Sur sa page Facebook, Richard de Seze a opportunément signalé le fait énoncé en titre et a repris d’un article de Maurice Szafran paru le 24 sur Challenge’s, l’extrait qu’on va lire, précédé d’une brève et percutante introduction. On lira si l’on veut l’article intégral qui n’est pas inintéressant (lien à la fin de l’extrait). Il y a en effet de vieilles vérités tout à fait dérangeantes qu’il n’y a aucune raison de mettre sous le tapis. Le ressentiment peut s’éteindre. Pas la mémoire. 
Une député LFI rappelle que les communistes ont facilement trouvé la voie de la collaboration, sans même parler du PCF qui a léché le cul des Allemands jusqu’à ce que Moscou leur dise de faire autrement. Eh ben, ça fâche… Parce que c’est vrai mais que ça doit pas se dire…
« Formule terrible que celle de Chikirou, aussi brève que sans pitié, assassine, balancée sur Facebook et que Mélenchon a aussitôt relayée : « Il y a du Doriot dans Roussel ». Jacques Doriot, ex- leader communiste, fondateur du Parti populaire français (PPF) en 1936 – une organisation d’extrême droite – collabo sous l’occupation et nazie assumée sous l’uniforme allemand. Le pire du pire. L’abjection en politique. Chikirou et Mélenchon ne pouvaient davantage outrager Roussel. Comme un crachat au visage. […]
Mais les condamnations les plus étayées sont venues d’élu(e)s Insoumis, parmi ceux qui ont récemment subi les foudres de Mélenchon et s’en sont donc éloignés. Députée de la Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido n’a pas dissimulé le dégoût (politique- idéologique- historique) que lui inspire cette comparaison : « Dire de Roussel qu’il est hitleriste, ça relativise la collaboration et le nazisme. C’est du confusionnisme. Ça fait reculer la politique, ça nous désarme face à l’extrême droite. Une erreur grossière ». ■
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Mélenchon devrait arrêter la politique
Cela nous ferait des vacances