Une fois de plus le petit peuple suisse (petit n’étant ici nullement péjoratif) donne calmement, sereinement, une leçon de démocratie vraie et de res publica appliquée. Mais, qu’est-ce qu’une démocratie vraie, demandera-t-on ? C’est, tout simplement, une démocratie dans laquelle on demande, à intervalles réguliers, son avis au peuple. Et, du coup, la res publica n’est pas, comme chez nous, un vain mot. Pire, un mot pervers parce que perverti, et idéologique.
Nous l’avons souvent dit et redit: ce n’est ni la démocratie ni la république qui nous gènent, mais la démocratie idéologique, et la république idéologique. Notre récent dialogue avec DC, et les commentaires qu’il a suscités, a permis de bien clarifier les choses sur ce point
Nous écrivions récemment ici même pourquoi nous étions contre tous ces projets de grandes mosquées (grande ou petites, d’ailleurs…) qui fleurissent un peu partout en France: la première de nos raisons, c’est qu’on ne nous avait jamais demandé notre avis sur la présence, chez nous, de ces nouveaux venus pour lesquels il faudrait qu’ « on » nous change nos paysages, nos habitudes, notre vie, tout simplement.
La dernière fois que nous l’expliquions, c’était le 17 novembre, et pour ceux qui ne l’auraient pas lu, c’est ici: mosquee marseille.pdf
Au vu de cette votation suisse, nous ne ferons donc qu’un seul commentaire:
A quand une telle question posée au peuple français ?
Parfaitement d’accord avec votre analyse !!!
La Suisse est un peuple libre qui vote librement!
En France on nous impose des décisions que nous devons subir sans pouvoir faire entendre notre voix .
Vive la Suisse et Vive le Roi !!!
1- Quel mépris pour la démocratie!! Cela prouve bien que nous sommes en état de DICTATURE idéologique.
2- De même , il faut suspendre toute construction de mosquée, interdire l’accès aux éxistantes, et interdire la diffusion, l’usage et la détention du coran tant que les chrétiens (généralement philippins, quasi réduits en esclavage) d’Arabie Saoudite n’auront pas d’Eglise et ne pourront détenir un Evangile ou même une simple croix.
D’une façon générale, qu’il s’agisse de l’ISLAM ou des problèmes avec les pays du tiers et quart monde, il ne faut pas, jamais, proposer de remèdes « musclés » ou prétant à critique; il suffit 99 fois sur 100 de se baser sur la RECIPROCITE pour que tout soit moral, licite, légitime et inattaquable.
Dr AB
Les Suisses ont pris une mesure plus sage que ne semble l’admettre la classe politico-médiatique.
En effet, les Musulmans, depuis plus d’un siècle, ont pu pratiquer librement leur culte dans les divers pas d’Europe – et c’est tout à fait normal – sans pour autant édifier de minarets. Et c’est tout à fait conforme à leurs obligations religieuses.
En effet, les textes fondateurs de l’islam (ceux, il faut le rappeler, qui sont considérés comme intangibles- et ne peuvent en rien être atténués par les exigences de la modernité, encore moins par celles de la démocratie que les Musulmans ne reconnaissent pas, si ce n’est pour en revendiquer, éventuellement, les avantages qu’ils peuvent en tirer) sont très clairs : tant qu’un Musulman vit dans un pays non musulman, il doit agir avec discrétion et pratiquer sa religion essentiellement dans la sphère privée. Ce n’est que lorsqu’il se trouver sur ce que l’islam appelle « le territoire de la lutte » (ou « de la conquête », selon certaines traductions), là où les Musulmans sont devenus assez puissants pour espérer l’emporter, qu’ils peuvent essayer d’imposer les signes extérieurs de leur culte. Et lorsqu’ils y sont parvenus, le territoire où ils le font n’est plus un territoire non islamique, ni un « territoire de la lutte » : c’est un territoire islamique, un « dar es-islam » où l’islam s’impose avec ses lois et où les Musulmans ont le devoir d’éliminer tout autre culte ou toute attitude contraire à l’islam : les non musulmans, s’ils ne sont pas tués, ne doivent avoir le choix qu’entre la fuite ou la soumission, l’état de dhimmis, habitants de seconde zone devant respect et obéissance à tout Musulman.
En revendiquant l’édification de minarets (signes visibles s’il en est), la suppression de la nourriture non hallal dans la restauration collective, etc., certains Musulmans manifestent clairement que l’Europe, aujourd’hui, est un « territoire de la lutte. »
Mais, s’ils y obtiennent tout ce qu’ils demandent, parce que les autorités des divers pays croient, à tort, simplement leur permettre d’user de la liberté de culte (qu’ils ont déjà), les lieux où ils l’auront obtenu seront « dar-es-islam », avec les redoutables conséquences que l’on peut prévoir pour les non musulmans résidant dans ces lieux, comme on le voit d’ailleurs dans certaines « zones de non droit » où, par une alliance contre nature avec des clans criminels, ils arrivent à chasser les premiers habitants.
