Par Olivier Perceval.
C’est aussi un coup de colère…
Le ministre Darmanin se fait écharper par les médias et la gauche parce qu’il parle d’« ensauvagement » au lieu d’incivilités. Gageons qu’il saura se sortir de ce mauvais pas en dénonçant l’extrême-droite perçue par ses contempteurs comme le seul danger menaçant le pays…
Devant la recrudescence des violences à l’encontre des Français, qu’ils soient de simples badauds, des policiers où des pompiers, des chauffeurs de bus ou une aide-soignante comme Axelle percutée volontairement et trainée par une voiture, et tous ceux (et celles) poignardés ou le crâne fracassé pour une clope refusée, le « sentiment d’insécurité » est à son paroxysme. Et là, on ne parle pas de quelques coups de poings, mais de meurtres.
Il fallait donc un signe fort du gouvernement, lequel n’est pas aveugle et devrait constater à quel point le pays est inquiet. Le signe fort, nous l’avons reçu à l’occasion du remaniement post confinement : Dupond-Moretti, le défenseur, et fier de l’être, du tueur terroriste Mérah. Celui qui réclamait, il y a quelques temps la dissolution du Rassemblement National et qui est prêt à tout accepter, sauf le populisme.
En gros, le signe fort envoyé par la macronie est de nous donner un garde des sceaux qui n’aime ni la France ni les Français, une espèce de Taubira bis qui n’aura de cesse que de vider les prisons, et de culpabiliser les victimes des assassins dont certainement une jeunesse difficile explique les actes barbares d’aujourd’hui.
Mais l’insécurité qui se rapproche chaque jour de nous, de nos familles, de nos proches, des classes moyennes à nouveau mise au chômage par les effets conjugués du coronavirus et de la gestion catastrophique de la contagion par les autorités sanitaires et devant l’incompréhension volontaire de nos dirigeants (qui se soucient peu en réalité du sort du petit peuple) pourrait justifier une tension extrême suivie d’une réaction en chaine. Sur fond d’agression raciste par le club Adama Trahoré largement soutenu par « l’intelligentsia » proche du pouvoir, il se pourrait que la coupe soit pleine et que la rentrée sociale tant redoutée par le nouveau premier ministre, ne soit pas qu’une explosion sociale.
La cerise sur le gâteau est la prise en charge de la repentance de la France vis-à-vis de l’Algérie par le pseudo-historien hagiographe du FLN, Benjamin Stora. On s’étonnera ensuite que les jeunes issus de l’immigration n’aiment pas la France, comme nous le rappelle le véritable historien de la guerre d’Algérie, Jean Monneret, lequel devrait prochainement réagir sur ce site à ce sujet.
Voilà donc les signes envoyés aux Français, et je ne parle pas des destructions du patrimoine, églises, tombes, monuments, mobilier urbain, pour maintenir l’ambiance entre deux agressions.
Alors doit-on encore négocier avec les représentants du pouvoir qui nous parlent de tolérance zéro et nous mettent Dupond-Moretti à la justice ? C’est : « Retenez-moi ou je fais un malheur ! »
La police humiliée, bafouée, agressée, nous matraquera t’elle encore consciencieusement à la rentrée de septembre à l’occasion des grandes mobilisations d’automne ? Les gilets jaunes seront-ils encore là, et si oui, les blacks blocs, complices objectifs du grand capital mondialiste, viendront-t-ils pourrir le mouvement ?
Il nous appartient de nous préparer à ces échéances et bien sûr la violence doit rester au service de la raison. ■