Ce fut un moment d’exaltation du patriotisme français, porté en réalité par les réminiscences historiques des rivalités franco-britanniques des siècles passés, et franco-américaines ou anglo-saxonnes du monde actuel. Le discours gaullien de Montréal fut à l’époque sévèrement jugé par les « observateurs » et même par le gouvernement de Georges Pompidou, atterré au retour du général à Paris. Fut-ce un bien ou une faute ? Pour les Québécois francophones, l’événement reste une référence. Quant au patriotisme français, il en tire fierté sans autre forme de procès…
Pour quelques brefs retours sur l’événement et quelques commentaires, se reporter à l’éphéméride du jour. (24 juillet). JSF
Ah, les bons mots-maux du Grand Homme ! De « Je vous ai compris ! » à « Vive le Québec libre ! », en voilà un qui ne faisait pas dans le détail et se moquait du monde avec la suffisance de l’imbécile qui se croit drôle. Admirable artiste de stand-up qui assurait le show et soufflait le froid. Nous connaissons tous de ces grandes gueules arrogantes et sûres d’elles-mêmes qui parlent avant de réfléchir et se fichent comme de l’an 40 (un comble pour ce Général par intérim) des effets et des conséquences de leur éloquence. Mais qui eût pu rabaisser le caquet de ce professionnel du discours à l’emporte-pièce et lui balancer, sans balancer, un « Ta gueule ! » inspiré ?
Pour ne pas tomber dans l’enflure et le jargon caricaturaux de ce qui précède, je rappellerai simplement dans la bonne et pure et claire langue du XVIIIe que tout ce qui est exagéré est insignifiant. Le commentaire ci-dessus l’est de façon évidente.
Nous avons tous été ou sommes encore anti-gaullistes quoiqu’au présent ce terme n’a plus de sens. Mais, de grâce, il devrait être interdit d’écrire et de « penser » ou plutôt éructer de la sorte. Désolé, collègue ! Je vous dois la franchise…
Tout à fait d’accord avec Fabrice+petit …. le général à titre provisoire ne voulait que « foutre la m…. »avec la sufficance méprisante du donneur de leçons universel….
Certains ne voient que « stand-up » et « show ». Je retiens le riche jeu lexical du Grand Charles : libérarion affranchissement, libre, français…
Interdire de penser…. !!!
En voilà un bel aveu. Comment ne pas être éberlué devant tant d’ouverture d’esprit, de capacité d’analyse et d’acceptation de l’autre? Quant à celui qui préfère la forme au fond, le « champ lexical » à l’inacceptable et démagogique cuistrerie.
Pour le fond qu’il faut tout de même évoquer: en quoi y a t’il du patriotisme à souffler sur un feu dont on ne peut rien faire? Le spécialiste de la sémantique ne devrait pas me contredire; il s’agit en toute beauté de la définition de l’irresponsabilité, pas de celle du patriotisme.
Qu’est-ce que nous étions fiers d’être Français quand le Général parlait au monde et était acclamé, à Montréal, à Mexico, à Phnom Penh…
Le chêne que les États-Unis et la Finance ont abattu…