Immigrés, clandestins/hors la loi, sans-papiers… quel que soit le nom dont on les désigne, ces personnes restent des êtres humains, dimension que l’on oublie le plus souvent lorsqu’on entre dans l’arène….
Et si l’on faisait un petit retour en arrière, à cette époque où José Bové -et les siens avec lui…- ont popularisé ce slogan : Vivre et travailler au pays ? A l’époque, même si la revendication comportait certains éléments postifs, il s’agissait aussi d’anti-militarisme assez primaire au Larzac, et là comme ailleurs, le bon grain cotoyait l’ivraie (Gardarem lo Larzac / Volem viure al pais…).
Le parti immigrationniste, et sa compère l’extrême gauche trotskiste, pourront-ils nous expliquer un jour comment et pourquoi ils n’appliquent pas ce beau et viril slogan d’hier aux clandestins/hors la loi maliens, comoriens, algériens etc… d’aujourd’hui ?
Ce qui donnerait quelque chose comme Nous voulons vivre et travailler en Algérie (variantes: Nous voulons vivre et travailler aux Comores, au Mali, au Kosovo etc…)
Car enfin, pourquoi les uns (ceux du Larzac, hier) auraient-ils le droit de « vivre et travailler au pays », alors que l’on ne songe même pas, aujourd’hui, à réclamer et à étendre ce droit aux autres ? Maliens, Algériens, Comoriens, Kosovars n’auraient-ils pas ce droit ? Quelle entorse ce serait au sacro-saint principe d’égalité !
Revendiquer au contraire ce droit pour eux aussi, ce serait, de plus, traiter ces personnes avec humanité. Ou en être humains, si l’on préfère, auxquels on n’infligerait pas -en plus du problème de pauvreté qu’ils supportent- les problèmes de tous ordres liés au déracinement. Des problèmes dont on voit bien que ceux qui manipulent les immigrés, et les transforment en chair à profit, n’ont jamais pris la mesure, ou -pire encore- dont ils se fichent éperdument.
Nous avons souvent dit que c’était pour des raisons positives que nous étions contre « leur » diversité idéologique et tartuffière: que c’était parce que nous étions « pour » la vraie diversité, en défendant la diversité-France, qu’ils veulent faire disparaître.
On peut transposer le propos à la promotion de l’immigration: c’est aussi pour des raisons positives que nous sommes « contre » ce déplacement insensé de populations, auquel nous assistons aujourd’hui. Car, dans ces populations, nous voyons des personnes, des êtres humains, qu’il faut aider chez eux, et non pas transplanter ailleurs, ajoutant un problème de plus (le déracinement, et toutes les difficultés qui en découlent) aux multiples problèmes dont ils sont déjà accablés.
Nous sommes, en somme, contre toutes les délocalisations ! Surtout les idéologiques….
Contre « leur » diversité parce que nous sommes pour « la » diversité. Contre « leur » immigration » parce que nous sommes « pour » l’aide vraie, chez eux, à ceux dont il ne faut surtout pas faire des immigrés.
Di Guardia sur Vendredi soir sur un rond-point, le…
“Oui, nos « Bravos ! » sont justes. J’y ajoute le mien.”