Le fait qu’en pleine zone de « territoire non musulman », au Capitole de Toulouse, ils aient pu récemment, sans que la police intervienne parce qu’elle avait eu l’ordre de traiter la chose comme un « phénomène festif » (sic), brûler le drapeau français et le remplacer par le drapeau à l’étoile et au croissant, démontre que, pour beaucoup d’entre eux, nous ne sommes déjà plus en France ni en Europe, mais bien en « dar es-islam ».
La menace est certaine et donc justifie que les Suisses aient refusé l’érection de ces signes visibles de l’islam, ce qui ne signifie nullement une quelconque xénophobie, une haine des Musulmans, simplement le refus de se laisser conquérir par eux, ce qui n’exclut nullement une cohabitation en bonne intelligence.
Amitiés
Anne
enfin une bouffée d’air frais…
bonjour
bien pour la suisse!!!
cordialement
Origine E.S.M. : Deux avis de journalistes italiens
Francis Colafemmina
Quand une nation ressent la nécessité d’interdire quelque chose, cela signifie qu’elle est faible, profondément faible, et promise à perdre lentement son identité.
La décision de la Suisse d’interdire la construction de minarets accolés aux nombreuses mosquées qui se dressent comme des champignons dans le petit pays d’Europe centrale va dans ce sens, et même, elle témoigne d’une certaine hypocrisie depuis toujours liée à ce pays.
Faire venir dans son propre pays, des milliers d’immigrés musulmans qui un jour, réclameront légitimement de pouvoir construire leurs propres lieux de culte, telle est la véritable question-clé.
Si des gens, peut-être tout à fait « respectables » et hypocrites, sont à la recherche de main-d’œuvre à faible coût, de pizzaioli, de maçons, de charpentiers, d’ouvriers, à qui on peut donner sans hésitation un salaire réduit de moitié par rapport à la normale; si nos enfants ont besoin de récupérer quelques grammes de drogue ou de marijuana, dilapidant l’argent gagné par la famille « respectable », laissant proliférer un certain type de criminalité extra-communautaire; si quelque organisation à but non lucratif ou quelque ONG, pour récupérer des subventions de l’État ou de l’Europe a besoin de faire regrouper de pauvres travailleurs émigrés musulmans avec leur famille; si tout cela se passe en Italie (ndt: et en France), comme en Suisse, qui est à blâmer? Les musulmans qui veulent prier Allah ou les pseudo-chrétiens qui chantent tous les jours des hymnes à Mammon?
Il ne s’agit pas simplement de nous lamenter sur nous-mêmes, ou de nous accuser.
Le vrai problème est que s’il y a une avancée de l’Islam en Europe, la responsabilité n’en incombe certes pas aux masses musulmanes, mais aux autorités européennes, et à l’hypocrisie omniprésente dans notre société (associés aux cheiks et aux tyrans du Moyen-Orient.)
Disant cela, je ne pense pas moi non plus qu’il soit opportun et nécessaire de laisser proliférer les mosquées d’Italie ou de permettre la construction de minarets sur notre territoire, au moins en vertu du principe de réciprocité. D’autant plus que nous avons déjà à nous occuper de nombreuses églises qui devraient littéralement être démolies, avant de songer à interdire les minarets des mosquées. En effet, il y a des églises qui ont des clochers difficiles à distinguer des minarets …
Alors, qu’en dites-nous, commençons – ironiquement – par organiser un référendum afin de les abattre?
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Vittorio Messori
La croix blanche sur champ rouge du drapeau (carré, comme celui du Vatican, et non rectangulaire) flotte partout en Suisse.
Il s’agit d’un point de repère (land mark) omniprésent, c’est le signe indéniable de l’identité des 26 états, subdivisée en 23 cantons, où il y a quatre langues officielles, où les catholiques coexistent avec de nombreuses églises et dénominations protestantes et où les traditions sont les moins conformes.
La coexistence n’a pas toujours été idyllique, et encore au milieu du XIXe siècle, «papistes», calvinistes, zwingliens, luthériens se sont affrontés durement, par les armes. Des choses graves, donc, mais, toutefois, des choses entre chrétiens qui prient le même Dieu et lisent la même Bible. Prêtres contre pasteurs, une guerre, mais en famille.
Ainsi, la croix du drapeau a pu continuer à représenter la totalité de ce qui – pour contourner la diversité linguistique – sur les timbres et la monnaie se définit en latin comme Confederatio Helvetica. Et les clochers des églises catholique, comme ceux des églises protestantes ont toujours marqué les scènes urbaines comme les paysages romantiques de montagne.
Pour cela aussi, le résultat du référendum – pas tant contre les lieux de culte islamiques que contre le Manarah, le « phare » en arabe, le minaret qui marque les espaces de la prière musulmane – est significatif.
Copié des chrétiens, remplaçant le clocher par la galerie pour le muezzin qui cinq fois par jour, psalmodie le Coran pour appeler à la prière, le minaret est une partie inséparable de la mosquée. C’est le signe de l’islamisation: quand les Turcs capturèrent la proie la plus convoitée, la vénérable basilique Sainte-Sophie à Constantinople, ils la firent immédiatement « leur », laissant l’intérieur presque intact, supprimant seulement des murs et des coupoles les images humaine abhorrées, mais l’entourant de quatre très hauts « phares ».
