Par Philippe Mesnard.
En Afrique, la France a perdu la guerre contre le djihad, contre la terreur musulmane, contre les bases arrière de cet islam qui s’implante en France aidé à la fois par les pétrodollars, par l’influence turque, par le droit français et par la violence qu’il déchaîne assez volontiers.
Chassée de l’Afrique, par les Africains, la France laisse encore un peu plus de place à la reconstitution encore sporadique mais de plus en plus homogène d’un empire musulman qui a déjà régné sur de larges portions du continent. En France, la France est en train de perdre la guerre sur tous les fronts – y compris, et même surtout sur les front ouverts contre elle par son “allié”, l’Union européenne : la France lui a abandonné sa souveraineté, même si elle prétend la reconquérir en affermissant celle de l’Europe (lumineux calcul qui s’apparente aux bienfaits de la vente à perte : on perd sur tous les articles mais on se rattrape sur la quantité), la France a démantelé son industrie, accepté une politique énergétique européenne ruineuse, en partie à cause de l’Allemagne, se laisse envahir par une immigration qui se chiffre désormais à dix millions de résidents, de moins en moins enclins à s’intégrer ou s’assimiler.
La France est en guerre
Il faut le dire, ces beaux résultats, internes et externes, sont entièrement dus à l’idéologie républicaine française et au régime républicain français : la première, par son universalisme désincarné, est incapable de tenir compte du pays réel et de ses vrais besoins : le second, entièrement fondé sur la division partisane et un autoritarisme centralisateur, est incapable de s’abstraire du jeu politicien ou de reconnaître que les décisions prises sont suivies des pires effets : dès son origine, et malgré ses faillites évidentes, le régime républicain a toujours préféré accuser les ennemis de l’intérieur, châtiant avec une rigueur extrême les amis de la France. C’est donc aujourd’hui qu’il faut réécouter ce que disait Soljénitsyne, célébrant la résistance vendéenne. La France est en guerre, mais il faut des combattants, et leur combat finira bien, lui aussi, par être célébré. ■
Article précédemment paru dans Politique magazine.