Dur, très dur pour les Français de souche (ou souchiens voire sous-chiens, selon une feminarde algérienne établie bien sûr chez nous …), ces temps-ci, sur fond d’émeutes ethniques et pillages (ou razzias…), de voir leur pays depuis toujours si accueillant, si serviable, si désintéressé, être accusé de « racisme », oui de racisme !!!
Et cette accusation grave, visant en priorité notre endurante police, fuse en tir groupé depuis les Nations-Unies, les États-Unis, depuis Bruxelles, Alger, Téhéran, peut-être demain qui sait du Vatican ?
Pourtant la France est depuis la Vème république, l’État au monde consacrant la plus forte proportion de son revenu national aux dépenses sociales avec même une préférence étrangère pour les migrants en matière de santé ou de logement…
Pourtant Paris a été la première capitale de la planète, dès 1931, alors que rien ne l’y obligeait, à avoir dans son gouvernement un membre africain noir : Blaise Diagne, Sénégalais de base, franc-maçon il est vrai ; si vous atterrissez à Dakar de nos jours, vous noterez que, malgré la décolonisation, le Sénégal continue d’honorer la forte figure coloniale que fut Diagne, puisque l’aéroport international porte son nom.
De Senghor à Sid-Cara en passant par Baker
Diagne ne fut que le premier d’une longue suite de « grands négres » promus par la France, suite qui compte aussi bien les ministres français et futurs présidents africains, Senghor et Houphouët-Boigny ; le gouverneur général des colonies, Félix Eboué, descendant d’esclaves guyanais, paladin de la France libre et accessoirement premier beau-père de Senghor ; un autre Guyanais noir, Gaston Monnerville, fut président du Sénat et donc deuxième personnage de l’État à l’époque gaullienne etc., etc.
Restant en Afrique mais au Maghreb, je citerai encore la brillante fratrie algéro-mahométane injustement oubliée des Sid-Cara, Chérif (1902-1999) et Nefissa (1910-2002), tous deux élus de leur terroir avant que la seconde ne soit chargée des affaires sociales musulmanes dans le cabinet Michel Debré de 1959 à 1962. Mon confrère algérien de nationalité française Slimane zeghidour me fit remarquer un jour que Mlle sid-Cara fut la première musulmane au monde à accéder au rang de ministre. Au plan culturel, un peu plus tard, une autre algérienne de nationalité française mais indépendantiste, la romancière Aïssa Djebbar fut, comme Senghor, élue à l’Académie française.
Alors que des critiques du traitement que nous réservons en France aux allogènes viennent des Etats-Unis ne doit amener de notre part que du silence méprisant envers un pays qui a génocidé systématiquement ses indigènes amérindiens ; qui a été longtemps un bastion de la plus stricte ségrégation raciale ; qui a été incapable de conserver la grandissime artiste métisse Joséphine Baker que les Français ont par contre adoptée et qui maintenant repose au Panthéon.
Quant aux critiques de la dictature socialo-militaire d’Alger, je la traiterai avec un égal mépris, venant de la part d’un régime qui a spolié et expulsé les nombreuses familles marocaines musulmanes d’Oranie, après la guerre des Sables en 1963 ; un régime qui rejette régulièrement manu militari du Sahara des migrants islamo-africains démunis de tout, cela se faisant dans le silence absolu des droitsdelhommistes qui en revanche harcèlent la France chaque fois que notre pays fait mine de protéger un peu ses frontières…
Dur, très dur… ■
Longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, Péroncel-Hugoz a publié plusieurs essais sur l’Islam ; il a travaillé pour l’édition et la presse francophones au Royaume chérifien. Les lecteurs de JSF ont pu lire de nombreux extraits inédits de son Journal du Maroc et ailleurs. De nombreuses autres contributions, toujours passionnantes, dans JSF.
Retrouvez les publications sous ce titre…
Excellent rappel.
Ceux qui viennent d’Afrique ou d’ailleurs doivent aimer la France ou la quitter.
On doit aussi leur apprendre à aimer la France.
Non à la repentance.
J’ai d’excellents amis marocains qui vivent au Maroc et qui aiment la France comme j’aimerai que beaucoup de Français de souche l’aiment.
Il faut combattre en Afrique l’action des Islamistes , des Russes et des Chinois qui endoctrinent la jeunesse dans la haine de la France.
Vive la France
Je ne vois pas ce que M. Péroncel-Hugoz cherche à prouver ici. Que la politique coloniale de la gueuse fut une réussite ? Je ne savais pas qu’il fût d’usage de faire l’éloge de ses ennemis quand on veut les abattre.