C’est justement contre ce signe que semble avoir voté la Confédération suisse, avec la désapprobation de la hiérarchie chrétienne. Cette sorte de compendium, ou de résumé de l’histoire et de la culture européenne, planté au cœur du continent, où cohabitent les deux grandes racines, latine et germanique, a dit non. Non à la coexistence explicite, visible au premier coup d’œil, de la croix avec le Croissant, du clocher avec le minaret. Les montagnes blanches, les vertes vallées, les lacs bleus n’ont rien à voir avec les déserts et les steppes d’où viennent les musulmans, si souvent contenus par l’épée (et les milices hélvétiques ont fait leur part) et passant désormais doucement, mais implacablement à une nouvelle conquête, traversant les frontière de manière souvent abusive.
La Suisse ne fait que confirmer le « complexe du siège » qui se répand de plus en plus en Europe.
Quelque chose comme l’alarme des « Barbares à nos portes », qui marqua les derniers siècles de l’Empire romain.
Il peut y avoir un élément positif, en dépit des réprimandes des évêques: d’abord, la redécouverte de notre civilisation et de notre culture, abandonnant cette « inexplicable haine de soi qui depuis longtemps caractérise l’Occident » selon les mots de Joseph Ratzinger quand il était encore cardinal et rappelait aux Européens que les lumières de leur histoire, malgré tout, l’emportent sur les ombres.
Mais il y a aussi, dans cette mise en garde, quelque chose d’irrationnel: il n’est pas réaliste, en effet, de penser que, dilué parmi nous, l’islam restera lui-même. Le respect du Coran, nous ne nous lassons jamais de le dire, est déjà érodé, et il le sera de plus en plus par nos vices et par nos vertus, par nos poisons et par notre grandeur. Nul besoin d’un nouveau Lépante: notre vie quotidienne suffira, dans le bien et dans le mal, pour ôter sa force à une foi archaïque, légaliste, incapable d’affronter les défis non seulement de l’hédonisme et du rationalisme, mais aussi, il faut le dire, de vingt siècles de christianisme qui ont imprégné l’Europe.
Je ne suis pas du tout d’accord avec certaines affirmations de M. Colafemmina :
1.
Il me vient à l’esprit une foule d’exemples contraires ; je n’en citerai qu’un : quand Louis XIII et Richelieu ont interdit les duels, je ne sache pas qu’ils aient en rien affaibli leur autorité…
2.
En Suisse comme dans le reste de l’Euorpe, la majorité des Musulmans qui y résident aujourd’hui ne sont pas des personnes que la Suisse « a fait venir » mais bien des gens qui sont venus en Suisse, avec ou sans le consentement des autorités, pour y vivre mieux que dans leur pays d’origine.
Il y a plus d’un siècle que des Musulmans sont venus vivre en Europe et ils ne s’étaient jamais plaints d’une absence de liberté de culte. Cette plainte est relativement récente (un petit nombre de décennies seulement) et naît d’un sentiment de puissance accrue, comme les revendications portant sur la nourriture, le vêtement, l’enseignement, les soins médicaux, etc. Il s’agit de vivre dans des pays européens commpe si on n’y vivait pas, et même d’imposer aux autochtones ce mode de vie. Ce sont des revendications beaucoup plus politiques que religieuses.
L’interdiction des minarets n’est pas équivalente à une interdiction de construire librement ses lieux de culte. C’est l’interdiction d’implanter des signes ostentatoires de l’islam dans un pays qui ne connaît pas cette tradition, pas plus qu’il ne connaît les discriminations que cette religion établit, dans la vie civile, entre hommes et femmes, entre musulmans, non musulmans soumis (dhimmis) et non musulmans refusant de se soumettre, qui doivent être, au mieux, chassés du territoire islamique (et qui sont, de fait, chassés de certaines « zones de non droit » à forte présence musulmane, grâce à une alliance avec les clans criminels qui peut paraître contre nature à qui ignore que, selon ses textes sacrés, le Musulman ne peut mal agir s’il commet un délit ou un crime contre un non musulman).
3. >
En effet, l’islam a, « dilué (de moins en moins) parmi nous », une nette tendance à la radicalisation. A Trappes, par exemple, pour ne citer qu’une ville que je connais bien, les mêmes femmes qui sortaient de chez elles, qui ne portaient pas le voile, qui travaillaient à l’extérieur, qui se faisaient obéir de leurs fils, sont aujourd’hui confinées dans leur foyer, portent le voile intégral (burqa ou autre forme) quand il leur arrive de sortir, dûment « cornaquées » par leur époux ou leur fils, ne travaillent plus et obéissent au doigt et à l’oeil à leurs fils. J’en connais personnellement que cela ne réjouit pas particulièrement, et d’autres qui en rajouteraient, persuadées d’ainsi se sanctifier….