Pour l’instant, aucune des soirées de présentation-dédicaces d’Un Prince français n’a ressemblé aux autres, et c’est tant mieux. A Paris, c’était un dialogue très original avec Jean Piat, brillamment introduit par Jacques Tremollet de Villers, la soirée s’inscrivant également dans la dynamique de l’année Henri IV.
A Senlis et à Villefranche, le Prince fut reçu dans leur mairie par les deux maires, Jean-Pierre Canter et Gérard Grosgojeat.
Enfin, c’est avec la grande presse que le Prince avait rendez-vous à Béziers et à Marseille: Le Midi Libre a consacré deux longs articles à son intervention, et, à La Provence, le Prince a pu s’initier au maniement du tchat.
L’héritier des Rois de France – au second plan – dans les locaux de La Provence, lors de son tchat.
Photo Bruno Souillard (La Provence);
C’était la première fois que le Prince utilisait cette façon de se brancher, en direct, sur la masse anonyme des lecteurs/questionneurs. L’exercice est intéressant: il a -évidemment- ses limites, mais il permet de rencontrer et de toucher une foule de personnes que l’on ne verrait peut-être pas sinon, et avec lesquelles on n’entrerait peut-être jamais en contact. S’il ne faut pas s’illusionner sur le procédé, ni lui prêter une importance excessive, il fait néammoins partie de ces moyens d’action nouveaux que l’on peut, et que l’on doit, utiliser, pour faire entendre sa voix.
Non seulement le Prince ne s’y est pas dérobé, mais encore il a accepté avec plaisir cette opportunité qui s’offrait à lui. Reçu par le directeur de La Provence, et après s’être entretenu avec plusieurs des journalistes du quotidien, il a donc passé plus d’une heure à dialoguer avec son public. Il l’a fait, comme toujours, avec sérieux, faisant preuve d’une aisance qui s’affirme de plus en plus, au fur et à mesure que se déroulent les soirées.
On pourra lire un extrait du tchat ici: tchat.pdf
Ensuite ce fut la présentation proprement dite dans la salle historique des Arcenaulx (bâtiments de l’Arsenal des Galères, époque Louis XIV), suivi d’un dialogue avec le public, puis d’un repas de cent couverts, pendant lequel, une fois de plus et comme à l’accoutumée, le Prince a tenu à se rendre présent et disponible à chacun. Après une longue séance de signatures (tous les livres apportés ont été vendus, et on en a manqué…), chacun a pu s’entretenir quelques instants avec lui, et apprécier tout à la fois sa disponibilité et sa simplicité.
Un seul regret, à Marseille (comme à Paris): on n’a pas vu assez grand (salle, nombre de livres à la vente…). Mais ce n’est que partie remise: le Prince sera de nouveau dans la cité phocéenne pour les cérémonies du 21 Janvier. Il présidera la messe pour Louis XVI et pour toutes les victimes de la Révolution, qui sera célébrée en l’église Saint Vincent de Paul (les Réformés) par le Père Zanotti-Sorkyne.
Du coup, les leçons de l’expérience d’hier étant vite tirées, les projets fusent du côté de la Canebière…
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