Nous sommes royalistes parce que nous aimons la France. Parce que les rois l’ont faite avec les peuples qui ont constitué notre nation. Avec l’Église aussi, et ses beautés de toutes sortes – qu’elle a beaucoup trop oubliées -, reflets du Vrai et du Bien. Et avec l’héritage dont nos rois et leurs peuples étaient bénéficiaires. Héritage, notamment – mais pas seulement – gréco-romain. Ne simplifions pas notre royalisme. Nous sommes royalistes encore parce que nous aimons l’idée même de Royauté, présente dans la totalité de l’Histoire et du monde. Ne mutilons pas notre royalisme en le réduisant à un réflexe exagérément franchouillard dont nos adversaires n’auraient pas tout à fait tort de se moquer. Le premier acte politique du jeune Maurras fut sans doute le voyage d’Athènes où il embrassa les colonnes du Parthénon. Prenons la mesure de la richesse de notre royalisme intégral.
Un très judicieux résumé de l’adhésion en profondeur de beaucoup d’entre nous depuis l’enfance