Vidéo env. 15mn
Cet entretien, simple, très explicatif, à la hauteur du sujet, et relativement court, mérite d’être écouté.
Sur toute l’affaire ukrainienne, redisons-le, nous avons toujours cherché ici à savoir ce qui se passait vraiment sur le terrain, et surtout, sur le plan géostratégique européen et mondial, nous avons tenté de dégager hors de toute moraline, toute réaction émotionnelle, toute intoxication par les propagandes intensément actives, et même toute sympathie historique, culturelle ou autre, quel est, en la circonstance, l’intérêt de la France, de l’équilibre européen, des grands équilibres mondiaux. Et, en définitive de la Paix et non du bellicisme auquel les États-Unis d’Amérique s’emploient non pas à nous associer mais à nous entraîner. Et c’est un vrai danger national. Les propagandes étatsuniennes et « occidentales » dénoncent l’impérialisme russe dont l’ambition est de reconstituer sa zone de souveraineté et d’influence traditionnelle, remontant, par delà l’URSS, au temps des Tsars. Elles dissimulent l’impérialisme des États-Unis dont l’ambition n’est pas définie par une zone historique quelconque, déterminée, mais s’étend au monde entier sur lequel cet État entend exercer son hégémonie sans partage. La politique traditionnelle de la France a toujours consisté à se défendre contre toute tentative de vassalisation. Et c’est pourquoi son intérêt actuel n’est pas l’écrasement de la Russie, mais au contraire sa survie comme utile contre-poids à l’hyperpuissance américaine, permettant le libre ou plus libre jeu de la France sur le théâtre international.
Ukraine : quel bilan de sa contre-offensive ?
Avec François Martin, président du Groupement Professionnel HEC Géostratégies & Co-président du Pôle HEC Globalisation, auteur de « L’Ukraine: un basculement du monde« , aux éditions Jean-Cyrille Godefroy
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