Dès la Préface, qu’il a rédigée, Fabrice Madouas va à l’essentiel en rappelant la devise des Capétiens: « Rendre service ». Car quoi d’autre, pour fonder la légitimité, que les services rendus ?
Fabrice Madouas raconte sa première rencontre avec le Prince, en janvier 2007. Il venait l’interroger dans le cadre d’un dossier que préparait Valeurs Actuelles sur les royalistes. On était, donc, et depuis plusieurs mois, en pleine campagne pour l’élection Présidentielle. Et l’on se rend compte, là, que Madouas et le Prince ont fait l’expérience de ce que disait -même si c’était dans un tout autre domaine- Jean Guitton. On se souvient qu’un jour, parlant des Papes en général, Guitton expliquait en substance que, le Pape, c’était celui qui portait le tout. Or, que pouvions-nous voir, tous, durant cette campagne ? Et que pouvaient voir, comme nous, Madouas et le Prince ? Des candidats qui portaient le tout ?
« Ils prétendent tout règler -disait alors le Prince- dans le moindre détail: l’activité des entreprises, la vie de famille, la façon d’éduquer les enfants… Cette « frénésie » ne fait pas une politique. Quelle ambition ont-ils pour notre pays ? Quelle place veut-on que la France tienne dans le monde ? C’est à ces questions qu’il leur faudrait répondre. Mais comment le pourraient-ils ? Tout est traité dans l’urgence, sans qu’on sache sur quels principes se fonde l’action publique. Les institutions n’offrent plus la durée nécessaire à la poursuite d’une ambition nationale. »
L’idée de ce livre est née de là. Un an après, le Prince contactait Madouas et, nécessitant un an encore, le livre a pris forme. Dans l’appartement parisien du Prince, « d’où l’on aperçoit, par la fenêtre, le dôme des Invalides ».
Et le prince y apparaît, dans sa vérité profonde: cultivé, ouvert, prêt à affronter les défis de notre époque (« Les temps sont durs, mais ce sont nos temps… » aime-t-il à répéter) parce qu’il sait qui il est et d’où il vient: il connaît ses Racines, ce sont les nôtres….
« Les français attendent d’un homme politique qu’il se conduise en homme politique, d’un prêtre qu’il soit un prêtre et qu’un prince soit fidèle à sa vocation de prince. »
Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.
Le livre est dédié « A Philomena, A mes proches ».
Merci à monsieur Madouas de faire connaître notre Prince Jean, duc de Vendôme. C’est un homme responsable, cultivé et plein d’un vrai bon sens, nécessaire pour gouverner un Pays.Merci, vos entretiens ouvriront les yeux et les oreilles à quelques égarés ou étourdis… Bonne chance à la France.
Madame Dujol Marie-Louise