Reconnaissons à l’éditorial du Figaro de ce matin, simplement titré « Va-t-en-guerre » et signé de Philippe Gélie, d’avoir réagi avec lucidité, clarté, avec finesse et très carrément, aux dernières folies géostratégiques du Chef de l’État. En voici le texte que nous citons ici en entier.
« Après les oscillations du remaniement et la séquence agricole politiquement désastreuse, le chef de l’État cherchait-il une diversion à la hauteur de ses enlisements domestiques avec ses propos sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine ?
Le bavard est le perturbateur de la Cité, professaient les Anciens. À rebours de la sagesse attendue de celui qui gouverne, Emmanuel Macron se plaît à endosser ce rôle, comme extasié devant sa capacité de renverser les tabous d’une simple tirade. L’inconvénient collatéral d’exposer ses contradictions ne l’arrête nullement. Il fut le dernier en Europe à prêcher l’apaisement avec Vladimir Poutine, le voilà premier à envisager de lui faire directement la guerre avec des troupes au sol en Ukraine. Une posture synonyme d’isolement, puisque les partenaires sans lesquels son idée n’a pas de sens s’empressent de souligner qu’elle n’est ni « envisagée » ni « d’actualité » . Refus polis scellés d’un « nein » allemand ferme et non négociable.
Il faut donc se poser la question : qu’ambitionne Emmanuel Macron en revêtant l’habit du va-t-en-guerre ? Impressionner Poutine ? Encore faudrait-il que la menace ait un potentiel de dissuasion crédible sur un homme uniformément insensible aux mises en garde, d’où qu’elles viennent. Préparer les opinions publiques occidentales à un engrenage inéluctable ? L’effet pourrait bien être l’inverse de celui recherché, consolidant un bloc des timorés (ou des prudents) en Europe et stimulant l’isolationnisme électoral en vogue outre-Atlantique. L’autonomie stratégique du Vieux Continent, dont le président s’est fait le héraut, ne connaîtra pas un coup d’accélérateur si le seul horizon qu’on lui dessine est un affrontement direct avec la Russie – alors qu’elle a vocation à l’empêcher.
Reste l’explication la moins glorieuse, car déconnectée de la gravité des enjeux, mais sans doute la plus probable à ce stade : aspirant à la solitude éthérée des visionnaires, Emmanuel Macron a parlé trop vite. Même si les états-majors l’étudient, l’idée n’est pas de celles qu’on lance au petit bonheur sur la place publique. Après les oscillations du remaniement et la séquence agricole politiquement désastreuse, le chef de l’État cherchait-il une diversion à la hauteur de ses enlisements domestiques ? Il s’est drapé dans la cape du chef de guerre dressé face à Poutine, mais il l’a fait sans troupes ni munitions, un peu comme il avait, dans une lubie, convoqué la coalition anti-Daech face au Hamas : en se payant de mots. » ■
Cela fait beaucoup de propos irréfléchis, l’OTAN en mort cérébrale, la coalition contre Daesh ou le Hamas, et maintenant cette provocation; rien de tel pour réveiller les français qui voient maintenant qui les dirige !
C’est l’esprit de 1789. Apporter à la France à l’Europe et au monde les bienfaits du délire idéologique de la révolution française. A l’intérieur par la guillotine, à l’extérieur par l’agression guerrière.
Mais non! Les français ne voient pas grand-chose!
Demandant à un mien ami juriste ce que prévoyait la Constitution dans le cas de folie manifeste du chef de l’Etat je me suis fait rabrouer! On a mis la camisole à Deschanel mais Macron est tranquille. Et c’est lui qui a le bouton du feu.
Mais Macron n’est rien. Juste le porte-bidons de ses patrons qui guignent les centaines de millions d’hectares des plaines russes ainsi que ses richesses minières. Et cela vaut bien une guerre.
« La France tombera bas, très bas, plus bas que les autres nations, à cause des mauvais chefs qu’elle se sera choisis » (Marthe Robin)
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Un psychopathe qui gouverne : en démocratie c’est quasiment la norme. Un cinglé de la carrure de ce président, sur 67 millions d’habitants, c’est possible. Mais 20% (100-80) de citoyens qui ne rejettent pas sa folie belliciste, c’est terrifiant…
Pour un « citoyen » qui n’a pas connu le service militaire, c’est quand même fort de café. Même Jo BIDEN, grand ami du « comique troupier » Zelinsky a annoncé qu’il n’y aura jamais de soldats Américains en Ukraine . Celà dit soyons beau joueur: si notre Pt veut aller faire la guerre qu’il y aille mais qu’il n’envoie pas les autres. Georges BRASSENS aurait aimé le personnage en lui dédiant sa chanson: Mourir pour des idées, d’accord, MAIS de MORT LENTE
Fou ou pervers il est temps de lui demander des comptes par tous ceux de bonne volonté qui s’inquiètent. Ne pas réagir est un déni.
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