteau dans un parc près du lac d’Annecy, les politiques ont unaniement réagi. Certaines réactions ont tout de même laissé à désirer après cet événement dramatique.
L’attaque au couteau qui a eu lieu ce matin dans un parc à Annecy a bouleversé l’opinion publique. Sur les six victimes, quatre enfants âgés de 22 à 36 mois sont « en urgence absolue » et ont été transférés dans différents établissements du département et en Suisse. L’assaillant interpellé se serait présenté comme un « chrétien de Syrie » lors de sa demande d’asile à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) le 28 novembre 2022.
Au sein de la classe politique, les réactions se sont multipliées. Le président de la République a sobrement dénoncé un acte « d’une lâcheté absolue ». L’ancien candidat de La France insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a plaidé l’émotion : « Comment est-ce possible ? Attaquer des petits ! Les frapper avec un couteau ! Notre cœur est en miette à devoir le vivre. » Du côté du Rassemblement national, Jordan Bardella a concentré ses attaques sur la politique migratoire de la France : « On doit se donner les moyens d’agir et de reprendre le contrôle d’une situation qui échappe au gouvernement. Ce débat est urgent. » Quant à Éric Zemmour, il a repris son concept de « francocide » et a demandé aux Français de ne pas se laisser intimider : « Avant, les demandeurs d’asile fuyaient pour éviter la mort. Désormais les demandeurs d’asile quittent leur pays pour mieux tuer nos enfants. »
Mais certaines réactions officielles laissent à désirer. La secrétaire d’État auprès de la première ministre, chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel, s’est exprimée sur Twitter : « Des enfants sont victimes d’une attaque au couteau dans un square à Annecy. Une nouvelle fois, nos enfants sont la cible de l’augmentation des violences dans notre société. » Comme si seuls les enfants étaient victimes de l’ensauvagement de la société. « Ce crime ne restera pas impuni », a-t-elle cru bon de préciser. La palme de la réaction la plus déplacée revient à Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance. Dans cette journée marquée également par l’examen de la proposition de loi du gorupe Liot sur l’abrogation de la réforme des retraites, Aurore Bergé a fait un lien assez obscène avec l’actualité à Annecy : « Être en ce moment dans l’hémicycle avec une espèce de bataille de chiffonniers sur une recevabilité ou non d’amendements nous paraît en total décalage par rapport à l’effroi qui à mon avis submerge notre pays. » Quant au maire Europe Écologie-Les Verts d’Annecy, François Astorg, qui a dénoncé une attaque « effroyable et inacceptable », son émotion intervient quelques jours après un tweet exprimant son soutien aux migrants : « Annecy est une terre de résistance aux fascismes, une terre solidarité, une ville-refuge pour celles et ceux qui fuient la guerre, la misère et le malheur dans le monde. Il en va de notre devoir, et, plus encore, de notre honneur, d’affirmer ici nos convictions républicaines. » Le réel a encore joué les trouble-fête… ■
Source
je viens d’entendre sur CNew, l’interview du Jeune Henri ,celui qui a eu le courage de s’attaquer à l’homme au couteau.
propos pleins de bonté,de courage,de modestie.il a dit être fervent catholique et faire ,pendant 1 an ,à pieds, le tour des principales cathédrales de France: Racines de notre patrimoine chrétien qu’il aimerait faire partager à tous les Français,surtout les jeunes comme lui (24 ans) , pour apprendre à ne pas baisser la tête.Le tout avec un sourire lumineux,empreint de bonté.je n’ai pas entendu de réponses aussi belles que la sienne parmi d’autres commentateurs!!!
En effet parole, attitude courage et modestie dont on voudrait dissimuler la ferveur chrétienne de ce jeune Français
Mon admiration et mon plus profond respect pour le courage de ce jeune Chrétien Français