Par Gabrielle Cluzel.
Cet article de Gabrielle Cluzel vigoureux et de simple bon sens, paru ce lundi 21 novembre sur Boulevard Voltaire, n’appelle pas de commentaire. Il exprime ce que pense une large majorité de Français.
Imaginez un instant : un groupe d’une dizaine de rugbymen du terroir fait une descente dans une cité, choisissant pour cible une fête bon enfant organisée par des jeunes issus de l’immigration. Armés de couteaux, ils frappent à l’aveugle tous azimuts. Ils tuent un adolescent de 16 ans et en blessent grièvement plusieurs autres. Des témoins rapportent à la presse avoir entendu : « On est là pour planter des Noirs » (ou des Arabes). L’émotion serait – légitimement – à son comble. Une déflagration inouïe. La classe politique, le monde médiatique ne parleraient plus que de ça. À l’Assemblée nationale, sur le pavé parisien retentiraient, à raison, les cris d’indignation à l’unisson.
Sauf qu’à Crépol, c’est exactement l’inverse qui s’est passé. C’est un bal rural , comme il en existe depuis toujours dans nos villages – notamment le 15 août -, de ceux que chante Jean Ferrat dans La Montagne, qui a été sauvagement agressé. Mais il faut avoir de bonnes lunettes et un abonnement au Dauphiné libéré pour découvrir, au détour d’un paragraphe, les motivations des meurtriers, clairement exprimées, pourtant, puisque rapportées par deux témoins : « On est là pour planter des Blancs. »
Ces jeunes horriblement choqués auxquels, comme d’habitude, on n’a pas su apporter d’autres réponses qu’une minute de silence, une cellule psychologique et une marche blanche, ne peut-on au moins leur faire la politesse de les écouter ? « C’était pas juste une bagarre comme on a l’habitude, où ça s’envoie des petits coups de poing. Les bals de village, on les a tous faits, cet été. Dans un bon bal, il y a toujours des bagarres à la fin, sinon c’est pas un bon bal. Mais là, c’était pas ça. On a vu arriver entre 15 et 20 personnes. On ne les connaissait pas, ils ont sorti les couteaux, ils étaient là pour tuer. On a vécu ça comme un attentat. »
Le mot n’est pas neutre. Bien sûr, cette attaque du bal d’un petit village de la Drôme n’est pas comparable, dans son ampleur ni sa préparation, au carnage de la rave party israélienne ou à celui du Bataclan. Mais on y trouve des similitudes : l’offensive est d’autant plus violente qu’elle frappe une fête par essence insouciante. Les victimes sont des jeunes, et même des très jeunes, parfaitement démunis, qui se croyaient en totale sécurité. On disait, autrefois, de certaines cités qu’elles étaient des zones de non-droit. Des sortes de forteresses bien gardées. Mais cela, c’était avant. La démarche n’est plus défensive mais offensive. Les caïds de ces cités jouent aujourd’hui à l’extérieur.
Lundi, sur le réseau X, Jean-Luc Mélenchon s’est ému d’une « ignoble tentative d’égorgement arabophobe du Val-de-Marne ». Un homme âgé a, de fait, agressé au moyen d’un cutter un jardinier qui lui barrait la route avec sa fourgonnette en le traitant de « bougnoule ». Jean-Luc Mélenchon y a vu « le résultat du laisser-aller raciste dans la sphère publique ». Il a enjoint « la classe médiatico-poltique à se ressaisir ».
À l’heure où j’écris ces lignes, Jean-Luc Mélenchon n’a pas encore jugé utile de s’exprimer sur Crépol. Pourtant, il ne s’agit pas là d’une « ignoble tentative d’égorgement » mais d’un ignoble égorgement tout court : dans un cas, la victime a survécu. Dans l’autre, elle est décédée. Certes, ce crime n’est pas « arabophobe », un détail qui fait sans doute toute la différence pour Jean-Luc Mélenchon.
Gérald Darmanin, interrogé lundi soir sur la 5, disait ne pas savoir si l’immigration était une partie de l’explication dans cette affaire-là. Il faut donc en conclure que les témoignages rapportés par Le Dauphiné n’avaient pas encore été communiqués au ministère de l’Intérieur ?
Ce gouvernement compte décidément beaucoup de ministres qui-ne-savent-pas. On connaissait les rois fainéants, voici les rois ignorants. Après Yaël Braun-Pivet, qui ne voit pas quel peut être le carburant de l’antisémitisme actuellement en France, et Clément Beaune qui ignore d’où vient la violence dans les transports, voici Gérald Darmanin. Le problème est qu’une partie grandissante des Français, elle, sait. Elle sait avec certitude qu’on se paie sa tête. ■
Ce qui est tristement drôle, c’est de voir la manière que le gouvernement a adoptée pour donner le plus d’informations possibles sur les éventuels coupables, sans dévoiler celles qui pourraient donner quelque « mauvaise idée » au public. Du style: « l’auteur présumé a 20 ans et cinquante-sept jours, il a passé son certif avec 10,89 de moyenne, il est de nationalité française, sa mère aussi, il a été verbalisé pour conduite sans permis et stationnement irrégulier, il a eu la rougeole et habite un studio au 3° étage d’un immeuble construit en 1980. On sait tout, sauf ce qui donnerait une idée sur ses motivations.
Il y a en France des gens qui sont payés pour allumer des incidents ethno religieux en vue de transformer le pays en une multitude de territoires soumis à des intérêts religieux étrangers. L’incendie de la charpente de ND de Paris, fait partie de ces incidents télé commandités. Quant aux saccages et pillages de commerces dans les centres villes de juin dernier, il fait également parti de cette abominable plan des Etats profonds mondialisés qui veulent absolument une libanisation du pays. Et si l’on doit, en plus, voir que nos élites défilent pour défendre les intérêts bien cachés de l’hyper classe des membres du peuple élu, alors, on doit s’attendre à subir d’autres Crépols. Bien plus sanglants. Et là, ce ne seront pas les chèques carburants, restaurants, dépannages et autres réparations que le gouvernement devra signer. C’est celui de son incompétence à diriger la France.