VIDÉO à écouter à partir de la 26e minute. Ivan Rioufol réalise là un entretien particulièrement intéressant avec Stéphane Courtois, présenté comme le meilleur historien des totalitarismes. L’entretien porte sur la décision du président de la République, annoncée le matin, de faire entrer Missak Manouchian au Panthéon.
Hostile à cette décision, Stéphane Courtois dit ses raisons, expose les motifs qui l’ont entraînée et décrit les mécanismes politiciens qui marqueront son exécution.
Nous laissons à chacun le soin de l’écouter.
Autre sujet à propos de la panthéonisation de Manouchian : Les fausses allégations de Robert Guediguian
Le cinéaste Robert Guediguian a déclaré que les « premiers résistants étaient des étrangers ».
Voir l’article prétendument informé qui a été consacré à ces allégations par le quotidien régional La Provence.
Était-il étranger Daniel Cordier qui s’embarque pour l’Angleterre le 21 juin 1940 ? Et l’amiral Muselier qui quitte Marseille pour Londres le 23 juin 1940 ? De quel pays étaient-ils ?
Pour héroïque qu’ait été sa fin et celle de son groupe, superbement célébrée par Louis Aragon dans le poème que Léo Ferré mettra plus tard tout aussi superbement en musique, il n’en reste pas moins que Missak Manouchian et les siens ne pouvaient pas, eux, être des premiers résistants pour la raison simple qu’étant alors tous membres du Parti Communiste, ils furent de ceux qui souhaitèrent la « bienvenue au soldat allemand » à l’entrée des troupes du Reich dans Paris, et ce en vertu du pacte germano-soviétique Molotov – Ribbentrop signé entre les deux pays le 23 août 1939 qui ne prendra fin que le 22 juin 1941, après que l’Allemagne eut envahi l’URSS. Ce n’est qu’après la rupture du pacte germano-soviétique que les militants communistes entreront massivement dans la Résistance.
A noter que Robert Guediguian est lui aussi communiste. ■
Sur « les royalistes dans la Résistance »…
Michel Franceschetti a donné récemment, à Toulon, une conférence très documentée sur ces royalistes qui s’engagèrent dans la Résistance. Certains d’entre eux furent parmi les tout premiers résistants.
Grandes figures royalistes dans la Résistance.
Michel FRANCESCHETTI, dans le cadre des conférences proposées par l’Action Française Toulon propose ici de parcourir dans les grandes lignes qui furent ces royalistes et quel fût leur parcours. Bonne écoute !
il faut lire l’excellent livre de François marin Fleutot
« les royalistes dans la résistance »
notemment Jaques Renouvin et sa future femme -parents de Bertrand
amitiés fidèles
J’aimais beaucoup le cinéma de Robert Guediguian, tant que ses récits – souvent un peu identiques – retraçaient la nostalgie du communisme de jadis, de la fraternité ouvrière, des grandes espérances déçues, écrasées par la toute puissance du capitalisme.
Depuis qu’au parti de Maurice Thorez, de Waldeck Rochet et même de Georges Marchais s’est substitué un groupuscule internationaliste ami du cosmopolitisme, depuis que Guédiguian s’est rallié à Mélanchon, ça va moins bien.
Du côté du PC, Fabien Roussel me semble revenir sur de meilleures bases. Mais je crains que Guédiguian soit passé à l’ennemi.
Les cocos, dans la vie courante, en temps ordinaires, ne sont, en effet, les pires de ce la gauche : il y a les sournois , du centre gauche aux cefdetistes. Mettons à part les antifas qui relèvent de la délinquance et les Khmers verts .
Quel m?
Toujours l a parlotte et où en sont les actions ? Quelles pourraient être les actions cumulant des sanctions pour tous ces « embobineurs » de la plus mauvaise « estrasse » ? Quels sont les actes qui nous débarrasseront des « mauvais » ?
Parler c’est bien mais agir c’est mieux.